Rue Edmond-Guyaux

rue de Toulouse, en France

La rue Edmond-Guyaux est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se trouve au sud du quartier des Sept-Deniers, dans le secteur 3 - Nord.

Rue Edmond-Guyaux
Situation
Coordonnées 43° 36′ 39″ nord, 1° 24′ 45″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 3 - Nord
Quartier(s) Sept-Deniers
Début Impasse
Fin no 23 route de Blagnac
Morphologie
Type Rue
Longueur 256 m
Largeur m
Odonymie
Anciens noms Chemin de Marcou (vers 1840-1875)
Rue Debax (1875-1945)
Nom actuel 1945
Notice
Archives 315553388841
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Edmond-Guyaux
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Edmond-Guyaux

Situation et accès modifier

Description modifier

Voies rencontrées modifier

La rue Edmond-Guyaux rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Impasse
  2. Rue Marcou-Debax (d)
  3. Route de Blagnac

Transports modifier

La rue Edmond-Guyaux n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle aboutit cependant à la route de Blagnac, parcourue par les lignes du Linéo L1 et de bus 70.

La station de vélos en libre-service VélôToulouse la plus proche est la station no 131 (15 rue Paul-Bernies).

Odonymie modifier

La rue porte le nom d'Edmond Guyaux (1922-1943)[1]. Né à Vireux-Wallerand (Ardennes), il fait ses études au lycée de garçons de Toulouse (actuel lycée Pierre-de-Fermat) pour entrer à l'École coloniale. Il habite un logement de la cité de Madrid (ancien no 69 route de Blagnac). En 1943, réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il rejoint le maquis Bir-Hakeim, de l'Armée secrète, qui se déplace entre l'Aveyron et l'Hérault. Il est capturé par les Allemands près du hameau de Douch. Il est transféré à l'hôpital de Béziers, à la Citadelle de Perpignan, puis à Toulouse, dans les prisons Furgole et Saint-Michel. Il est condamné à mort par un tribunal militaire allemand et exécuté le 8 novembre. Son corps est enseveli dans une fosse commune du camp de Bordelongue (emplacement de l'actuel no 274 route de Seysses)[2],[3]. Dix jours plus tard, un service est célébré à l'église des Sept-Deniers par l'abbé Jules Naudin qui, pour ce fait, est déporté en Allemagne[1].

La rue Edmond-Guyaud était, à l'origine, désignée comme le chemin de Marcou, probablement du nom du propriétaire du domaine qu'elle desservait[4]. En 1875, ce chemin prit le nom de rue Debax, du nom de Jean Marie Pierre Debax (1791-1865), fondateur en 1826 et directeur d'une société d'assurances, la Société de Toulouse - Assurance mutuelle contre la grêle, et conseiller municipal de 1855 à 1865[5]. Leurs noms se sont conservés dans une rue voisine, la rue Marcou-Debax.

Histoire modifier

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

  • no  1 : maison "Carpe Diem" (années 1930)[6].
  • no  20 : maison (1910)[7].
  • no  23 : maison (deuxième moitié du XIXe siècle)[8].
  • no  24 : maison (1913)[9].

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier