Rue Greuze

rue de Paris, France

16e arrt
Rue Greuze
Voir la photo.
La rue Greuze vue depuis la rue Decamps.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Porte-Dauphine
Début 4, avenue Georges-Mandel
Fin 17, rue Decamps
Morphologie
Longueur 320 m
Largeur 10 m
Historique
Création Avant 1854
Dénomination 1864
Ancien nom Rue Blanche
Géocodification
Ville de Paris 4292
DGI 4330
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Greuze
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue Greuze
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue Greuze est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès modifier

La rue se trouve sur la colline de Chaillot. Longue de 320 mètres, elle commence 4, avenue Georges-Mandel et se termine 17, rue Decamps. Elle croise la rue des Sablons.

Le quartier est desservi par la ligne 9 aux stations Rue de la Pompe et Trocadéro.

Origine du nom modifier

Jean-Baptiste Greuze, Portrait de l’artiste, vers 1769.

Du temps où elle dépendait de la commune de Passy, la voie s'appelait « rue Blanche ». L'odonyme étant déjà pris dans la voirie parisienne à laquelle elle est intégrée à la suite de l'annexion de Passy par la capitale, elle fut nommée « rue Greuze » en 1864, en l'honneur du peintre Jean-Baptiste Greuze (1725-1805). Plusieurs rues du quartier portent le nom d'artistes français des XVIIIe et XIXe siècles.

Historique modifier

La rue a été ouverte vers le milieu du XIXe siècle sur le territoire de la commune de Passy[1]. En 1860, la commune est intégrée à Paris.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

  • Nos 1-3 (et 6, avenue Georges-Mandel) : hôtel particulier de style néogothique construit en 1883 par l’architecte Eugène-Victor Tougard de Boismilon pour Pierre Fournier[2], commissaire général de la marine[3]. Au début des années 1920, la maison de couture Anel y présente ses collections[4]. En 1926, l’hôtel est proposé à la vente pour la somme de 1 000 000 francs[5]. L'actrice américaine Pearl White (1889-1938) a vécu à cette adresse, de même que la princesse de Caraman-Chimay. À sa mort, en 1938, elle lègue à un de ses amis « tout ce que l’on trouvera à mon domicile, 6, avenue Henri-Martin à Paris (16e), à savoir mes souvenirs personnels, mes bijoux, mes chevaux, mes automobiles »[6]. Le couturier Christian Dior y a également habité. C’est aujourd’hui, en 2021, une galerie d'art et un lieu de réception comprenant une chambre d'hôtes[7].
  • No 15 : résidence du peintre Robert-Léon Sallès de 1915 à 1929.
  • No 17 : résidence de l'écrivain et homme politique Abel Bonnard à partir de 1900[8].
  • No 6 : services de l'ambassade d'Espagne en France (bureau de l'Emploi et de la Sécurité sociale)[9].
  • No 8 : ambassade de Thaïlande en France.
  • Nos 36-38 : immeubles à loyers modérés construits d'un seul tenant par Hector Guimard en 1926-1929[2]. Non signés.

Notes et références modifier

  1. « Rue Greuze », nomenclature officielle des rues de Paris, www.v2asp.paris.fr.
  2. a et b Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 340 à 432.
  3. Journal des débats politiques et littéraires, 6 octobre 1908, sur Gallica.
  4. Le Figaro, 9 juillet 1923, 4e colonne, sur RetroNews.
  5. Le Figaro, 21 décembre 1926, sur Gallica.
  6. « Le testament de Pearl White », Journal des débats politiques et littéraires, 27 août 1938, sur RetroNews
  7. « Escapades parisiennes », Paris 16 Le Mag, magazine d'information de la mairie du 16e arrondissement, n°7, juin 2021, p. 16-17.
  8. Mathieu, Olivier, Abel Bonnard, une aventure inachevée, Paris, Avalon, , 429 p. (ISBN 2-906316-16-4 et 978-2-906316-16-4, OCLC 21159934, lire en ligne).
  9. « Les services », www.exteriores.gob.es, consulté le 14 avril 2018.

Dans la fiction modifier

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier