Rue Henriette-Achiary

rue de Toulouse, en France

La rue Henriette-Achiary (en occitan : carrièra Henriette Achiary) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue Henriette-Achiary
Situation
Coordonnées 43° 35′ 57″ nord, 1° 28′ 28″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 4 - Est
Quartier(s) GuilheméryChâteau-de-l'Hers
Début no 111 avenue Raymond-Naves
Fin no 48 avenue de Castres
Morphologie
Longueur 338 m
Largeur m
Transports
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L1233751 (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Rue Boulay (1926-1947)
Nom actuel 12 avril 1947
Nom occitan Carrièra Henriette Achiary
Histoire et patrimoine
Création 1926
Notice
Archives 315550028852
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Henriette-Achiary
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Henriette-Achiary

Situation et accès modifier

Description modifier

La rue Henriette-Achiary est une voie publique. Elle forme la limite entre les quartiers de Guilheméry et du Château-de-l'Hers, dans le secteur 4 - Est.

Elle naît perpendiculairement à l'avenue Raymond-Naves (face au no 102). Orientée au nord, elle s'élève de 195 mètres à 201 mètres, avec une pente de 3,5 %, au carrefour de la rue Louis-Dhers, qu'elle reçoit à gauche, et de la rue Moquin-Tandon, à laquelle elle donne naissance à droite. Elle se prolonge au nord-ouest jusqu'à l'avenue de Castres, au croisement de laquelle elle se termine.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile, à double-sens entre l'avenue de Castres et la rue Louis-Dhers, puis en sens unique entre l'avenue Raymond-Naves et la rue Louis-Dhers. Elle appartient à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas d'aménagement cyclable.

Voies rencontrées modifier

La rue Henriette-Achiary rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Avenue Raymond-Naves
  2. Rue Louis-Dhers (g)
  3. Rue Moquin-Tandon (d)
  4. Avenue de Castres

Transports modifier

La rue Henriette-Achiary n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle reste cependant accessible par la ligne de Linéo L1 et par les lignes de bus 23, 37 et 51.

Il existe également plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse à proximité immédiate de la rue Henriette-Achiary : les stations no 198 (face 25 chemin de Lafilaire) et no 214 (48 avenue de Castres). Située sur les hauteurs de la colline du Calvinet, elles sont depuis 2017 considérées comme des stations Bonus, qui permettent de cumuler du temps supplémentaire pour les abonnés qui y ramènent leur vélo[1].

Odonymie modifier

Lors de la création du lotissement Boulay, la rue en prit naturellement le nom[2]. Par décision du conseil municipal du 12 avril 1947, la rue porte désormais le nom de la résistante Henriette Achiary (1888-1945)[3]. Née en 1888 à Saïgon (Indochine), elle rencontre son époux, Léon Achiary (1884-1973), à Alger (Algérie). Léon, enseignant, socialiste, membre du Comité d'action sociale (CAS). Pendant la Seconde Guerre mondiale, il adhére au réseau Brutus en 1941, et exerce d'importantes responsabilités dans la Résistance. Fuyant la Gestapo, ils se cachent dans une maison de cette rue[4], puis quittent la ville en pour Grenade, Lyon et enfin Paris. Henriette fut finalement arrêtée en à leur domicile, avenue Félix-Faure, et, déportée en Allemagne, meurt le dans camp de concentration de Ravensbrück[5].

Histoire modifier

La rue est percée en 1925, dans le cadre de l'aménagement du lotissement Boulay[3].

Un repas de rue s'y est tenu en 2003[6].

C'est dans cette rue que se trouve la maison de quartier de la Côte Pavée qui héberge notamment, depuis 2000, la ludothèque Ludomonde[7].

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

  • no  11 : maison.
    La maison, de style néo-basque, est construite dans le deuxième quart du XXe siècle[8].

Notes et références modifier

  1. « Comment ça marche ? Des stations Bonus pour VélÔToulouse ! », sur le site Vél'Ô Toulouse, 10 mai 2017.
  2. Salies 1989, vol. 1, p. 173.
  3. a et b Salies 1989, vol. 1, p. 19.
  4. Wolff 1984, p. 202.
  5. Gilles Morin, 2008.
  6. J.-M. L., « Toulouse circulation », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, .
  7. Ludomonde/Game’Hers, sur le site de l'Association de loisirs Enfants Jean Macé (consulté le 29 septembre 2019).
  8. Notice no IA31129733, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  9. C. Santoul, « Côte Pavée. Ils accompagnent les enfants dans leurs loisirs », La Dépêche du Midi, 13 janvier 2006.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
  • Philippe Wolff (dir.), Les Toulousains dans l'histoire, éd. Privat, 1984, 443 p. (ISBN 978-2-7089-9400-3).
  • Elérika Leroy, Toulouse, mémoire de rues : Guide historique de la Résistance à Toulouse à travers les plaques de rue et les stèles commémoratives du centre-ville, Mairie de Toulouse, (ASIN B000WGS7Z2).

Article connexe modifier

Liens externes modifier