Rue La Pérouse (Nantes)
La rue La Pérouse est une rue de Nantes, en France.
Rue La Pérouse | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 50″ nord, 1° 33′ 27″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Allée Brancas | |||
Fin | Place Royale | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | 1846 | |||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Situation et accès
modifierSituée dans le centre-ville de Nantes, la rue La Pérouse est une artère piétonne, longue d'un peu plus de 100 m, relie l'allée Brancas à la place Royale, et n'est donc pas ouverte à la circulation automobile. Elle longe, sur son côté sud-est, le square Fleuriot-de-Langle, tandis qu'à extrémité nord-ouest, elle traverse le square La Pérouse.
Origine du nom
modifierLa rue reçut son nom actuel en mémoire du célèbre officier de marine et explorateur Jean-François de La Pérouse (1741-1788), dont l'épouse, Louise-Eléonore Broudou (1755-1807), était nantaise[1],[2]. Le nom de la voie a également été orthographié « rue Lapeyrouse »[3].
Historique
modifierL'emplacement de la rue actuelle se trouvait à l'extérieur des fortifications construites au XIIIe siècle autour du faubourg Saint-Nicolas par Pierre Mauclerc.
Le quartier est profondément modifié à la fin du XVIIIe siècle. La destruction des remparts, devenus une entrave au développement urbain, est acceptée, et l'architecte Jean-Baptiste Ceineray peut mener à bien un vaste projet[4], poursuivi par son continuateur, Mathurin Crucy, qui fait édifier une halle aux blés au sud de la rue[5]. La muraille est donc détruite, l'actuelle rue la Pérouse est ouverte en 1787[2].
En 1884, la halle aux blés accueille l'« Hôtel des Postes et Télégraphes » précédemment établi rue du Chapeau-Rouge[5].
La rue est touchée par les bombardements alliés lors de la Seconde Guerre mondiale, tout comme l'allée Brancas et la place Royale voisines[6].
En 1972, l'hôtel des Postes est démoli pour laisser la place au « square Fleuriot-de-Langle »[5].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifierVoies secondaires
modifierSquare La Pérouse
modifierLocalisation : 47° 12′ 51″ N, 1° 33′ 28″ O
Il s'agit d'une placette pavée et arborée, située près de l'extrémité nord de la rue. Elle est équipée d'une fontaine publique et de bancs de pierre.
Notes et références
modifier- Fiche de Louise Eleonore Broudou sur geneanet.org
- Pied 1906, p. 2.
- « La Pérouse, rue », archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Pierre Lelièvre, Nantes au XVIIIe siècle : urbanisme et architecture, Paris, Éditions Picard, coll. « Architectures », , 295 p. (ISBN 2-7084-0351-6), p. 83-95.
- « Le passé disparu », Le Point, (consulté le ).
- Patrick Thomas, Nantes. 3, Les bombardements 1940-1944, Montreuil-Bellay, Éditions C.M.D., coll. « Mémoire d'une ville », , 148 p. (ISBN 2-909826-41-4), p. 79, 112, 131.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 165.