Rue Larrey (Paris)
La rue Larrey est une voie située dans le quartier du Jardin-des-Plantes dans le 5e arrondissement de Paris. Elle ne doit pas être confondue avec l'ancienne rue du Paon-Saint-André, renommée rue Larrey en 1851 et supprimée officiellement en 1866 (et dans les faits en 1875-1876).
5e arrt Rue Larrey
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Jardin-des-Plantes | ||
Début | 18, rue Monge | ||
Fin | 75 bis, rue Daubenton | ||
Morphologie | |||
Longueur | 263 m | ||
Largeur | 15 m | ||
Historique | |||
Création | 1879 et 1900 | ||
Dénomination | 1881 et 1918 | ||
Ancien nom | Rue Jean Mesnard et de Jean Mole Rue de la Fontaine Rue de la Pitié |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 5287 | ||
DGI | 5362 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierVoie à sens unique formant un angle droit et constituée de deux tronçons, elle commence au niveau de la place Monge et se termine au niveau du 75 bis de la rue Daubenton (dans le sens de la circulation).
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Rue Larrey depuis la rue Monge.
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Autre vue de la partie nord .
La rue Larrey est desservie à proximité par la ligne 7 aux stations Place Monge et Censier - Daubenton.
Origine du nom
modifierElle porte le nom du baron Dominique-Jean Larrey (1766-1842), chirurgien militaire, célèbre notamment sous le Premier Empire[1].
Historique
modifierSur les plans du XVIIe siècle, la voie est nommée rue Jean Mesnard et de Jean Mole. Elle reliée la rue Neuve-d'Orléans (rue Daubenton) à la rue du Puits-de-l'Ermite. Dès 1650, elle prend le nom de rue de la Fontaine, en raison d'une maison qu’on appelait la Grande-Fontaine[2]. En 1867, elle est renommée rue de la Pitié[3].
Trois rues sont ouvertes entre la rue Monge, nouvellement percée, et la rue de la Clef. Décision est prise d'appeler l'une d'elles rue Larrey en 1881 (les deux autres étant appelées rue Malus et rue Dolomieu)[4]. Ces trois rues ne sont toutefois classées au nombre des voies publiques qu'en 1883[5].
En 1884, il est décidé d'agrandir l'hôpital de la Pitié et d'élargir la rue de la Pitié[6].
La rue de la Pitié est prolongée vers le nord à l'ancien emplacement de la prison Sainte-Pélagie, démolie en 1898, où furent enfermés nombre de prisonniers célèbres, dont Évariste Galois.
L'hôpital de la Pitié est détruit en 1912 et un immeuble d'Habitations à bon marché est construit en 1926 par Georges Albenque et Eugène Gonnot sur une partie de son emplacement[7].
En 1918, la rue de la Pitié et la rue Larrey fusionnent.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- À l'emplacement de l'hexagone situé entre la rue Lacépède, la rue Geoffroy-Saint-Hilaire, la rue Daubenton, la rue Larrey, la place du Puits-de-l'Ermite et la rue de Quatrefages se trouvait l'hôpital de la Pitié, détruit en 1912.
- Des logements sociaux de type HBM de la Société amicale de prévoyance de la préfecture de police de Paris sont présents dans la rue depuis les années 1930.
- L'entrée annexe du théâtre de la Vieille-Grille.
- Le physicien Jean Langevin et sa femme Edwige Grandjouan ont habité au no 11.
- Au no 14, un immeuble de rapport œuvre de l'architecte LP Marquet dont la façade a été primée au concours de façades de la Ville de Paris en 1908[8].
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Lions monumentaux 14 rue Larrey
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Portique au no 5.
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« Folie » au no 7.
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Entrée des HBM.
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Entrée secondaire du théâtre de la Vieille-Grille.
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Détail de la grille.
Notes et références
modifier- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 23.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, (lire en ligne), p. 225.
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Arrêté du 26 février 1867 », p. 366-367.
- Ibid., « Arrêté du 4 mars 1881 » [lire en ligne].
- Ibid., « arrêté du 8 octobre 1883 » [lire en ligne]
- Ibid., « décret du 6 août 1884 » [lire en ligne]
- « 6, rue Larrey », sur pss-archi.eu (consulté le )
- Concours de façades de la ville de Paris.