Rue Marie-Magné

rue de Toulouse, en France

La rue Marie-Magné est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue Marie-Magné
Image illustrative de l’article Rue Marie-Magné
La rue Marie-Magné vue des allées Charles-de-Fitte.
Situation
Coordonnées 43° 35′ 43″ nord, 1° 26′ 03″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 2 - Rive gauche
Quartier(s) Saint-Cyprien
Début no 25 rue Charles-Laganne
Fin no 24 allées Charles-de-Fitte
Morphologie
Longueur 241 m
Largeur m
Odonymie
Anciens noms Grande-rue Peyrolade (XVIIe siècle)
Rue des Feuillantines (fin du XVIIIe siècle-1933)
Rue la Fécondité (1794)
Nom actuel 1933
Nom occitan Carrièra Marie Manhèr
Histoire et patrimoine
Création avant le XVIIe siècle
Lieux d'intérêt Collège Alphonse-de-Lamartine
Notice
Archives 315554272020
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Marie-Magné
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Marie-Magné

Situation et accès modifier

Description modifier

La rue Marie-Magné est une voie publique. Elle se trouve au cœur du quartier Saint-Cyprien, dans le secteur 2 - Rive gauche.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la rue Charles-Laganne vers les allées Charles-de-Fitte. Elle est définie comme une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées modifier

La rue Marie-Magné rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Rue Charles-Laganne
  2. Rue Peyrolade (g)
  3. Rue des Feuillants (d)
  4. Rue Coupefer (d)
  5. Allées Charles-de-Fitte

Odonymie modifier

En 1933, le conseil municipal décide de donner à la rue le nom de Marie Magné (1857-1929). Née au Burgaud, elle est admise à l'âge de 16 ans à l'école départementale d’institutrices de Cintegabelle, d’où elle sort première de sa promotion en 1876. Elle dirige l'école de filles des Minimes (actuelle école maternelle Claude-Nougaro, no 51 avenue des Minimes), puis l'école de Saint-Cyprien (actuel collège Alphonse-de-Lamartine, no 11 rue Marie-Magné) jusqu'en 1904, et enfin l'école de Saint-Aubin (actuel collège Jules-Michelet, no 6 boulevard Jules-Michelet) de 1904 à 1922[1].

Au XVIIe siècle, la rue était désignée comme la grande-rue Peyrolade. Ce nom se trouvait déjà, au XIIIe siècle, pour une rue voisine (actuelle rue des Teinturiers), et il a également été donné au XVIIe siècle à une autre rue tout proche (ancienne petite-rue Peyrolade, actuelle rue Peyrolade). Ce nom leur vient du château de Peyrolade, qui s'élevait à l'angle de la rue du Chairedon et de la rue des Teinturiers (emplacement de l'actuel no 4 bis). Cette construction s'appuyait sur des fondations anciennes, peut-être liées à l'aqueduc qui, franchissant la Garonne, menait l'eau des sources de Monlong au cœur de la cité antique de Tolosa. Si l'étymologie du site de Peyrolade, mentionné déjà au milieu du XIIe siècle est claire – petra lata, « pierre large » en latin –, l'explication en reste obscure[2].

À partir de la fin du XVIIIe siècle, la rue devint la rue des Feuillantines : les religieuses de l'ordre des Feuillantines, dont le couvent avait été fondé en 1588 autour d'Anne de Polastron de la Hillère à Montesquieu-Volvestre, s'étaient déplacées en 1599 dans le faubourg Saint-Cyprien, à proximité du couvent des Feuillants (actuel Grand séminaire, no 9 rue des Teinturiers et no 4 rue des Feuillants). Les bâtiments en furent démolis après leur vente comme biens nationaux en 1798[3]. Ce nom se conserva cependant jusqu'en 1933, sauf en 1794, pendant la Révolution française où, pendant quelques mois, les autorités municipales lui donnèrent celui de rue la Fécondité[4].

Histoire modifier

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

Maisons et immeubles modifier

  • no  2-8 : immeuble (1972-1973)[5].
  • no  5 : immeuble (premier quart du XIXe siècle)[6].
  • no  7 : immeuble (deuxième quart du XIXe siècle)[7].

Collège Alphonse-de-Lamartine modifier

En 1870, la ville de Toulouse achète un immeuble qu'elle fait aménager par l'architecte Justin Fitte pour abriter l'école de filles du faubourg Saint-Cyprien. Les travaux sont achevés en 1873, mais doivent être repris après les destructions de la crue de la Garonne en 1875. En 1900, des travaux d'agrandissement sont menés par l'architecte Eugène Curvale : il prévoit le prolongement des bâtiments sur rue avec l'adjonction de neuf travées.

Entre 1957 et 1958, un bâtiment est construit en arrière des bâtiments anciens. Il s'élève perpendiculairement aux allées Charles-de-Fitte[8].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier