Rue Marie-Rose
rue de Paris, en France
La rue Marie-Rose est une voie située dans le quartier du Petit-Montrouge du 14e arrondissement de Paris.
14e arrt Rue Marie-Rose
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 14e | ||
Quartier | Petit-Montrouge | ||
Début | 22, rue du Père-Corentin | ||
Fin | 23, rue Sarrette | ||
Morphologie | |||
Longueur | 62 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 6004 | ||
DGI | 6082 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
modifier |
Situation et accès
modifierOrigine du nom
modifierLa voie doit son nom à un propriétaire[1],[Note 1].
Historique
modifierCette rue a été ouverte sous sa dénomination actuelle puis a été classée dans la voirie de Paris par décret du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- C'est au no 4 de cette rue qu'a vécu Lénine lors de son séjour à Paris[2] (après avoir habité le quartier du Panthéon en 1908 puis 24 rue Beaunier[3]). Surveillé par la police tsariste, il y a habité un appartement de 48 m2 au 2e étage, du au [4]. Il partage cet appartement avec sa femme, Nadejda Kroupskaïa, et sa belle-mère, Elisabeta Vasilievana[5]. Plus tard, dans les années 1950, en pleine guerre froide, l'appartement a été acquis par l'Association de la maison de Lénine, proche du Parti communiste français. À l'occasion d'une visite en France, le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev vint visiter l'appartement de Lénine, le , en compagnie de Maurice Thorez[2]. Gorbatchev vint également visiter le musée Lénine en 1985 en compagnie de Georges Marchais[6],[7]. Il pouvait être visité sur rendez-vous jusqu'en 2007, année où l'association le revendit[8]. Par la suite, la copropriété a retiré la plaque commémorative apposée sur sa façade qui signalait l'ancienne présence du chef bolchévique. Au no 2 vivait Inès Armand, la maîtresse de Lénine[5].
- Au no 7, rue Marie-Rose, se trouve le couvent franciscain Saint-François. Le père Corentin Cloarec (1894-1944), vicaire du couvent et résistant, y fut assassiné le par deux Français travaillant pour le compte de la Gestapo[9]. Son nom a été attribué en 1945 à la voie voisine, la rue du Père-Corentin (anciennement rue de la Voie-Verte).
-
No 4.
-
Le couvent des Franciscains, à l'angle des rues Marie-Rose (à droite) et du Père-Corentin (à gauche).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- À noter que la rue Marie-Rose n’est pas mentionnée dans l’ouvrage d’Alfred Fierro consacré aux noms des rues de Paris : Histoire et mémoire du nom des rues de Paris, Parigramme, 1999 (ISBN 2840961164).
Références
modifier- Dictionnaire historique des rues de Paris, Jacques Hillairet, éditions de Minuit, p.105.
- Jean-Pierre Arthur Bernard, Paris rouge, 1944-1964. Les communistes français dans la capitale, éditions Champ Vallon, 1991 (ISBN 9782876731172), p. 19.
- « Le séjour anonyme (et amoureux) de Lénine dans le 14e arrondissement », unjourdeplusaparis.com, 6 janvier 2017.
- Jean Villetay, « Lénine au Petit Montrouge », Paris, Revue d'histoire du XIVe arrondissement, Société d'histoire et d'archéologie du XIVe arrondissement, no 23, 1978.
- Daniel Simon, C'était hier… le XIVe arrondissement, Arcadia Éditions, 2003.
- « Sur les traces de Lénine à Longjumeau et à Paris », France 3, 19/20 édition nationale, novembre 2017.
- « Gorbatchev-musée Lénine », Antenne 2, Le Journal de 20 h, 4 octobre 1985.
- Éric Hacquemand, « La triste fin du musée Lénine », Le Parisien, 7 novembre 2007.
- « Assassinat du père Corentin » « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), sur www.franciscains-paris.org. Également : Bertrand Warusfel (dir.), Le Père Corentin. Franciscain et résistant, Paris, Éditions franciscaines, 2014, 255 p. (ISBN 978-2-85020-338-1).