Rue Mathurin-Brissonneau
La rue Mathurin-Brissonneau est une voie de Nantes, en France.
Rue Mathurin-Brissonneau | ||||
Rue Mathurin-Brissonneau, à l'angle de la rue de la Brasserie et du square des Combattants-d'Afrique-du-Nord | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 32″ nord, 1° 34′ 14″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Dervallières - Zola | |||
Début | Quai de la Fosse | |||
Fin | Rue de la Brasserie | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Forme | Rectiligne | |||
Histoire | ||||
Création | XIXe siècle | |||
Anciens noms | Rue Biaise | |||
Monuments | Hôtel Durbé | |||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Situation et accès
modifierLa rue Mathurin-Brissonneau, située dans le quartier Dervallières - Zola, qui relie le quai de la Fosse à la rue de la Brasserie, est bitumée et ouverte à la circulation automobile. Elle rencontre, à l'est, la rue Jules-Vallès et la place René-Bouhier, et longe le square des Combattants-d'Afrique-du-Nord.
Environ au milieu du tracé de la rue, la Chézine passe dans un canal souterrain qui la conduit vers la Loire.
Origine du nom
modifierLa rue rend hommage à Mathurin Brissonneau, industriel nantais, maire de Nantes en 1881[1].
Historique
modifierJusqu'au XVIIIe siècle, la zone où se trouve l'actuelle rue n'était pas urbanisée ; arrosée par la Chézine, se tenait la propriété dite le « pré l'Évesque » ou « pré Levesque ». L'extension vers l'ouest du port de Nantes entraîne la construction d'habitations, notamment à l'ouest de la « rue de Launay » (aujourd'hui rue Charles-Brunellière)[2].
Entre 1719 et 1733, la compagnie des Indes possède un terrain à l'angle du quai de la Fosse et de l'actuelle rue Mathurin-Brissonneau. À cet emplacement, en 1756, un hôtel particulier, l'hôtel Durbé, dont l'entrée est située au no 86 du quai de la Fosse, est construit par l'architecte Pierre Rousseau pour un capitaine de navire[3],[4]. La façade est inscrite le à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[5].
Le sud de la voie a porté le nom de « rue Biaise », car elle formait avec l'actuelle « rue Jules-Vallès » un angle droit en son milieu tandis que la partie nord est baptisée « rue Mathurin-Brissonneau ».
D'abord prolongement au nord, vers la rue de la Brasserie, de la partie ouest de la « rue Biaise » (l'autre partie est aujourd'hui baptisée rue Jules-Vallès), l'appellation « rue Mathurin-Brissonneau » est étendue jusqu'au quai de la Fosse en 1899[1].
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Panneau de la rue.
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Ancien guichet de paye des ouvriers, proche du quai de la Fosse.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifierRéférences
modifier- Pied 1906, p. 175.
- Plan Cacault de 1756-1757.
- Olart 2009, p. 77.
- Flohic 1999, p. 705.
- « 86 quai de la Fosse », notice no PA00108751, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 4 juin 2013.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X).
- Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 43.