Rue Olivier-de-Clisson
La rue Olivier-de-Clisson est une voie à Josselin, dans le Morbihan, en France.
Rue Olivier-de-Clisson | ||||
Nord de la rue Olivier-de-Clisson | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 57′ 15″ nord, 2° 32′ 51″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Bretagne | |||
Ville | Josselin | |||
Quartier(s) | Centre historique | |||
Début | Place Notre-Dame | |||
Fin | Place de la Libération | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Longueur | 105 m | |||
Largeur | 10 m | |||
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : France
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Situation et accès
modifierLa rue Olivier-de-Clisson est la rue principale et pittoresque du centre historique de Josselin. Orientée Nord-Sud, elle donne, au sud, sur la place Notre-Dame et le parvis de la basilique Notre-Dame-du-Roncier et, au nord, sur la place de la Libération.
Origine du nom
modifierCette rue porte le nom d'Olivier V de Clisson, grand seigneur féodal breton et connétable de France, mort au château de Josselin.
Historique
modifierCette rue est détruite en 1168 par Henri II Plantagenêt, comme la basilique et l'ensemble de la ville.
Au XVe siècle, Josselin est une ville industrieuse et active où se multiplient, dans l'ensemble des rues, les éventaires et marchands de toute sorte. On y trouve ainsi, entre autres, des tisserands, des peigneurs de laine[1], des serruriers, des armuriers, des cordonniers, des parcheminiers[2], des blanconniers[3], des drapiers, des tailleurs, des selliers, des cordiers, des cloutiers, des tanneurs, etc.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- à l'angle de la place Notre-Dame : basilique Notre-Dame du Roncier
- no 1 : Maison du XVe siècle ( Inscrit MH (1931)[4])
- no 4 : Hôtel du XVIIIe siècle ( Inscrit MH (1996)[5])
- no 19 : Maison d'Eustache Roussin (1724-1806), maître forgeron de Versailles et ferronnier d'art natif de Josselin. Il réalisa les chaires de la basilique Notre-Dame du Roncier et de l'église Saint-Cornély de Carnac[6], ainsi que plusieurs grilles de chœur dont celle de l'église Saint-Pierre de Lanouée et les grilles des châteaux de Versailles ou de Trégranteur[7]…
- no 21 : Maison Morice, du XVIe siècle ( Inscrit MH (1933), Classé MH (1939)[8])
- no 27 : Maison du XVIe siècle[9] ( Inscrit MH (1931)[10])
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no 1 -
no 4 -
no 21 dite maison Morice -
no 27
- au carrefour de la ruelle des Ombres et de la rue Saint-Michel : Emplacement de l'ancienne porte Saint-Martin. Cette porte nord de la ville, qui était également appelée porte de Haut, donnait accès au faubourg Saint-Martin par un pont dormant enjambant les douves. Elle était flanquée de deux tourelles, appelées casemates, étaient couvertes d'ardoises et sa voûte abritait en temps de paix de petites boutiques. Tout comme la muraille de la ville, qui était en ruine, cette porte disparut dans le courant du XVIIIe siècle.
Voir aussi
modifierLien externe
modifierNotes et références
modifier- Le peigneur de laine
- Le métier de parcheminier au Moyen-Âge
- Armand Rébillon : Recherches sur les anciennes corporations ouvrières et marchandes de la ville de Rennes
- « Maison du 15e siècle », notice no PA00091318, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Hôtel », notice no PA56000007, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- La chaire à prêcher en fer forgé de la basilique à Josselin (56)
- Patrimoine de Guégon
- « Maison du 16e siècle, dite Maison Morice », notice no PA00091320, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00091319, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Vieilles maisons », notice no PA00091319, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture