Rue Préfet-Bonnefoy
La rue Préfet-Bonnefoy est une voie de Nantes, en France.
Rue Préfet-Bonnefoy | ||||
La rue en mars 2023. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 13′ 22″ nord, 1° 32′ 53″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Malakoff - Saint-Donatien | |||
Début | Avenue Chanzy | |||
Fin | Rue Sully | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | Moyen Âge | |||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Situation et accès
modifierSituée dans le quartier Malakoff - Saint-Donatien, la rue Préfet-Bonnefoy, qui relie l'avenue Chanzy à la rue Sully, est bitumée et ouverte à la circulation automobile. Elle rencontre la rue Monfoulon, la rue Colonel-Boutin, la rue Henri-Cochard et la rue Geoffroy-Drouet.
Origine du nom
modifierLa voie est baptisée « rue Préfet-Bonnefoy » en hommage à Édouard Bonnefoy, préfet de Nantes en 1943, muté à Lyon où il est capturé pour faits de résistance par l'armée allemande, déporté dans le camp de concentration de Neuengamme, et tué en mer Baltique en avec 10 000 autres détenus qui venaient d'être évacués par les SS[1].
Historique
modifierAu niveau de l'actuel no 48 de la rue, une chapelle est fondée en 409. À cet endroit, deux monastères s'installent par la suite : le monastère Saint-André pour les hommes, le monastère Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte pour les femmes. La chapelle Saint-André, « petit édifice rectangulaire dont la toiture, surmontée d'un clocheton en bois, était recouverte d'ardoises ingénieusement disposées », était la propriété de l'évêque de Nantes, puis du Chapitre de la cathédrale, puis de la paroisse de Saint-Clément. Elle fut plusieurs fois rebâtie. Au XXe siècle, des vestiges étaient encore visibles[2].
La voie porte le nom de « rue Saint-André » jusqu'au XXe siècle, en raison de la présence d'une chapelle répondant à ce vocable, à l'exception de la période de la Révolution, lors de laquelle est nommée « rue Alexander-Pope », du nom du poète anglais Alexander Pope (1688-1744)[2].
Lors du bombardement du , l'école des filles Saint-André, située « place Saint-André », à la jonction des actuelles rue Préfet-Bonnefoy et Geoffroy-Drouet, est endommagée aux deux tiers[3]. Cette école, et celle des garçons qui lui est jointe, sont transférées en 1959 dans l'école Henri-Cochard (devenue école Sully), située un peu plus au nord-ouest, allée de la Reine-Margot[4].
Références
modifier- Pajot 2010, p. 38.
- Pied 1906, p. 273.
- François Macé, Les écoles primaires de Nantes : petite histoire événementielle et illustrée des créations scolaires depuis 1800, Nantes, association pour la conservation de la mémoire de l'école à Nantes et en Loire-Atlantique (ACMENLA), , 210 p. (ISBN 978-2-7466-8251-1), p. 166.
- François Macé 2015, p. 170.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 273-274.