Rue Saint-Julien (Nantes)
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La rue Saint-Julien est une voie de Nantes, en France.
| Rue Saint-Julien | ||||
| Situation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Coordonnées | 47° 12′ 54″ nord, 1° 33′ 32″ ouest | |||
| Pays | .svg){kind=small} France |
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| Région | Pays de la Loire | |||
| Ville | Nantes | |||
| Quartier(s) | Centre-ville | |||
| Début | Place Royale | |||
| Fin | Rue des Vieilles-Douves | |||
| Morphologie | ||||
| Type | Rue | |||
| Histoire | ||||
| Création | XVIIIe siècle | |||
| Anciens noms | Rue Mansard | |||
| Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Situation et accès
modifierCette artère pavée du centre-ville, qui n'est pas ouverte à la circulation automobile, relie la place Royale à la rue des Vieilles-Douves. Au milieu de son tracé, côté est, elle rencontre la rue Vauban.
Origine du nom
modifierLa voie doit son nom à une chapelle, autrefois implantée dans le quartier, et qui était dédiée à saint Julien l'Hospitalier[1].
Historique
modifierLa chapelle Saint-Julien, fondée au IVe siècle, est reconstruite sur le quai de la Fosse, près de la Bourse, en 1668[2], au niveau de l'ancien passage du Commerce, puis déplacée, en 1724, entre l'hôtel de la Bourse et la Loire. Le vocable Saint-Julien est repris comme enseigne d'un hôtel, sur la place Saint-Nicolas toute proche[3]. La rue Saint-Julien est ouverte lors de la création du quartier autour de la place Royale, à la fin du XVIIIe siècle[1]. La rue est temporairement baptisée rue Mansard[3],[2] (ou rue Mansart[1]) pendant la Révolution.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifierAu no 1 de la rue Mansard, Guillaume François Laënnec s'installe, avec son neveu René-Théophile, le . La famille vient de quitter la place du Bouffay, rendue sinistre par les exécutions à la guillotine qui s'y déroulent depuis trois mois[1].
Gabriel Guist'hau, maire de Nantes de 1908 à 1910, habite à son tour cette maison, au no 1 de la rue, et y meurt en 1931[1].
Notes et références
modifier- Université de Nantes, 1984, p. 43.
- Pajot 2010, p. 192.
- Pied 1906, p. 285.
Voir aussi
modifierBibliographie
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- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 284.
- Université de Nantes. Service formation continue dont université permanente, Çà et là par les rues de Nantes, Nantes, Reflets du passé, , 207 p. (ISBN 2-86507-016-6).
