Rue d'Alexandrie

rue de Paris, en France
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La rue d'Alexandrie est une voie du 2e arrondissement de Paris.

2e arrt
Rue d'Alexandrie
Voir la photo.
Rue d'Alexandrie vue en direction de la rue d'Aboukir.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 2e
Quartier Bonne-Nouvelle
Début 241, rue Saint-Denis
Fin 104, rue d'Aboukir
Morphologie
Longueur 165 m
Largeur 12 m
Historique
Ancien nom Rue Neuve-de-l'Ursine
Rue des Filles-Dieu
Géocodification
Ville de Paris 0194
DGI 0166
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue d'Alexandrie
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 2e arrondissement de Paris)
Rue d'Alexandrie

Situation et accès

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Longue de 165 mètres, elle commence 241, rue Saint-Denis et finit 104, rue d’Aboukir.

Le quartier est desservi par les lignes 4, 8 et 9 à la station Strasbourg - Saint-Denis et par la ligne 3 à la station Sentier.

Origine du nom

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Le nom d'Alexandrie lui fut donné en mémoire du siège victorieux, en 1801, des troupes françaises à Alexandrie durant la campagne d'Égypte.

Historique

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En 1520, le côté méridional de cette rue était bâti. En 1643, une partie de cette rue est appelée « rue Saint-Guillaume ».

Le censier de l'archevêché de 1530 la nomme « rue Neuve-de-l'Ursine », puis elle prend le nom de « rue des Filles-Dieu » qu'elle garde jusqu'en 1897.

Elle est citée sous le nom de « rue des Filles Dieu » dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite, en date du , indique qu'elle est « orde, boueuse, avec plusieurs taz d'immundices ».

Cette rue qui commençait alors aux 337-339, rue Saint-Denis et finissait aux 26-28, rue de Bourbon-Villeneuve, tirait cette dernière dénomination de sa proximité du couvent des religieuses des Filles-Dieu, rue Saint-Denis dont elle longeait les bâtiments et les jardins.

Dans cette rue était la maison de supplice et d’arrêt de la cour des Miracles. Les religieuses des Filles-Dieu rendaient visite aux criminels avant qu’ils partent pour être exécutés à Montfaucon[1].

Le déplacement de la partie comprise entre la rue Saint-Denis et la rue Saint-Spire a fait disparaitre le cul-de-sac de la Grosse-Tête.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Notes et références

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  1. Charles Virmaitre, Paris qui s’efface, Paris, Albert Savine Éditeur, , page 78

Bibliographie générale

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Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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