Rue de Fondeville

rue de Toulouse, en France

La rue de Fondeville (en occitan : carrièra de Fontdevila) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue de Fondeville
Image illustrative de l’article Rue de Fondeville
La rue de Fondeville à l'automne.
Situation
Coordonnées 43° 32′ 57″ nord, 1° 27′ 06″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Quartier(s) Pouvourville
Début no 1 rue du Pastel et chemin de Pouvourville
Fin Chemin de Rivalsupervic
Morphologie
Route M 35a
Longueur 1 043 m
Largeur entre 6 et 16 m
Odonymie
Nom actuel XVIe siècle
Nom occitan Carrièra de Fontdevila
Histoire et patrimoine
Création avant le XVIe siècle
Lieux d'intérêt Église de Pouvourville
Notice
Archives 315552860807
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue de Fondeville
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue de Fondeville

Situation et accès

modifier

Description

modifier

La rue de Fondeville est une voie publique. Elle se trouve au cœur du quartier de Pouvourville.

Elle naît de la place qui se forme au carrefour de la rue du Pastel, du chemin des Clotasses et du chemin de Pouvourville, dans le prolongement de ce dernier. Elle rencontre successivement le chemin du Rat, la rue Maurice-Alet et le chemin d'Auzeville, avant de déboucher sur la place centrale de l'ancien village de Pouvourville, face à l'église Sainte-Madeleine, au carrefour du chemin de Pechbusque, du chemin de Narrade et du chemin Louis-Plantade. À la sortie de l'ancien village, elle donne naissance au cheminement du Castel. Enfin, après avoir donné naissance au chemin du Vallon et au chemin du Cluzel, qui rejoint le site archéologique de l'oppidum du Cluzel, la rue de Fondeville oblique au sud-ouest. Elle est prolongée à l'ouest par un chemin qui descend du coteau de Pech-David pour atteindre le chemin de Rivalsupervic à seulement 92 mètres du carrefour avec le chemin des Étroits, au bord de la Garonne.

La chaussée compte une voie de circulation automobile dans chaque sens. Elle appartient à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas d'aménagement cyclable.

La rue de Fondeville correspond à une partie de la branche A de la route départementale 35 : montant depuis la route de Narbonne par l'avenue du Professeur-Joseph-Ducuing, elle traverse le coteau de Pech-David jusqu'au cœur de l'ancien village de Pouvourville, puis par la rue de Fondeville et le chemin d'Auzeville, rejoint les hauteurs de Ramonville-Saint-Agne et l'avenue de l'Aéropostale jusqu'au carrefour de l'avenue de Suisse, près du château de Soule. En 2017, la gestion de la route départementale est transférée à Toulouse Métropole sur la partie qui en traverse le territoire et elle devient la route métropolitaine 35A[1].

Voies rencontrées

modifier

La rue de Fondeville rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue du Pastel (g)
  2. Chemin de Pouvourville (d)
  3. Chemin des Clotasses (g)
  4. Chemin du Rat (g)
  5. Rue Maurice-Alet (d)
  6. Chemin d'Auzeville (g)
  7. Chemin de Pechbusque (g)
  8. Chemin de Narrade (d)
  9. Chemin Louis-Plantade (g)
  10. Cheminement du Castel (d)
  11. Chemin du Vallon (d)
  12. Chemin du Cluzel (d)
  13. Chemin de Rivalsupervic - accès piéton

Transports

modifier

La rue de Fondeville est parcourue et desservie, entre la rue du Pastel et le chemin de Pechbusque, par la seule ligne de bus 54.

Par ailleurs, il n'existe pas de stations de vélos en libre-service VélôToulouse sur le coteau de Pouvourville.

Odonymie

modifier

Le nom de la rue de Fondeville est connu depuis le XVIe siècle. Il ne s'appliquait, à l'origine, qu'à la partie comprise au cœur du hameau de Pouvourville, entre le cimetière (actuel no 71) et le chemin du Vallon[2].

Histoire

modifier

Patrimoine et lieux d'intérêt

modifier

Église Sainte-Madeleine de Pouvourville

modifier
no 38 : l'église Sainte-Madeleine de Pouvourville.

En 1782, l'intendant du Languedoc, Jean-Emmanuel Guignard de Saint-Priest, prend la décision de faire édifier une église paroissiale pour les habitants de Pouvourville. Elle est placée sous l'invocation de sainte Madeleine, comme une autre église toulousaine, l'église Sainte-Madeleine de Lalande (actuel no 2 place de l'Église-de-Lalande). Elle est construite entre 1782 et 1786 sur les plans de l'architecte Pascal Virebent. L'édifice est représentatif du style néoclassique toulousain[3].

  • no  71 ter : cimetière de Pouvourville.

École privée Notre-Dame-des-Anges

modifier

Une maison de plaisance est construite au XVIIIe siècle, probablement pour le docteur Salvat qui achète un domaine agricole qui compte un jardin, des bois, un verger et des champs. Le logis se compose alors de trois corps de bâtiment disposés en U autour d'une grande cour centrale. En 1889, la maison accueille, grâce au don de Mme de Sambucy et de M. du Bourg, l'orphelinat Notre-Dame des Anges, dirigé par la congrégation des sœurs de la Sainte-Famille d'Amiens[N 1]. Par la suite, l'orphelinat devient un établissement d'enseignement privé, regroupant une école maternelle et une école élémentaire sous le nom de Notre-Dame-des-Anges[4]. En 1999, elle est confiée à la fondation des Apprentis d'Auteuil.

L'édifice se développe selon un plan en U, entre cour et jardin. Le corps de bâtiment principal est précédé par une terrasse fermée par un garde-corps à laquelle monte un escalier droit. Il se compose d'un pavillon qui s'élève sur deux niveaux. Au rez-de-chaussée, la porte d'entrée centrale a un encadrement en brique et pierre alternée, et une clef sculptée. L'étage est couronné par un fronton triangulaire. Les deux ailes latérales comptent un rez-de-chaussée et sont surmontées par un niveau de comble[5].

Maisons

modifier
  • no  5-9 : maison Richard (XVIIIe – XIXe siècle)[6].
  • no  48 : maison (XVIIIe siècle)[7].
  • no  56 : maison (deuxième moitié du XVIIIe siècle)[8].
  • no  58 : maison (deuxième moitié du XVIIIe siècle)[9].
  • no  64 : ferme (deuxième quart du XIXe siècle)[10].

Œuvre publique

modifier

Personnalités

modifier

Notes et références

modifier
  1. La congrégation de la Sainte-Famille est fondée à Amiens en 1817 par Jeanne-Claude Jacoulet. En 1853, elles sont invitées à Toulouse par Jean-Marie Mioland, archevêque de Toulouse et ancien évêque d'Amiens.

Références

modifier

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier