Rue de Liège
La rue de Liège se situe dans les 8e et 9e arrondissements de Paris.
8e, 9e arrts Rue de Liège
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Situation | ||
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Arrondissements | 8e 9e |
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Quartiers | Europe Saint-Georges |
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Début | 39, rue de Clichy | |
Fin | Place de l'Europe | |
Morphologie | ||
Longueur | 400 m | |
Largeur | 12 à 15 m | |
Historique | ||
Création | 1826 | |
Dénomination | Arrêté du approuvé par le décret du | |
Ancien nom | Rue de Berlin | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 5603 | |
DGI | 5665 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
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Situation et accès
modifierElle commence au 39, rue de Clichy et se termine place de l'Europe et au 2, rue de Saint-Pétersbourg (8e).
Le quartier est desservi par la ligne 13 à la station Liège.
Historique et origine du nom
modifierLa voie fut ouverte, par ordonnance royale du , dans le cadre de l'aménagement du quartier de l'Europe sur les terrains des anciens jardins de Tivoli appartenant à Jonas-Philip Hagerman et Sylvain Mignon sous le nom de « rue de Berlin ». Elle fut d'abord tracée depuis la rue du Rocher jusqu'à la place de l'Europe et en direction de la rue d'Amsterdam, qu'elle atteignit effectivement en 1830 par prolongation sur des terrains appartenant à MM. Mallet, Guichard et Mellier[2]. Cette première partie a une largeur de 15 mètres.
La partie comprise entre la rue d'Amsterdam et la rue de Clichy dépendait du passage Grammont que ses propriétaires, Mallet et la veuve Debelle, furent autorisés par ordonnance royale du , à convertir en une rue de 12 mètres de largeur. Parmi les différentes charges imposées par l'ordonnance d'autorisation, les propriétaires eurent à démolir dans un délai de quatre ans les bâtiments situés au coin de la rue de Clichy, qui réduisaient la largeur de la nouvelle rue à 9,41 mètres.
La voie fut débaptisée en 1914 au début de la Première Guerre mondiale et renommée en hommage à la résistance héroïque des Liégeois face à l'invasion allemande lors de la bataille de Liège (5 au 16 août 1914). La station de métro Liège fut rebaptisée à la même époque.
Il faudra attendre l’année 2000 pour que Berlin réapparaisse, avec le square de Berlin, non pas dans la nomenclature des voies de Paris mais dans celle de ses espaces verts.
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La rue de Liège en 1914, après le changement de nom. On lit [BER]LIN sur la plaque en partie cachée par un volet ; et la nouvelle appellation figure sur un panneau de fortune.
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Plaque de rue de la rue de Liège.
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Armes de Liège sous l’Empire (le chef est celui des bonnes villes) : Liège était alors le chef-lieu d’un département français, le département de l’Ourthe (1795-1814).
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- Émile Boutmy vécut à un numéro inconnu de la rue à la fin de sa vie[3].
- No 3 : Shéhérazade, cabaret artistique parisien des années 1930[4].
- No 9 : siège de la Fédération française de rugby de 1995 à 2010[5].
- No 28 : immeuble construit en 1846 par Eugène Viollet-le-Duc pour Henry Courmont, chef du bureau des Monuments historiques. « Premier et célèbre exemple du rationalisme néo-gothique du jeune Viollet-le-Duc[6]. »
- No 31 : l'écrivain Georges Duhamel, qui a longtemps vécu dans le quartier de la montagne Sainte-Geneviève et rue Vauquelin en particulier, déménage en 1935 avec son épouse Blanche Albane à cette adresse qui restera son domicile parisien jusqu'à la fin de sa vie[7].
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No 9, siège de la FFR en 2007.
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No 28, l'immeuble Courmont en 2012.
Notes et références
modifier- Le Miroir, 23 août 1914, p. 14.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, Imprimerie de Vinchon, 1844-1849. p. 66.
- François Leblond et Renaud Leblond, Émile Boutmy, le père de Science Po, A. Carrière, (ISBN 978-2-84337-698-6)
- Livret édité par la Société de publicité commerciale et théâtrale, 46, rue de Provence, en trois langues et tiré à 24 000 exemplaires, maquette de Boris Bilinsky et photographies du studio Lipnitzky au 109, rue Saint-Honoré pour une soirée de bienfaisance, non paginé.
- « Centenaire FFR » [PDF], sur api.www.ffr.fr (consulté le ).
- Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.), Le Guide du patrimoine. Paris, Paris, Hachette, 1994, p. 277.
- J. J. Hueber, Correspondance François Mauriac – Georges Duhamel (1919-1966), Éditions Klincksieck, 1997, 286 p. (ISBN 2-252-03131-X), p. 60.
Annexes
modifierSources
modifier- Nomenclature officielle des voies publiques et privées [de Paris], préface de Jean Tiberi, Mairie de Paris, 9e édition, mars 1997, XXIV p. + 670 p. (ISBN 2-9511599-0-0).