Rue de Vesle

rue de la ville de Reims

Rue de Vesle
Image illustrative de l’article Rue de Vesle
Rue de Vesle en 1920 de l'angle Talleyrand vers l'ouest.
Situation
Coordonnées 49° 15′ 12″ nord, 4° 01′ 43″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Ville Reims
Quartier(s) quartier Centre-ville de Reims
Début Place Myron-Herrick
Fin Place de Stalingrad
Morphologie
Forme rectiligne
Longueur 700 m
Histoire
Création depuis l'antiquité
Géolocalisation sur la carte : Reims
(Voir situation sur carte : Reims)
Rue de Vesle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
(Voir situation sur carte : Grand Est)
Rue de Vesle

La rue de Vesle est une voie de la commune française de Reims, située au sein du département de la Marne, en région Grand Est.

Situation et accès modifier

La rue de Vesle appartient administrativement au quartier centre-ville de Reims et permet de joindre le cœur de la ville avec la rivière Vesle, elle est en légère descente.

Le tram rue de Vesle.

La voie est piétonne sur toute sa longueur depuis l'inauguration du tramway en . Au centre de la rue se trouve la station Vesle du tram A et B. C'est l'une des rues les plus animées du centre-ville de Reims.

Origine du nom modifier

Elle porte le nom de la Vesle, une rivière française, affluent de rive gauche de l'Aisne et qui traverse Reims.

Historique modifier

Cette voie, l'une des anciennes voies de Reims, est l'ancienne « rue de la Porte-aux-Ferrons », et couvre, une partie de l’emplacement du decumanus maximus, la rue principale gallo-romaine qui traverse la ville d'est en ouest[1]. Très largement détruite lors de la Première Guerre mondiale, elle ne conserve pas de bâtiments anciens, mais elle possède plusieurs immeubles art déco.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

  • Opéra de Reims.
  • En style art déco :
    • no 17 no 23 : immeuble d’angle, remarquable par la géométrie rigoureuse de l’Art-Déco raisonnable (entrepreneur Peyrot V) et architecte Charles Ragot.
    • no 33 no 45 : Galeries Lafayette. Grands magasins de Léon Lamaizière et son fils Marcel. Les combles d’origine coiffés de toits brisés en pavillon ont été détruits par un incendie en novembre 1932 puis rebâtis par Dufay-Lamy en 1933 avec des dômes à l’impériale[2].
    • no 65 no 73 : L'immeuble KodaK.
    • no 120 no 124 : Composition symétrique à 3 travées de l'architecte Léon Routhier[2].
  • no  : Portail de l'église Saint-Jacques qui fait objet d’une inscription au titre des monuments historiques [3].
  • Passage Saint-Jacques.
  • Galerie Condorcet.

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Jean-Yves Sureau, Les rues de Reims, mémoire de la ville, Reims, 2002, p376.
  • Michel Thibault, Memoire en images Reims, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2000.
  • Prosper Tarbé, Reims, essais historiques sur ses rues et ses monuments, Paris, Res Comédit, 1994.

Articles connexes modifier