Rue des Martyrs-de-la-Libération

rue de Toulouse, en France

La rue des Martyrs-de-la-Libération (en occitan : carrièra dels Martirs de la Liberacion) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue des Martyrs-de-la-Libération
Image illustrative de l’article Rue des Martyrs-de-la-Libération
La perspective de la rue des Martyrs-de-la-Libération.
Situation
Coordonnées 43° 35′ 30″ nord, 1° 27′ 21″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Quartier(s) Busca
Début no 7 allée Frédéric-Mistral
Fin no 15 rue du Japon
Morphologie
Longueur 453 m
Largeur 10 m
Odonymie
Anciens noms Rue Neuve-Monplaisir (vers 1870-1878)
Rue de Fourquevaux (1878-1910)
Rue Jean-Baptiste-Maignac (1910-1944)
Nom actuel 1944
Nom occitan Carrièra dels Martirs de la Liberacion
Histoire et patrimoine
Création vers 1870
Notice
Archives 315554464049
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue des Martyrs-de-la-Libération
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue des Martyrs-de-la-Libération

Situation et accès

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Description

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La rue des Martyrs-de-la-Libération est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier du Busca.

La chaussée compte une voie de circulation automobile, en sens unique entre l'allée Frédéric-Mistral et la rue Bégué-David, puis à double-sens entre la rue Bégué-David et la rue du Japon. Elle appartient à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable sur toute sa longueur.

Voies rencontrées

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La rue des Martyrs-de-la-Libération rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Allée Frédéric-Mistral
  2. Rue Bégué-David
  3. Rue André-Delieux
  4. Rue du Japon

Transports

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La rue des Martyrs-de-la-Libération n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle est cependant accessible, du côté des allées Frédéric-Mistral et Serge-Ravanel, par le Linéo L9 et le bus 44. Plus au nord, le Boulingrin est desservi par la ligne de bus 66.

Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse dans les rues voisines : les stations no 114 (8 boulevard Monplaisir), no 115 (8 allée des Demoiselles) et no 127 (1 rue Bégué-David).

Odonymie

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La rue des Martyrs-de-la-Libération a reçu ce nom en 1944, après la Libération de la ville, sur décision de la nouvelle municipalité issue de la Résistance. Elle comptait rendre hommage aux « martyrs de la Libération », les Résistants tués dans le combat pour la Libération, et particulièrement ceux qui avaient été torturés ou exécutés au siège de la Gestapo et de la SIPO-SD (actuel no 2)[1].

La rue, percée et aménagée vers 1870, avait reçu le nom de rue Neuve-Monplaisir, du nom du nouveau quartier qu'elle traversait – elle est d'ailleurs parallèle à la rue Monplaisir[2]. En 1878, elle prit le nom de rue de Fourquevaux : peut-être s'agit-il d'un hommage à Raymond de Rouer de Beccarie de Pavie (en) (1508-1574), baron de Fourquevaux, militaire, capitoul, ambassadeur en Espagne, puis gouverneur de Narbonne, né à Toulouse[3]. En 1910, on lui attribua le nom de rue Jean-Baptiste-Maignac, qu'elle conserva donc jusqu'en 1944[4],[5].

Histoire

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La SD allemand (la Gestapo) s'installe dans cette rue un temps, d'abord au numéro 15, puis au numéro 2. Le siège des auxiliaires français du SD était situé juste en face, à l'hôtel particulier Family, situé 1 rue Maignac.

Patrimoine et lieux d'intérêt

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Musée Georges-Labit

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no 43 : l'entrée du musée Georges-Labit.

Le musée Georges-Labit est un musée municipal consacré aux arts de l'Égypte antique et de l'Asie. En 1893, Georges Labit, voyageur, ethnologue et collectionneur, fait construire par l'architecte Jules Calbairac une villa qui permette d'accueillir les collections qu'il a rassemblées au cours de ses voyages. L'édifice est original pour l'utilisation d'un vocabulaire néo-mauresque dont l'exotisme satisfait les goûts esthétiques de Georges Labit. Rapidement, il ouvre son musée personnel à un public plus large. Après sa mort, son père Antoine Labit lègue la villa et les collections de son fils à la ville de Toulouse.

Immeubles et maisons

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Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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