Rue des Trois-Banquets

rue de Toulouse, en France

La rue des Trois-Banquets (en occitan : carrièra dels Tres Banquets) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue des Trois-Banquets
Image illustrative de l’article Rue des Trois-Banquets
La rue des Trois-Banquets.
Situation
Coordonnées 43° 35′ 58″ nord, 1° 26′ 54″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Saint-Étienne
Début no 5 rue Merlane
Fin no 41 rue Croix-Baragnon et no 8 place Saint-Étienne
Morphologie
Longueur 112 m
Largeur entre 3,5 et 9 m
Odonymie
Anciens noms Rue de Dame-Siurane ou Na-Siurane (fin du XIIIe – XVe siècle)
Rue des Petits-Bancs (milieu du XIVe siècle)
Rue Bel-Âge (1794)
Nom actuel fin du XIIIe siècle
Nom occitan Carrièra dels Tres Banquets
Histoire et patrimoine
Création avant le XIIIe siècle
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315556969640
Chalande 360
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue des Trois-Banquets
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue des Trois-Banquets

Situation et accès

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Description

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La rue des Trois-Banquets est une voie publique. Elle se trouve au cœur du quartier Saint-Étienne, dans le secteur 1 - Centre.

Longue de 112 mètres, d’orientation nord-sud, elle naît au carrefour de la rue Merlane. Particulièrement étroite, elle n'est large que de 4 mètres, sauf dans sa partie centrale où elle s'élargit à 9 mètres. Elle se termine en recevant la rue Croix-Baragnon, au débouché de la place Saint-Étienne.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la rue Croix-Baragnon vers la rue Merlane. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de bande ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées

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La rue des Trois-Banquets rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue Merlane
  2. Rue Croix-Baragnon (g)
  3. Place Saint-Étienne (d)

Odonymie

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Depuis la fin du XIIIe siècle, la rue des Trois-Banquets porte ce nom, ou bien des variations : rue des Trois-Bancs, rue des Petits-Bancs, etc. Cette appellation renvoie aux étals ou « petits bancs » (banquets en occitan) de bouchers qu'on y trouvait, aussi bien du côté de la rue Croix-Baragnon et de la place Saint-Étienne que de la rue Merlane[1],[2]. Il a également existé une rue des Banquets-Saint-Sernin (actuelle rue des Trois-Renards)[3], ainsi qu'une rue des Sept-Banquets (actuelle rue des Potiers)[4].

Entre les XIIIe et XVe siècles, la rue porta aussi le nom d'une femme, probablement propriétaire d'une maison de la rue, dame Siurane (dona ou na Siurana en occitan)[5]. En 1794, pendant la Révolution française, la rue fut aussi, quelque temps, renommée rue Bel-Âge, sans que cette appellation subsiste[1].

Histoire

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Moyen Âge et période moderne

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Au Moyen Âge, la rue des Trois-Banquets dépend du capitoulat de Saint-Étienne. Les maisons et les immeubles de cette rue ne sont alors que des dépendances des maisons qui donnent sur les deux rues voisines, la rue Tolosane et la rue des Nobles (actuelle rue Pierre-de-Fermat). Plusieurs abattoirs de bouchers (« affachadou » ou afachador en occitan) sont établis dans la rue, à l'angle de rue des Affachadous (actuelle rue Merlane) et à l'angle de la place Saint-Étienne – ce sont d'ailleurs les étals ou « petits bancs » de ces bouchers qui ont donné leur nom à la rue. La rue se trouve d'ailleurs au cœur d'un quartier de bouchers, qui ont leurs commerces dans les rues voisines, rue Merlane, rue Bouquières, rue et place Mage en particulier.

Au XVIe siècle, toute la partie sud de la rue appartient à la famille Malenfant : du côté est se trouvent les dépendances de leur hôtel particulier (actuel no 2), du côté ouest des granges (emplacement des actuels no 1 et 3). Au milieu de la rue, le côté est est occupé par l'hôtel Catel (actuel no 2 bis), tandis que le côté ouest est formé de granges et de jardins qui appartiennent également à la famille Catel (emplacement des actuels no 5 et 7).

Époque contemporaine

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Patrimoine et lieux d'intérêt

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Hôtels particuliers

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  • no  2 : hôtel de Malenfant (ou de Panat).
    L'hôtel particulier est construit probablement à la limite des XVIIe et XVIIIe siècles sur une vaste parcelle qui appartient depuis le milieu du XVIe siècle à une famille de parlementaires, les Malenfant – on retient particulièrement le nom de Pierre de Malenfant, juge-mage de Foix en 1679[6]. L'ensemble, entre cour et jardin, est disposé entre les rues des Trois-Banquets, Merlane (actuel no 7) et Pierre-de-Fermat (actuel no 5). Sur la rue des Trois-Banquets se trouve le jardin, fermé par un haut mur de clôture[7].

Immeubles

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  • no  3 : immeuble.
    Cet immeuble en corondage est construit au XVIIe ou au XVIIIe siècle. Sur la façade, le pan de bois est masqué par l'enduit. L'immeuble, large de trois travées, s'élève sur deux étages, séparés par des corniches en bois[13].
  • no  9 : immeuble (quatrième quart du XVIIIe siècle)[14].

Personnalité

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Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 12e série, tome I, Toulouse, 1926, p. 145-147.
  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).

Articles connexes

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Liens externes

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