Rue des Trois-Portes

rue de Paris, en France

La rue des Trois-Portes est une voie du quartier de la Sorbonne dans le 5e arrondissement de Paris.

5e arrt
Rue des Trois-Portes
Voir la photo.
Vue de la rue.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 5e
Quartier Sorbonne
Début 10, rue Frédéric-Sauton
Fin 13, rue de l'Hôtel-Colbert et 11, rue Lagrange
Morphologie
Longueur 76 m
Largeur m
Historique
Création 1202
Ancien nom Ruelle Augustin
Géocodification
Ville de Paris 9456
DGI 9464
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue des Trois-Portes
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Rue des Trois-Portes
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Situation et accès

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La rue des Trois-Portes est desservie à proximité par la ligne 10 à la station Maubert - Mutualité.

Origine du nom

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On croit qu'elle est nommée ainsi parce qu'il n'y avait originellement que trois maisons et donc trois portes.

Historique

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Ouverte en 1202 sur le clos Mauvoisin, elle est dénommée en 1300 et 1313 « rue des Trois-Portes ». Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue a Trois-Porte ».

En 1380, elle est désignée sous le nom de « ruelle Augustin » ou « ruelle Augustine », puis « ruelle des Trois-Portes » en raison des trois seules maisons qu'elle accueillait. Elle s'étendait alors jusqu'à la rue du Fouarre[1]. Sur son côté nord (numéros pairs), elle possède encore de nos jours des bâtisses très anciennes.

La rue des Trois-Portes formait l'une des limites du fief du clos de Garlande.

Au XIXe siècle, cette rue qui commençait place Maubert et finissait rue des Rats était située dans l'ancien 12e arrondissement de Paris.
Les numéros de la rue étaient rouges[2]. Le dernier numéro impair était le no 13 et le dernier numéro pair était le no 16.

Quelques vieilles maisons

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • Le no 10 de cette rue a longtemps été le siège de Hara-Kiri et Charlie Hebdo (de 1972 à 1981).
  • No 14 : au rez-de-chaussée, la niche creusée en façade est un vestige de l’éclairage public à l’huile du XVIIIe siècle. Chaque jour, l’allumeur de réverbères descendait la lampe pour changer la mèche, remplir le réservoir et l’allumer. Cette opération se faisait au moyen d’une manivelle dont la boîte de protection était placée dans la niche[3].

Références

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  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 575.
  2. Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris.
  3. Hélène Hatte et Valérie Rialland-Addach, Patrimoine insolite du Paris d'autrefois, Christine Bonneton, coll. « Guide insolite », (ISBN 978-2-86253-669-9)

Articles connexes

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