Rue du Gros-Gérard
La rue du Gros-Gérard est une rue de la commune de Lille, dans le département du Nord.
| Rue du Gros Gérard | |
 Entrée de la rue du Gros-Gérard vue de la rue Léonard-Danel | |
| Situation | |
|---|---|
| Coordonnées | 50° 38′ 19″ nord, 3° 03′ 15″ est |
| Pays |  France |
| Région | Hauts-de-France |
| Ville | Lille |
| Début | Rue Léonard-Danel |
| Fin | Rue de la Barre |
| Morphologie | |
| Type | rue |
| Forme | rectiligne |
| Longueur | 150 m |
| Largeur | 5 m |
| Histoire | |
| Création | 1670 |
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Situation et accès modifier
La rue relie la rue Léonard-Danel à la rue de la Barre. La cour du Beau Bouquet débouchait sur la rue du Gros-Gérard entre les numéros 14 et 16. Les accès de cette ancienne courée qui aboutissait rue Sainte-Catherine sont condamnés.
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Entrée de la cour du beau bouquet -
Plaque avec indication du 5ème arrondissement de la ville au cours de la première moitié du XIXe siècle
Origine du nom modifier
L’historien de Lille, Victor Derode ignore la signification du nom de la rue. Il mentionne que, sur des plans de 1671, elle est appelée rue de l'Esplanade[1].
Historique modifier
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La rue du Gros-Gérard est ouverte lors de l’agrandissement de la ville en 1670 vers la Citadelle suivant la conquête de Lille par Louis XIV, à l’emplacement de la partie sud de l’ancien rempart construit lors du troisième agrandissement de la ville vers 1370 englobant l’ancien faubourg de Weppes (quartier autour de l'église Sainte-Catherine) et de l’ancienne porte de la Barre reconstruite plus au sud. Le roi abandonnait aux adjudicataires des terrains de la rue les matériaux des tours et remparts détruits, à l’exception des grès[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier
La rue du Gros-Gérard est essentiellement résidentielle. La circulation sur une voie à sens unique bordée de deux étroits trottoirs est très modérée. Elle est bordée de deux petits anciens hôtels particuliers, de deux « maisons de second rang » construites vers 1700 lors de l’agrandissement de la ville, telles qu’il en existe dans les rues avoisinantes, à « frontispice » réglé par les architectes du roi afin d’embellir le paysage des rues par la régularité des façades (rez-de-chaussée à soubassement de grès, baies du rez-de-chaussée et étage entourées de cordons de pierre), celles-ci quelque peu dénaturées et de maisons du XIXe siècle. Plusieurs maisons ont été détruites, au numéro 12 pour agrandir la cour de l’école primaire Edouard-Branly dont l’entrée est située rue de la Barre, aux numéros 3 à 9 pour un parc de stationnement.
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N° 14, ancien hôtel particulier -
N° 23, ancien hôtel particulier -
N° 6-8 maisons de second rang
Références modifier
- Victor Derode, Histoire de Lille et de la Flandre wallonne, lille, Vanackère, , 411 p. (lire en ligne)
