Rue du Ranelagh

rue de Paris, France

16e arrt
Rue du Ranelagh
Voir la photo.
Rue du Ranelagh au niveau de la rue Davioud.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Muette
Début 106 avenue du Président-Kennedy
Fin 59 boulevard de Beauséjour
Morphologie
Longueur 1 135 m
Largeur 20 m
Historique
Création 1824
Dénomination 1824
Géocodification
Ville de Paris 8043
DGI 8029
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue du Ranelagh
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue du Ranelagh
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue du Ranelagh est une voie du 16e arrondissement de Paris.

Situation et accès modifier

Longue de 1 135 mètres, elle commence avenue du Président-Kennedy et finit boulevard de Beauséjour[1].

La rue du Ranelagh est desservie à proximité par la ligne C du RER à la gare de l'avenue du Président-Kennedy et par la ligne 9 à la station Ranelagh.

Origine du nom modifier

Elle porte ce nom car elle aboutit près du jardin du Ranelagh (entreprise réalisée en 1877 par des prolongements successifs de la voie, qui n'aboutissait initialement pas au Ranelagh[1]). Elle ne doit pas être confondue avec l'avenue du Ranelagh, qui, elle, est située dans le jardin du même nom.

Le jardin est lui-même nommé d'après Lord Ranelagh (1641-1712), homme politique et diplomate irlandais.

Historique modifier

Lotissement du parc de Boulainvilliers.

La rue est tracée dans le domaine de Boulainvilliers, vendu en 1825 par son dernier propriétaire, M. Cabal, notaire à la société Roëhn qui démolit le château et lotit les terrains du parc pour créer le nouveau quartier de Boulainvilliers[2],[3].

Une première partie de la rue est ouverte sous sa dénomination actuelle en 1825 entre le quai de Passy et la rue de Boulainvilliers.

Elle est prolongée une première fois en 1838 jusqu'au chemin de la Briquetterie en bordure du hameau de Boulainvilliers créé à cette époque, puis en 1854 jusqu'à la rue de la Glacière en absorbant le sentier des Chenilles, par un décret du entre la rue de la Glacière et l'avenue Mozart en absorbant le sentier du Calvaire, enfin par un décret du entre l'avenue Mozart et le boulevard de Beauséjour[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h i j et k Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue du Ranelagh », p. 318.
  2. P. Chenevier, « Le château seigneurial de Passy », Bulletin de la société historique d'Auteuil et de Passy,‎ 2e  trimestre 1923 (lire en ligne).
  3. Luc Thomassin, Le 16e Arrondissement. Itinéraires d'histoire et d'architecture, Action artistique de la ville de Paris, 2000.
  4. Guillaume Apollinaire, Le Flâneur des deux rives, chapitre « Souvenir d’Auteuil », p. 5-20, éditions de la Sirène, 1918.
  5. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Hameau de Boulainvilliers », p. 217.
  6. Gianni Clerici, Suzanne Lenglen : la diva du tennis, éd. Rochevignes, 1984.
  7. « Paris 16e, 52 rue du Ranelagh, hôtel de M. Nozal (bâtiment détruit », Musée d'Orsay.
  8. a b c et d Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 340 à 432.
  9. .« Les affaires impliquant Gaston Flosse », L’Obs, 22 juillet 2009.
  10. a b et c Joëlle Bertaut, Permis de construire. Dépouillement du bulletin municipal de la ville de Paris entre 1882 et 1985, Archives départementales de Paris.
  11. « Une tentative de cambriolage chez M. François-Poncet, député », L’Écho de Paris, 27 août 1925, sur RetroNews.
  12. Bulletin de la Société d’études Hautes-Alpes, 1er janvier 1988, sur Gallica.
  13. « BRISSET Alice, Eugénie », Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social.
  14. Le Siècle, 18 décembre 1913, sur RetroNews.
  15. « 61, boulevard de Beauséjour (et 141, rue du Ranelagh) », sur pss-archi.eu.