Rue du Vieil-Hôpital (Nantes)
La rue du Vieil-Hôpital est une voie de Nantes, en France.
Rue du Vieil-Hôpital | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 53″ nord, 1° 33′ 18″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Rue de la Paix | |||
Fin | Allée Jean-Bart (cours des 50-Otages) | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | Moyen Âge | |||
Monuments | Immeuble classé | |||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Situation et accès
modifierSituée dans le centre-ville de Nantes, la rue du Vieil-Hôpital, qui relie la rue de la Paix à l'allée Jean-Bart (cours des 50-Otages), est pavée et fait partie de la zone piétonnière du Bouffay. Elle est rejointe par la rue de la Bléterie sur son côté nord, et longe la place Albert-Athimon.
Origine du nom
modifierLe nom de la voie vient de la présence, entre 1508 et 1655, du premier hôtel-Dieu de Nantes, appelé jusqu'en 1569 « hôpital Notre-Dame-de-Pitié »[1].
Historique
modifierLe premier hôpital de la ville (dit « Notre-Dame-de-Pitié »), fut situé jusqu'en 1499 quartier du Bouffay, « rue des Jacobins » (actuelle rue de l'Emery)[1]. Ce premier bâtiment est cédé au couvent des Jacobins[1] par la duchesse Anne de Bretagne, par échange de terrains[2]. Un nouvel hôpital est construit de 1503 à 1508, sous la direction de Guillaume Pâtissier[1]. Un pont, baptisé « Sainte-Catherine », est construit en 1504 dans le prolongement de la rue pour relier l'autre rive de l'Erdre (vers la place Sainte-Catherine) ; cet ouvrage a disparu en 1826. En 1516, une chapelle est construite dans l'enceinte de l'aumônerie[2]. L'établissement, qui conserve l'appellation « Notre-Dame-de-Pitié » à son ouverture[1]. L'aumônerie devient, en 1569, l'hôtel-Dieu de Nantes[1].
Un nouvel hôtel-Dieu est construit à partir de 1646 sur la prairie de la Madeleine, au sud de l'île Feydeau[2]. En 1655, le « Vieil-Hôpital », soumis aux crues le l'Erdre, est vendu par la ville[1].
Les derniers vestiges de l'aumônerie Notre-Dame-de-Pitié s'effondrent en 1973[3].
Après avoir occupé l'« hostellerie des Jacobins » entre 1979 et 2002, la commune libre du Bouffay, fondée en 1974, s'installe dans la rue du Vieil-Hôpital[4].
Voies secondaires
modifierPlace Albert-Athimon
modifierLa placette, située près de l'extrémité ouest de la rue du Vieil-Hôpital, porte, depuis , le nom de l'un fondateur de la « commune libre du Bouffay », dont il fut le « maire »[5],[6]. À cet endroit pousse un carré de vignes, objet de vendanges festives organisées par la « commune libre » depuis 1976, juste en face du siège actuel de l'association[7].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifierL'immeuble construit, entre 1772 et 1776, sur des plans de Jean-Baptiste Ceineray, au sud de l'angle formé avec l'allée Jean-Bart, est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1945[8]
Références
modifier- Pied 1906, p. 149.
- de Berranger 1975, p. 143.
- de Berranger 1975, p. 265.
- « Commune libre du Bouffay », sur nantes.tourisme, Nantes Métropole (consulté le ).
- « Albert Athimon », archives municipales de Nantes (consulté le ).
- « Le portail de la Commune Libre du Bouffay », sur communes-libres.fr (consulté le ).
- Olart 2009, p. 15.
- Notice no PA00108716, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 2 juin 2013.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Henri de Berranger, Évocation du vieux Nantes, Paris, Les Éditions de Minuit, (réimpr. 1994), 2e éd. (1re éd. 1960), 300 p. (ISBN 2-7073-0061-6, OCLC 312748431).
- Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3), p. 15.
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 149.