Rushup Edge

EP de Richard D. James sous le pseudonyme The Tuss

Rushup Edge est un album de The Tuss, un autre pseudonyme d'Aphex Twin, sorti le chez Rephlex Records.

Rushup Edge

Album de Richard D. James
Sortie
Durée 32:43
Genre IDM
Format 3×12", CD
Producteur Karen Tregaskin
Label Rephlex Records

Albums de Richard D. James

Rushup Edge
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Pitchfork 7,8/10 étoiles[1]
AllMusic 3,5/5 étoiles[2]
Pop Matters 7/10 étoiles[3]
Tiny Mix Tapes (en) 4/5 étoiles[4]

Contexte

modifier

En 2007, les médias spéculent sur un nouveau pseudonyme potentiel de Richard D. James, à la suite de la sortie successive d'un EP et d'un album sous l'alias The Tuss : Confederation Trough, en avril, puis Rushup Edge en juin. Ces deux sorties, parues sur le label Rephlex dont James est le cofondateur, sont créditées respectivement à Brian Tregaskin et Karen Tregaskin. Le Guardian et d'autres médias alimentent l'hypothèse selon laquelle The Tuss serait un pseudonyme de Richard D. James et énumèrent les éléments troublants : le fait que les œuvres soient éditées par le prestigieux éditeur Chrysalis (en) serait étonnant pour un artiste non confirmé[5] ; un titre de The Tuss a été identifié dans un live d'Aphex Twin en 2005 ; certains fans identifient dans les compositions le son d'un Yamaha GX1 (en), un synthétiseur analogique extrêmement rare et cher dont James possède un exemplaire. De plus, le terme « tuss » signifierait « érection » en argot des Cornouailles, région dans laquelle James a grandi[6]. L'appartenance à James du pseudonyme "The Tuss" est confirmée plusieurs années plus tard avec la sortie de Syro[7].

Caractéristiques musicales

modifier

Au moment de chroniquer l'album en 2007, Pitchfork note des ressemblances avec la série Analord, composée par James et sortie deux ans plus tôt. Rushup Edge est toutefois « moins attaché à l'orthodoxie ». Si, comme son prédécesseur, le son fait « encore vaguement référence à la fin des années 80 jusqu'au milieu des années 90 », le rythme le rapproche davantage du breakbeat et l'accent est moins porté sur la répétition[1]. Les deux premiers morceaux semblent se distinguer sur cet album, "Last Rushup 10" en particulier : c'est un morceau au développement imprévisible mais cette imprévisibilité ne paraît jamais artificielle[7].

L'édition vinyle de Rushup Edge occupe trois 12", avec un morceau sur chacune des six faces

CD/Vinyle
NoTitreDurée
1/A.Synthacon 96:21
2/B.Last Rushup 106:35
3/C.Shiz Ko E3:08
4/D.Rushup I Bank4:40
5/E.Death Fuck6:38
6/F.Goodbye Rute5:21
32:43

Références

modifier
  1. a et b (en) Mark Richardson, « Rushup Edge EP », sur pitchfork.com,
  2. (en) Ned Raggett, « AllMusic Review », sur allmusic.com (consulté le )
  3. (en) Tim O'Neil, « The Tuss: Rushup Edge », sur popmatters.com,
  4. (en) Split Foster, « The Tuss - Rushup Edge - Music Review », sur tinymixtapes.com (consulté le )
  5. (en) Benjamin Phelan, « Ghost in the Machine » [archive], sur villagevoice.com,
  6. (en) Louis Pattison, « Dancing in the dark », sur theguardian.com,
  7. a et b (en) Marc Hogan, « Selected Aughties Works: The 5 Best Tracks From Aphex Twin's Quiet Period », sur pitchfork.com,