Sébastien Vial, né le à Antibes (Alpes-Maritimes), mort le à Ocaña (Espagne), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Sébastien Vial
Sébastien Vial

Naissance
Antibes (Alpes-Maritimes)
Décès (à 35 ans)
Ocaña (Espagne)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 17921809
Distinctions Baron de l’Empire
Chevalier de la Légion d’honneur

États de service

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Il entre en service le , comme sous-lieutenant au 26e régiment d’infanterie, il passe lieutenant le suivant, et il fait les campagnes de 1792 à l’an II en Corse.

Le , il devient aide de camp du général Casabianca, alors employé à l’armée d’Italie, et le , il est nommé adjoint aux adjudants-généraux. Le , il reçoit son brevet de capitaine au 2e régiment de cavalerie, mais il continue à servir en tant qu’adjoint aux adjudants-généraux. Le , il est affecté comme aide de camp de son cousin le général Vial, qu’il suit à l’armée d’Orient. Blessé lors du siège de Saint-Jean-d’Acre, il obtient le , le grade de chef d’escadron.

De retour en France le , il passe avec son grade le , dans le 5e régiment de cavalerie, et le , il est nommé major du 4e régiment de dragons. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

Affecté avec son corps dans la 15e division militaire, il reste au dépôt de celui-ci, jusqu’à l’an XIV. Le , il est promu colonel du 16e régiment de dragons, et en 1808, il sert à l’armée d’Espagne. Il est créé baron de l’Empire le . Il est tué le , à la bataille d'Ocaña, alors qu’il commande la 2e demi-brigade de la division Milhaud.

Famille

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Il est cousin germain avec les généraux :

Dotation

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  • Dotation de 4 000 francs de rente annuelle sur les biens réservés en Westphalie le .

Armoiries

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Figure Nom du baron et blasonnement


Armes du baron Sébastien Vial et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , chevalier de la Légion d'honneur

Écartelé ; le premier contre écartelé au premier d'argent aux trois étoiles d'azur posées en fasce, au deuxième de gueules au lion d'or passant ; au troisième d'azur à la croix ancrée d'argent ; au quatrième d'or aux deux pals d'azur ; le second des barons militaires ; le troisième d'argent, plein, le quatrième d'or au palmier de sinople arracher. Livrées : les couleurs de l'écu ; le verd dans les bordures seulement.

Sources

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  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 426.
  • « La noblesse d’Empire » (consulté le )
  • Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 363.
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 75.
  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne)
  • Thierry Guillo, Antibes sous le directoire, le consulat et l'empire, Presses Universitaires du Septentrion, , p. 339.