Le séisme de 1896 de Sanriku (japonais : 明治三陸地震) est un tremblement de terre qui s'est produit au large de la Préfecture d'Iwate le 15 juin 1896[1]. La magnitude était de 8,2[2]. Comme la secousse du tremblement de terre était faible, il n'y avait presque aucun dommage causé par la secousse. Cependant, le tremblement de terre a provoqué un énorme tsunami et causé d'énormes dégâts[3]. Le tsunami a tué plus de 20 000 personnes.
À travers ses reportages, la globe-trotteuse Eliza Ruhamah Scidmore fait découvrir au public américain le mot japonais tsunami[4] : dans un article du National Geographic Magazine, elle décrit la vague de 24 à 38 mètres (soit un bâtiment de 12 étages) qui balaye Sanriku le 15 juin 1896[5]. Le tsunami touche la côte est du Japon, fait 22 000 morts, blesse grièvement 5 000 personnes et détruit de nombreux villages et villes[6]. Le terme anglais utilisé, « tidal wave (raz-de-marée) », met alors simplement l'accent sur le caractère extrême d'une marée[5]. Cette dernière étant issue de l'action de la Lune et du Soleil et non de l'activité sous-marine, le mot japonais est peu à peu adopté dans le vocabulaire scientifique anglais[5].
↑ ab et cJulyan H.E Cartwright et Hisami Nakamura, « Tsunami: a history of the term and of scientific understanding of the phenomenon in Japanese and Western culture », Notes and Records of the Royal Society, vol. 62, no 2, , p. 151–166 (DOI10.1098/rsnr.2007.0038, lire en ligne, consulté le )