Séléniure de cuivre(I)
Le séléniure de cuivre(I) est le séléniure de cuivre dans lequel le cuivre a le nombre d'oxydation +I, de formule théorique Cu2Se mais souvent non stœchiométrique (formule Cu2-xSe, où x est l'écart à la stœchiométrie)[3]. Il s'agit d'un matériau semi-conducteur[4]. Il est souvent produit sous forme de nanoparticules[5],[6],[7].
Séléniure de cuivre(I) | |||
Identification | |||
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No CAS | |||
No ECHA | 100.039.799 | ||
No CE | 243-796-7 | ||
PubChem | 6914519 | ||
SMILES | |||
InChI | |||
Apparence | solide bleu foncé à noir | ||
Propriétés chimiques | |||
Formule | Cu2Se |
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Masse molaire[1] | 206,05 ± 0,04 g/mol Cu 61,68 %, Se 38,32 %, |
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Propriétés physiques | |||
T° fusion | 1 113 °C[réf. nécessaire] | ||
Masse volumique | 6,84 g·cm-3 à 25 °C[2] 6,749 g·cm-3 à 20 °C[réf. nécessaire] |
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Précautions | |||
SGH[2] | |||
H301, H331, H373, H410, P261, P273, P311, P301+P310 et P501 |
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Transport[2] | |||
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |||
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Le séléniure de cuivre est formé lors de certains traitements de bleuissage des aciers. Il a été étudié dans le cadre de traitements potentiels du cancer du côlon[6].
Occurrence naturelle
modifierLes séléniures de cuivre sont les minéraux de sélénium les plus communs. CuSe correspond au minéral klockmannite[8], tandis que Cu2Se existe sous deux polymorphes, la berzélianite[9] (cubique, la plus répandue) et la bellidoïte (tétragonale). Il existe d'autres séléniures naturels de cuivre, dont l'umangite, Cu3Se2 et l'athabascaïte, Cu5Se4[10].
Notes et références
modifier- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- Fiche Sigma-Aldrich du composé Copper(I) selenide Green Alternative 99.95% trace metals basis, consultée le 22 mai 2017.
- (en) M. Dhanam, P. K. Manoj et Rajeev R. Prabhu, « High-temperature conductivity in chemical bath deposited copper selenide thin films », Journal of Crystal Growth, vol. 280, nos 3-4, , p. 425-435 (DOI 10.1016/j.jcrysgro.2005.01.111, Bibcode 2005JCrGr.280..425D, lire en ligne)
- (en) I. A. Ezenwa, N. A. Okereke et L. N. Okoli, « Optical Properties of Copper Selenide Thin Film », International Research Journal of Engineering Science, Technology and Innovation (IRJESTI), vol. 2, no 5, , p. 82-87 (DOI 10.14303/irjesti.2013.042)
- (en) Guanjun Xiao, Jiajia Ning, Zhaoyang Liu, Yongming Sui, Yingnan Wang, Qingfeng Dong, Wenjing Tian, Bingbing Liu, Guangtian Zou et Bo Zou, « Solution synthesis of copper selenide nanocrystals and their electrical transport properties », CrystEngComm, vol. 14, no 6, , p. 2139-2144 (DOI 10.1039/C2CE06270D, lire en ligne)
- (en) Colin M. Hessel, Varun P. Pattani, Michael Rasch, Matthew G. Panthani, Bonil Koo, James W. Tunnell et Brian A. Korgel, « Copper Selenide Nanocrystals for Photothermal Therapy », Nano Letters, vol. 11, no 6, , p. 2560-2566 (PMID 21553924, PMCID 3111000, DOI 10.1021/nl201400z, lire en ligne)
- (en) D. Patidar et N. S. Saxena, « Characterization of single phase copper selenide nanoparticles and their growth mechanism », Journal of Crystal Growth, vol. 343, no 1, , p. 68-72 (DOI 10.1016/j.jcrysgro.2012.01.026, Bibcode 2012JCrGr.343...68P, lire en ligne)
- (en) L. G. Berry, « The crystal structure of covellite, cuse and klockmannite, cuse », American Mineralogist, vol. 39, nos 5–6, , p. 504–509 (lire en ligne)
- (en) D. C. Harris, L. J. Cabri et E. J. Murray, « An occurrence of a sulphur-bearing berzelianite », The Canadian Mineralogist, , p. 737–740 (lire en ligne)
- (en) D. C. Harris, L. J. Cabri et S. Kaiman, « Athabascaite: A New Copper Selenide Mineral from Martin Lake, Saskatchewan », The Canadian Mineralogist, vol. 10, no 2, , p. 207–215 (lire en ligne)
Liens externes
modifier- (en) « Copper(I) Selenide », sur American Elements (consulté le )