Sérères
Description de cette image, également commentée ci-après
Veillée culturelle sérère au Sénégal.

Populations importantes par région
Population totale Plus de 1,8 million. (2007)[1]
Autres
Langues Sérère et Cangin
Religions Religion sérère, islam, catholicisme

Les Sérères (ou « Serer », « Sereer », « Serere » et « Seereer » ) sont un peuple d'Afrique de l'Ouest, surtout présent au centre-ouest du Sénégal, du sud de la région de Dakar jusqu'à la frontière gambienne.

Ils forment, en nombre, la troisième ethnie du Sénégal, après les Wolofs et les Peuls ; environ un Sénégalais sur six est d'origine sérère[2]. Quelques groupes sérères sont également présents en Gambie et en Mauritanie[3],[4],[5]. Les Sérères constituent l'une des plus anciennes populations de la Sénégambie[6],[7].

Ethnonymie modifier

Selon Cheikh Anta Diop et Paul Pierret, le mot serer vient de l'égyptien ancien qui signifie « celui qui trace les contours des temples ». Pour d'autres, l'ethnonyme viendrait plutôt du mot égyptien Sa-Re ou Sa-ra, qui signifie « le fils du démiurge », le Dieu Ra ou Re dans l'Égypte et la Nubie antique[8],[9],[10],[11],[12]. D'autres historiens tels que R. G. Schuh ont réfuté la thèse de Diop[13]. Cependant, de nombreux historiens, linguistes et archéologues, tels que Issa Laye Thiaw, Henry Gravrand, ou Charles Becker, s'accordent à penser que le mot « sérère » – qui s'applique aux personnes mais aussi à la langue, la culture, la tradition – est ancien et sacré[14].

Histoire modifier

La civilisation sérère : cercles mégalithiques de Sénégambie[15]
L'Ouest subsaharienne montagnardes boisées xériques[15].
La civilisation Sérère: Le préhistorien Henri Lhote à côté de gravures rupestres en Mauritanie[15].

Histoire ancienne modifier

Selon des sources historiques et archéologiques, il est convenu que les Sérères occupent toutes les régions du Sénégal (y compris la région de Sénégambie)[16],[15]. Ils figurent parmi les plus anciens habitants de la région de Sénégambie[17]. Comme d'autres cultures, les Sérères ont aussi une culture de nommer les choses qu'ils ont créées à partir de rien[pas clair], et qui s'étend à des noms de lieux. Plusieurs site de Sénégambie, comme Diamniadio, Diokoul, etc. portent encore des noms sérères[14].

La préhistoire et l'histoire ancienne des Sérères a été abondamment étudiée et documentée au fil des ans. La majeure partie des données provient de découvertes archéologiques et de la tradition enracinée dans la religion sérère[16],[15].

Plusieurs vestiges se rapportant à la préhistoire et à l'histoire ancienne ont été trouvés dans les pays sérères. La plupart d'entre eux donnent des informations sur les origines des familles, les villages et les royaumes. Certains comportent de l'or, de l'argent et des métaux[16],[18]. Des mégalithes de latérite sculptés et dressés en structures circulaires ont également été découverts[16].

Période médiévale modifier

L'histoire du peuple sérère à l'époque médiévale est en partie caractérisée par sa résistance à l'islamisation, puis, plus tard, à la wolofization à partir du XIe siècle pendant le mouvement Almoravide (résistance qui touche surtout les Sérères du Tekrour)[19],[20], puis plus tard encore au mouvement marabout du XIXe siècle de la Sénégambie[21]. Alors que les anciennes dynasties sérères patrilinéaire continuent, la dynastie matrilinéaire du Wagadou est remplacée par la dynastie matrilinéaire Guelwar au XIVe siècle[22].

Avant le changement de nom du royaume du Sine durant le XIVe siècle[23],[24], la zone du Sine a été peuplée par les Sérères du royaume de Tekrour aujourd'hui appelé le Fouta-Toro ainsi que par le peuple Sérère autochtone qui y a résidé pendant des millénaires[19],[25]. Étant parmi les plus anciens habitants de la région de Sénégambie à laquelle appartenait Tekrour[17],[25], ils ont construit une civilisation millénaire, mis en place des dynasties royales et politiques et des cadres juridiques ainsi qu'une caste sacerdotale qui régit l'organisation religieuse de la région[26]. ` Selon certains, en Tekrour, ce qui allait devenir le Fuuta Toro, ils faisaient également partie des sulbalƃe (cuballo au singulier), la classe noble[27].[pas clair]

Au XIe siècle, la population Sérères du Tekrour s'oppose à l'armée de la coalition musulmane (composé des Almoravides et des Toucouleurs convertis à l'Islam[28],[29],[30]) afin de préserver leur religion sérère plutôt que d'adopter l'islam. Bien que la religion ait été un facteur, ces guerres ont aussi des dimensions politiques et économiques. L’aristocratie sérère Lamanique essaie également de préserver son pouvoir économique et politique. Bien que victorieux, dans certaines batailles, ils sont finalement vaincus par l'armée musulmane [31],[32]. Abu Bakr Ibn Omar, chef des Almoravides, lance un djihad dans la région. Il bat le roi sérère Ama Gôdô Maat en novembre 1087 et le tue par une flèche empoisonnée[33],[34],[20],[35],[36].

En 1446, un navire affrété par le marchand d'esclaves portugais Nuno Tristão tente d'aborder en pays sérère pour s'en procurer. Il n'y a aucun survivant parmi les passagers adultes du navire ; en effet, tous sont tués par des flèches empoisonnées sérères et seuls cinq jeunes Portugais survivent[37],[38].

Royaumes sérères modifier

Maad a Sinig Ama Diouf Gnilane Faye Diouf, roi du Sine de c. 1825 à 1853[39].

Les royaumes précoloniaux sérères comprenaient le royaume du Sine et le royaume du Saloum[23]. Le royaume du Baol fut aussi gouverné par les Sérères pendant plusieurs siècles avant l'arrivée au pouvoir de la dynastie des Fall, soit avant 1549. Auparavant le Baol était gouverné par la famille paternelle Diouf ainsi que par la lignée maternelle du Wagadou — des membres des familles royales de l'empire du Ghana qui se marièrent dans l'aristocratie sérère[40]. Les familles royales sérères contractèrent également des mariages dans les autres royaumes sénégambiens. Ils fournirent notamment des héritiers aux trônes du Djolof, du Baol, du Walo et du Cayor[41],[42],[43]. Les royaumes du Sine et du Saloum faisaient partie — de leur plein gré — de l'empire du Djolof[17], créé au XIVe siècle[17]. L'empire du Djolof était une confédération volontaire[44]. Après la bataille de Danki en 1549, les royaumes sérères rejetèrent le joug du Djolof et retrouvèrent leur indépendance[45].

Les Sérères font partie, avec d'autres ethnies, des ancêtres des Wolofs. Ndiadiane N'diaye, fondateur de l'empire du Djolof et ancêtre des Wolofs d'après la tradition orale, reçut son nom, N'diaye, des Sérères. Les Lébous et Toucouleurs sont également descendants des Sérères[46],[47],[48],[49].

Société modifier

Epée fabriquée par les Sérères, Sénégal

Activités modifier

Traditionnellement, les Sérères sont des pêcheurs et des agriculteurs qui font accessoirement de l'élevage[50]. Ils sont aussi propriétaires de terres, sur lesquelles ils veillent jalousement[51]. Aujourd'hui, les Sérères exercent leurs activités professionnelles dans des secteurs d'activités aussi variés que la politique, le commerce, la médecine, la musique, le sport ou la littérature[52],[53].

Dans les années 1950, à la fin du régime colonial, les experts français critiquent les modèles ouolof et mouride, jugés trop destructeurs pour les sols agricoles, et proposent, en modèle de référence d'agriculture intensive vertueuse, l'agriculture sérère.

Distribution des groupes sérères modifier

Les Sérères du Cayor – présents dans la province du Diander – et ceux du Baol sont les Safen, les Ndut, les Laalaa et les Nones. Ceux du Sine-Saloum sont les Sérères Sine. Les Sérères Niominka pratiquent la pêche dans le delta du Saloum[54],[2].

Stratification sociale modifier

La société sérère était stratifiée en castes.

La famille royale se situait au sommet de la hiérarchie. Généralement, un prince ne peut devenir un roi (« Maad », aussi : Maad a Sinig et Maad Saloum, roi du Sine et du Saloum, respectivement) que s'il est en mesure de justifier d'une ascendance royale à la fois sur ses lignées maternelle et paternelle. Autrement dit, il doit être un membre de la dynastie régnant Guelwar maternelle et un membre de l'ancien Sérères paternelle clans nobles (par exemple Diouf, Faye, etc.) Ces princes étaient appelés pino maad qui signifie « fils de rois ».

Il y a ensuite les cavaliers.

Après les cavaliers viennent les hommes libres qu'on appelle diambours, puis les badolos, que l'on définit comme ceux qui ne possèdent personne et que personne ne possède.

Il y a des castes typiquement sérères comme les law qui sont des bouffons, les sagnite qui sont des bouffons grossiers et les naar no maad (aussi bissit - clown) ou maures du roi.

Les griots (paar en sérère) sont la mémoire de la société et sont aussi les tisserands.

Pour les forgerons, même s'il y en a parmi eux des Sérères, ils sont en majorité des Wolofs, beaucoup d'entre eux étant parfois d'ascendance Toucouleur, ce sont les nyenyo. D'ailleurs chez les Sérères, il arrive qu'on utilise le mot « forgeron » pour désigner un Wolof.

Les woudés, qui travaillent le cuir, et les potiers sont de la caste des nyenyo. Quant aux laobés, artisans du bois, ce sont des Peuls.

Au bas de l'échelle se trouvent ceux qu'on possède, les captifs, on les appelle fad (essentiellement capturé par des guerres)[55],[56].

À l'origine, le lamane – et sa famille – se situait au sommet de la hiérarchie. Maître de la terre, il était assisté par les chefs de village. Il n'y avait pas de caste d'artisans, car chaque famille produisait ses propres produits artisanaux. On pouvait donc considérer que la société sérère était égalitaire[57],[58].

Culture et tradition modifier

Par rapport aux autres ethnies sénégalaises, la société sérère se distingue par son originalité, à la manière des Diolas.

Costumes et coiffures modifier

Les hommes sérères, étaient bardés de talismans, et ils portaient le chapeau conique. Pendant la période des labeurs ils s'habillaient d'habits sobres pouvant aller jusqu'aux haillons, leurs habits de fête restent le tiawali ou Naff (Serr en wolof :pagne tissé). Ce dernier est généralement tissé par les hommes Sérères. Il est censé porter chance à ceux qui le portent. Les mariages sont généralement arrangés.

Les hommes sérères portaient autrefois les cheveux tressés, des coiffures totémiques, liées aux totems de chaque clan. Durant la période qui précédait la circoncision, les jeunes garçons portaient le ndjumbal, une coiffure de tresses. L'expansion de l'islam a fait disparaître ces pratiques en Sénégambie, à la première moitié du XXe siècle.

Les femmes étaient vêtues d'un pagne et d'un boubou bleu indigo à rayures noires, ainsi que d'un foulard noué sur la tête de façon artistique, le Kool (moussor en wolof) , avec des coiffures complexes. Elles se paraient de différents bijoux d'or ou d'argent, ainsi que de pièces de monnaie qu'elles attachaient à leurs cheveux. Elles avaient également des anneaux d'or ou d'argent aux chevilles. Elles avaient les lèvres et les gencives tatouées. Ce sont les femmes peules Laobés qui pratiquaient le tatouage aux jeunes femmes sérères vers l'âge de 15 ans.

Alimentation modifier

La nourriture principale des Sérères est le Saathie (chereh en wolof, lathiri en poular ), c'est-à-dire la semoule de mil cuite à la vapeur. Ils en contrôlent toutes les étapes, de la production à la préparation. D'autres groupes ethniques, ou les Sérères eux-mêmes, l'achètent généralement aux femmes sérères sur les marchés, ou leur demandent de le préparer à l'occasion des grands évènements. Le Saathie peut s'accommoder de différentes manières. Il peut être consommé avec du lait fermenté ou de la crème et du sucre en guise de céréales au petit-déjeuner ou être préparé exactement comme un couscous classique.

Habitat traditionnel modifier

Village sérère (phot. François-Edmond Fortier)

Les cases sérères sont rondes ou carrées et très spacieuses.

Fêtes et cérémonies modifier

Le jour de repos chez les Sérères est le lundi, mais certaines activités culturelles sont aussi prohibées le jeudi. Chez les Sérères les cérémonies traditionnelles sont nombreuses (voir aussi religion sérère) :

  • le ndut, célébration de l'initiation qui marque le passage à l'âge adulte, après la circoncision des garçons ;
  • le mariage qui comprend le ndut des femmes ;
  • le mboye, les funérailles ; lorsqu'un ancien meurt, on bat le gamba sacré, une grosse calebasse creusée d'une petite ouverture. Suivent les insignes funéraires traditionnels qui accompagneront le défunt dans l'au-delà[59] ;
  • le khoy, est la cérémonie annuelle des grands maîtres spirituels (Saltigué) ;
  • le Ndiom ,cérémonie de lutte, où plusieurs lutteurs se réunissent en général après les récoltes ;
  • le Nguèl, célébré la veille ou le lendemain des èvènements heureux comme le mariage

Les Sérères sont à l'origine de la lutte sénégalaise[60].

Musique modifier

Un junjung, tambour de guerre du royaume du Sine (XIXe siècle)[61]

La diva sérère Yandé Codou Sène, qui était la griotte de l'ancien président Senghor, était versée dans le tassu. La plupart des artistes sénégalais et gambiens l'utilisent dans leurs chansons, même parmi la jeune génération, comme Baay Bia. La légende de la musique sénégalaise Youssou N'Dour, qui est aussi un Sérère, utilise le tassu dans plusieurs de ses chansons[62].

Parenté à plaisanterie (kalir) modifier

Les Sérères et les Toucouleurs sont unis par un lien de cousinage appelé parenté à plaisanterie, qui leur permet de se critiquer, mais les oblige aussi à l'entraide et au respect mutuel. Les Sérères appellent ce lien de cousinage le kalir, ou massir. Ce lien est dû au fait que les Sérères sont apparentés aux Toucouleurs, à travers un lien relativement ancien. Plusieurs légendes expliquent ce cousinage[63]. Les Sérères entretiennent également le même lien de cousinage avec les Diolas de Casamance avec qui ils ont également une parenté très ancienne[64]. Chez les Sérères ce même type de lien existe entre les patronymes, par exemple entre les Diouf et les Faye.

Données démographiques modifier

Famille sérère du Sénégal (Afrique-Occidentale française).

On trouve les Sérères surtout au Sénégal (dans les anciennes régions du Baol, du Sine, du Saloum) et en Gambie, qui a été une colonie du royaume du Saloum. Beaucoup vivent à l'étranger.

Estimation par pays

pays population
Sénégal 1 840 712[65]
Gambie 31 900[4]
Mauritanie 3 500[66]

Données antérieures modifier

Même si les méthodologies ont été différentes, plusieurs enquêtes permettent de tenter une évaluation du nombre de Sérères au Sénégal. En 1921, un recensement en dénombre 199 746[67], soit 19,35 % de la population totale. Pour 1948, un annuaire de l'AOF estime leur nombre à 273 500, soit 13,92 %[68]. Des estimations de 1960 portent leur nombre à 595 000[69], soit 19,1 %. Au recensement de 1976, les Sérères sont 716 919[70], soit 14,3 %. À celui de 1988 ils sont 1 000 650[71], soit 14,8 %.

Langues sérères modifier

Le sérère (sereer siin) est une langue qui a des liens avec la langue Peule, qui a la même racine, ainsi qu'avec la langue wolof qui lui a fait beaucoup d'emprunts. Il existe plusieurs dialectes sérères tels le sérère noon, le léhar (ou laala), le saafi et le ndut. Ces dialectes sont classés en tant que langues cangin. Il y a de claires similitudes lexicales entre les langues Cangin. Ils sont plus étroitement liés les uns aux autres qu'avec la norme Sereer Siin : les langues cangin ont une similarité lexicale de 22 % avec le sérère (une similarité lexicale de 85 % étant approximativement la ligne de démarcation entre dialectes et langues différentes). Il est convenu[Qui ?] cette énorme différence est due à la tendance migratoire des milliers d'années auparavant. À un moment[Quand ?], ils parlaient la même langue. Néanmoins, ils sont tous ethniquement Sérères. La langue sérère (Sereer Siin) est l'une des langues locales reconnues au Sénégal[2],[72],[16].

Patronymes modifier

Quelques patronymes sérères typiques sont : Diouf, Ngom, Faye, Sène, Sarr, Senghor, N'Dour, Diop, Dione ou Diome, Bop, Dior, Diong, Ndong, Tine, Gningue, Thiandoum, Diokh, Thiaw, N'Diaye, Gadio, Youm, Pouye, Sagne, Kontaye, Badiane, Dieng, Thiakane, Ndiaye, etc.

À cause des brassages ethniques, un patronyme sérère ne garantit pas que la personne qui le porte est totalement sérère. Ainsi des Sérères figurant parmi les ancêtres de Toucouleurs, il en résulte que beaucoup de ceux-ci portent des noms sérères[16].

Religions modifier

Case du génie fétiche à l'entrée d'un village.

Dans leur religion traditionnelle, les Sérères croient en un Dieu créateur, Roog ou Roog Sen, qui signifie Dieu omniscient et omnipotent. Le nom Dieu ou Roog, n'a pas de pluriel en serère, contrairement à la croyance populaire[réf. nécessaire]. « Roog » se prononce seulement au singulier. Les Sérères bénissent Roog directement. Ils peuvent aussi passer par les pangools symbolisés par des objets différents d'une famille à l'autre: pieds des arbres, fleuves, mer, pilon, etc. Dans ce dernier cas, les prières sont alors adressées aux ancêtres appelés Pangol, car ce sont les intermédiaires entre le monde des vivants et le divin. En effet, pour le Sérère resté fidèle à la spiritualité ancestrale, l'âme des ancêtres sanctifiés reste en interaction avec les vivants, depuis sa demeure divine. Les Pangol sont soit des personnages ayant marqué l'histoire du peuple, un roi/reine, ou un chef de village disparu, que toute la communauté célèbre, en rapport avec sa vie exemplaire sur terre et en parfaite adéquation avec les recommandations divines, ou bien un être cher disparu, que l'individu honore par respect. On rend hommage aux ancêtres par des prières mais aussi par des sacrifices, des chants, des festivités. Il y a aussi le totem animal, car chaque matriclan est lié à un animal ou à un végétal, son totem. La spiritualité sérère est marquée par l'ésotérisme, et pour devenir chef spirituel (Saltigué) l'impétrant doit être initié. Les hommes comme les femmes peuvent être initiés. Le Khoy ou « miiss », événement religieux réunissant les grands initiés Saltigué, consiste en une cérémonie annuelle, durant plusieurs jours, où les initiés, qui sont devins et guérisseurs, livrent leurs prédictions à la société, sur les phénomènes météorologiques, politiques, économiques[73],[74],[14].

Aujourd'hui beaucoup de Sérères sont chrétiens ou musulmans, mais ils sont souvent syncrétistes et pratiquent en parallèle leur religion ancestrale, c'est-à-dire qu'ils intègrent au christianisme ou à l'islam, les croyances traditionnelles, les rites ancestraux et croyances ayant été interdits par l'islam et le christianisme. Au Sénégal, ce syncrétisme s'observe aussi chez les Diolas.

Le mode d'ensevelissement sous tumulus est un mode traditionnel de sépulture chez les Sérères.

Le ndut est un rite de passage sérère[75].

Personnalités sérères modifier

Fatou Diome

Étant d'origine sérère on relève les personnalités suivantes.

Au Sénégal modifier

En Gambie modifier

Voir aussi modifier

Groupes sérères modifier

Royauté modifier

Royaumes modifier

Religion modifier

Groupes reliés modifier

Notes et références modifier

  1. Agence Nationale de Statistique et de la Démographie. Chiffres estimatifs pour 2007 au Sénégal seule.
  2. a b et c (en) Ethnologue.com, « Languages of Senegal »
  3. (en) Population sérère au Sénégal dans World Factbook de la CIA
  4. a et b (en) Ethnologue.com, « Languages of Gambia »
  5. (en)African Census Analysis Project (ACAP). University of Pennsylvania. Ethnic Diversity and Assimilation in Senegal: Evidence from the 1988 Census by Pierre Ngom, Aliou Gaye and Ibrahima Sarr. 2000) & (en) People-in-Country Profile, "Serer of Mauritania" - Joshua project"
  6. (fr) Henry Gravrand, La Civilisation Sérère - Pangool, Les Nouvelles éditions africaines du Sénégal, 1990, p. 77 (ISBN 2-7236-1055-1)
  7. (en) David P. Gamble & Linda K. Salmon with Alhaji Hassan Njie, People of The Gambia, vol. I, The Wolof with notes on the Serer and Lebou, San Francisco State University, 1985
  8. (en) Cheikh Anta Diop, The African origin of civilization: myth or reality, L. Hill, 1974, p. 198-199 (ISBN 1556520727)
  9. (fr) Cheikh Anta Diop, Nations nègres et culture : de l'antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l'Afrique noire d'aujourd'hui, 1954
  10. (fr) Cheikh Anta Diop, Parenté génétique de l'égyptien pharaonique et des langues négro-africaines: processus de sémitisation, Nouvelles éditions africaines, Dakar, 1977
  11. (en) Robert O. Collins (dir), Problems in African history, Prentice-Hall, 1968, p. 14-15 [1]
  12. (fr) Paul Pierret, Dictionnaire d'archéologie égyptienne, Imprimerie nationale, 1875, p. 198-199
  13. (en) Russell G. Schuh, The Use and Misuse of language in the study of African history, Ufahamu, 1997, 25(1), p. 36-81
  14. a b et c (fr) Issa Laye Thiaw, « La religiosité des Sereer, avant et pendant leur islamisation », Éthiopiques, no 54, vol. 7, 2e semestre 1991 [2]
  15. a b c d et e Gravrand, Henry: La Civilisation Sereer - Pangool. Les Nouvelles Éditions Africaines du Senegal. 1990. pp, 9, 20 & 77. (ISBN 2-7236-1055-1). De haut en bas: La première image de la Cercles mégalithiques de Sénégambie (mégalithes) qui se déroule du Sénégal toutes façon dont le vers Gambie et décrite par UNESCO :
    "la plus grande concentration des cercles de pierre vu partout dans le monde."
    Le site lui-même est considéré comme un lieu de sépulture antique. La deuxième image est en (aujourd'hui Mauritanie) voir Ouest subsaharienne montagnardes boisées xériques, Wiki en anglais : West Saharan montane xeric woodlands. La troisième image est art rupestre en Mauritanie moderne. Pour toutes les références d'image, y compris le Tasili, voir: Henry Gravrand. La Civilisation Sereer - Pangool. Les Nouvelles Éditions Africaines du Senegal. 1990. pp, 9, 20 & 77. (ISBN 2-7236-1055-1). Pour Sénégambie mégalithes voir aussi :
    • Becker, Charles, Vestiges historiques, témoins matériels du passé dans les pays sereer, CNRS-ORSTOM, 1993 [3]
  16. a b c d e et f Becker, Charles, Vestiges historiques, témoins matériels du passé dans les pays sereer, CNRS-ORSTOM, Dakar, 1993 [4]
  17. a b c et d (en) Stride, G.T. et C. Ifeka. Peoples and Empires of West Africa: West Africa in History 1000-1800, Nelson, 1971, p. 6
  18. (fr) Charles Becker et Victor Martin, « Rites de sépultures préislamiques au Sénégal et vestiges protohistoriques », Archives suisses d'anthropologie générale (Genève), 1982, tome 46, no 2, p. 261-293
  19. a et b (en) Mwakikagile, Godfrey, Ethnic Diversity and Integration in the Gambia: The Land, the People and the Culture, Continental Press, 2010, p. 224-225 (ISBN 9987932223)
  20. a et b (en) Dawda Faal, Peoples and empires of Senegambia: Senegambia in history, AD 1000-1900,Saul's Modern Printshop, 1991, p. 17
  21. (en) Martin A. Klein, Islam and Imperialism in Senegal. Sine-Saloum, 1847-1914, Edinburgh University Press, 1968, p. 62-93
  22. Pour les anciennes dynasties sérères patrilinéaire comme les Diouf ou Joof, etc., et la dynastie matrilinéaire du Wagadou, voir Clark, Andrew F. et Philips, Lucie Colvin, Historical Dictionary of Senegal, 1994. Pour les Guelwars, voir Alioune Sarr,« Histoire du Sine-Saloum. Introduction, bibliographie et Notes par Charles Becker », Bulletin de l'IFAN, tome 46, série B, n° 3-4, 1986-1987
  23. a et b (fr) Sarr, Alioune, « Histoire du Sine-Saloum. Introduction, bibliographie et Notes par Charles Becker », Bulletin de l'IFAN, tome 46, série B, nos 3-4, 1986-1987
  24. (fr) Gravrand, Henry, La Civilisation Sereer. Cosaan : les origines, NEA, Dakar, 1983
  25. a et b Gambian Studies No. 17. People of The Gambia. I. The Wolof with notes on the Serer and Lebou. David P. Gamble & Linda K. Salmon with Alhaji Hassan Njie. San Francisco 1985
  26. (fr) Gravrand, La Civilisation Sereer-Pangool, op. cit., p. 9, 22 et 77
  27. (fr) Kane, Oumar, La première hégémonie peule : le Fuuta Tooro de Koli Tengella à Almaami Abdul, Karthala, p. 282 (ISBN 284586521X)
  28. (en) Willie F. Page, Encyclopedia of African history and culture: African kingdoms (500 to 1500), vol. 2, Facts on File, 2001, p. 676 (ISBN 0816044724)
  29. (en) Thomas Streissguth. Senegal in Pictures, Twenty-First Century Books, 2009, p. 23 (ISBN 1575059517)
  30. Willi F. Page, Volume 2, p209
  31. (en) Godfrey Mwakikagile, Ethnic Diversity and Integration in the Gambia: The Land, the People and the Culture, p. 224 (ISBN 9987932223)
  32. (en) Katharina Kane, The Gambia and Senegal, Lonely Planet, 2009, p. 44 (ISBN 174104829X)
  33. (fr) Gravrand, La Civilisation Sereer, Pangool, op. cit., p. 13
  34. (en) Roland Oliver, John Donnelly Fage, G. N. Sanderson, The Cambridge History of Africa, Cambridge University Press, 1985, p. 214 (ISBN 0521228034)
  35. (fr) Marcel Mahawa Diouf, Lances mâles : Léopold Sédar Senghor et les traditions sérères, Centre d'études linguistiques et historiques par tradition orale, Niamey, 1996, p. 54.
  36. Ibn Abi Zar, p89
  37. (en) P. E. H. Hair, « The Use of African Languages in Afro-European contacts in Guinea : 1440-1560 », in Sierra Leone Language Review, no 5, 1966, p. 13 [5]
  38. (pt) A. Teixera da Mota, « A descoberta da Guiné », Boletim cultural da Guiné Portuguesa, 1946, vol. 1 (1), p.11-68 ; (2), p. 273-326 ; (3), p. 457-509
  39. Roi du Sine, de la Maison Royale de Semou Ndiké Diouf. C'est l'un des rares rois de Sénégambie immortalisés dans un portrait. Aquarelle de l'abbé Boilat dans Esquisses sénégalaises, 1850
  40. (en) Andrew F. Clark et Lucie Colvin Philips, Historical Dictionary of Senegal, 1994 (2 e éd.)
  41. (fr) Oumar Ndiaye Leyti, Le Djoloff et ses bourba, Nouvelles éditions africaines, 1981, 110 p.
  42. (en) Samba Diop, « The Wolof Epic: From Spoken Word to Written Text », Research in African Literatures, 2006, 37, 3, p. 120-132
  43. (fr) Amadou Wade, « Chronique du Wâlo Sénégalais, 1186?-1855 » in Bulletin de l'IFAN, 1964, tome 26, nos 3-4
  44. (en) Ham, Anthony, West Africa, Lonely Planet. 2009. p 670. (ISBN 1741048214)
  45. (en) J. D. Fage et Roland Anthony Oliver, The Cambridge History of Africa, Cambridge University Press, 1975, p. 457
  46. Research in African literatures, University of Texas at Austin, p. 8, Volume 37. African and Afro-American Studies and Research Center, (at Austin) (2006)
  47. (en) Ebou Momar Taal, Senegambian Ethnic Groups: Common Origins and Cultural Affinities Factors and Forces of National Unity, Peace and Stability. 2010
  48. (fr) Cheikh Anta Diop, Nations nègres et culture, op. cit.
  49. (en) William J. Foltz, From French West Africa to the Mali Federation, Volume 12 of Yale studies in political science, Yale University Press, 1965. p. 136
  50. (en) Jacques Gaillard, Scientists in the Third World, University Press of Kentucky, 1991, p. 109 (ISBN 0813117313)
  51. (en) Dennis C. Galvan, The State Must be Our Master of Fire, (ISBN 9780520235915)
  52. (fr) Gilles Blanchet, Élites et changements en Afrique et au Sénégal, ORSTOM, 1983, 408 p.
  53. (fr) Manirakiza Elvis, L'impact de la croissance et de l'inégalité sur l'évolution de la pauvreté au Sénégal, Université de Sherbrooke, 2009 (ISBN 0494429909)
  54. (en) Patience Sonko-Godwin, Ethnic Groups of The Senegambia Region. A Brief History, Sunrise Publishers Ltd., 2003 (3e éd.), p. 32 (ISBN 9789983860009)
  55. (en) François G. Richard, « Recharting Atlantic encounters. Object trajectories and histories of value in the Siin (Senegal) and Senegambia », Archaeological Dialogues (Cambridge), 2010, 17 (1) p. 1–27
  56. (en) Martin A. Klein,Islam and Imperialism in Senegal, p. 14-15
  57. (en) Galvan, Dennis Charles, The state must be our master of fire, University of California Press, 2004, p. 202 (ISBN 0520235916)
  58. (fr) Biram Ngom, « La question guelwar et la formation du royaume du Sine », in Éthiopiques, no 54, nouvelle série, vol. 7, 2e semestre 1991 [6]
  59. (en) Godfrey Mwakikagile, The Gambia and Its People: Ethnic Identities and Cultural Integration in Africa, p. 141 (ISBN 9987160239)
  60. (en) Patricia Tang, Masters of the sabar: Wolof griot percussionists of Senegal, Temple University Press, 2007, p. 144 (ISBN 1592134203)
  61. (fr) Louis Diène Faye, Mort et naissance : le monde Sereer, Nouvelles éditions africaines, 1983, p. 56 (ISBN 2723608689)
  62. (en) Ali Colleen Neff, Tassou: the Ancient Spoken Word of African Women, 2010
  63. (en) William J. Foltz, From French West Africa to the Mali Federation, Yale University Press, 1965, p. 136
  64. Selon la tradition sérère et diola, elle remonte à Jambooñ et Agaire. Beaucoup de variatiations orthographe en particulier Agaire. Variantes : Ageen, Ougeney, Eugene, Eugeny, etc. Jambooñ est parfois orthographié : Jambon, Jambonge, etc. Pour plus d'informations, voir :
    • (fr) Fata Ndiaye in Ethiopiques Le SIIN avant les Gelwaar
    • (en) Ebou Momar Taal, « Senegambian Ethnic Groups: Common Origins and Cultural Affinities Factors and Forces of National Unity, Peace and Stability », The Point (Gambie), 2010 [7]
  65. Agence Nationale de Statistique et de la Démographie. Les estimations pour 2007 au Sénégal seuls.
  66. African Census Analysis Project (ACAP). University of Pennsylvania. Ethnic Diversity and Assimilation in Senegal: Evidence from the 1988 Census by Pierre Ngom, Aliou Gaye and Ibrahima Sarr. 2000
  67. Chiffres d'Iba Der Thiam cité par Makhtar Diouf, Sénégal. Les ethnies et la nation, NEAS, Dakar, 1998, p. 26
  68. Annuaire statistique de l'AOF, volume IV, tome I, p. 57, cité par M. Diouf, Les ethnies et la nation, op. cit., p. 26
  69. Démographie Africaine, novembre-décembre 1986, chiffres cités par M. Diouf, Les ethnies et la nation, op. cit., p. 27
  70. Démographie Africaine, mars-avril 1987, chiffres cités par M. Diouf, Les ethnies et la nation, op. cit., p. 27
  71. Chiffres cités par M. Diouf, Les ethnies et la nation, op. cit., p. 28
  72. (en) David Sapir, « West Atlantic: an inventory of the languages, their noun-class systems and consonant alternation », in Sebeok (dir.), Current trends in linguistics, 7: linguistics in sub-Saharan Africa, Mouton, 1971, p. 45–112
  73. (fr) Salif Dione, L’Éducation traditionnelle à travers les chants et les poèmes sérères, Université de Dakar, Dakar, 1983, 344 p. (thèse de 3e cycle)
  74. (fr) Gravrand, La civilisation sérère, Pangool, op. cit.
  75. (fr) Henri Gravrand, « L’héritage spirituel sereer : valeur traditionnelle d’hier, d’aujourd’hui et de demain », Éthiopiques, no 31,‎ (lire en ligne)
  76. (fr) Georges Gaan Tine, Ethnographie comparée et tourisme au Sénégal : étude du cas des pyramides dites "sereer" de Bandia, Dakar, Université de Dakar, 1988, 119 p. (Mémoire de Maîtrise)
  77. (fr) Safi Faye, Contribution à l'étude de la vie religieuse d'un village sérère (Fadial), Sénégal, EPHE, Paris, 1976 [8]
  78. (fr) Fiche du film Fad'jal (1979) sur Africultures [9]

Annexes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Charles Becker, Vestiges historiques, témoins matériels du passé dans les pays sereer, Dakar, CNRS-ORSTOM, 1993, 12 p.
  • Ismaïla Ciss, Les Seerer du Nord-Ouest, Dakar, Université Cheikh Anta Diop, 1982, 66 p. (Mémoire de Maîtrise)
  • Ismaïla Ciss, L’évolution des sociétés Sereer du nord-ouest du milieu du XIXe siècle à la veille de la deuxième guerre mondiale, Dakar, Université Cheikh Anta Diop, 1993, 35 p. (Mémoire de DEA)
  • Ismaïla Ciss, Colonisation et mutation des sociétés sereer du nord-ouest du milieu du XIXe siècle à la 2e guerre mondiale, Dakar, Université Cheikh Anta Diop, 2001, 396 p. (Thèse)
  • Léon Diagne, Le système de parenté matrilinéaire sérère, Dakar, Université de Dakar, 1985, 279 p. (Thèse de 3e cycle)
  • Salif Dione, L’éducation traditionnelle à travers les chants et poèmes sereer, Dakar, Université de Dakar, 1983, 344 p. (Thèse de 3e cycle)
  • Aly Diouf, Funérailles Seereer à Ndiaganiao: Ces morts qui nous coûtent la vie, Grande enquête de fin d'étude pour l'obtention du Diplôme supérieur de journalisme (DSJ), Dakar, Centre d'études des sciences et techniques de l'information (Cesti/UCAD), 2006, 87 p.
  • Marie-Madeleine Diouf, L’image de l’enfant à travers le conte sereer du Sine, Dakar, Université de Dakar, 1985, 217 p. (Mémoire de Maîtrise)
  • Marguerite Dupire, « Funérailles et relations entre lignages dans une société bilinéaire : les Serer (Sénégal) », Anthropos, St Paul, Fribourg, 1977, vol. 72, p. 376-400
  • Marguerite Dupire, « Les "tombes de chiens" : mythologies de la mort en pays Serer (Sénégal) », Journal of Religion in Africa, 1985, vol. 15, fasc. 3, p. 201-215
  • (en) Papa Oumar Fall, « The ethnolinguistic classification of Seereer in question », in Altmayer, Claus / Wolff, H. Ekkehard, Les défis du plurilinguisme en Afrique, Peter Lang, Frankfurt am Main, Berlin, Bern, Bruxelles, New York, Oxford, Wien, 2013, p. 47-60
  • Amad Faye, La poésie funèbre en pays sereer du Sine, Dakar, Université de Dakar, 1980, 212 p. (Mémoire de Maîtrise)
  • Jean-Marc Gastellu, L’égalitarisme économique des Serer du Sénégal, Paris, ORSTOM, 1981, 808 p. (Travaux et Documents de l’ORSTOM no 128) (thèse d’État publiée)
  • Jean-Marc Gastellu, « Politique coloniale et organisation économique des pays serer, Sénégal, 1910-1950 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), d'après son ouvrage L’égalitarisme économique des Serer du Sénégal, Paris, ORSTOM, 1981
  • Henry Gravrand, La Civilisation Sereer. Cosaan : les origines, Dakar, NEA, 1983, 361 p.
  • Brigitte Guigou, Les effets de l’islamisation et du catholicisme sur la condition de la femme serer (Sénégal), EHESS, Paris, 1985, 7-106 p. (Diplôme d’Études Approfondies, sociologie)
  • Brigitte Guigou, Les changements du système familial et matrimonial : les Sérères du Sine (Sénégal), EHESS, Paris, 1992, 547 p. (Thèse de sociologie)
  • Oumy K. Ndiaye, Femmes sérères et projets de développement : exemple de la diffusion des foyers améliorés dans le Département de Fatick, Sénégal, Université Laval, 1988 (M.A.)
  • Ousmane Sémou Ndiaye, « Diversité et unicité sérères : l'exemple de la région de Thiès », in Éthiopiques, no 54, nouvelle série, volume 7, 2e semestre 1991
  • Théodore Ndiaye, Littérature orale et culture : exemple des Serer du Sénégal, Paris, Université de Paris, 1972 (Thèse de 3e cycle)
  • Robert A.D. Sarr, L’éducation traditionnelle chez les Sérèr (Sénégal), Paris, EPHE, 1971, 210 p. (Mémoire)
  • Robert A.D. Sarr, Société sérèr et problèmes d’éducation traditionnelle et moderne, Paris, Université de Paris V-EPHE, 1973, 334 p. (Thèse de 3e cycle)
  • Madlen Sell, « La dation du nom et autres rites de passage chez les Seereer Siin du Sénégal », Le Journal des Psychologues, 2014, n° 320, p. 74-77.
  • Birane Sène, La royauté dans vingt contes sérères, Dakar, Université de Dakar, 198?, (Mémoire de Maîtrise)
  • Papa Massène Sène, « À la découverte de la civilisation sereer avec le R. P. Gravrand », in Éthiopiques, no 39, nouvelle série, volume 2, 4e trimestre 1984
  • Issa Laye Thiaw, Fatou Kiné Camara (pref.), La femme Seereer, Sénégal, L'Harmattan, 2005, 282 p. (ISBN 2-7475-8907-2)
  • Vincent Aly Thiaw, Les Sereer du Kajoor au XIXe siècle, Université de Dakar, 1990, 117 p. (Mémoire de Maîtrise)
  • Georges Gaan Tine, Ethnographie comparée et tourisme au Sénégal : étude du cas des pyramides dites "sereer" de Bandia, Dakar, Université de Dakar, 1988, 119 p. (Mémoire de Maîtrise)
  • Paul E. Vallée, Changements socio-économiques dans une communauté Serer, Université de Montréal, 1969 (M. A.)

Filmographie modifier

  • Molaan : des troupeaux sans pâturage, film documentaire de Moussa Sène Absa, ORSTOM audiovisuel, Bondy, 1994, 25 min (VHS)
  • Le Mbissa, Alexis Fifis et Cécile Walter (réalisateurs) (, 18 minutes) IRD. — (film documentaire.)

Liens externes modifier