Sézanne

commune française du département de la Marne

Sézanne
Sézanne
La façade sud de l'église Saint-Denis, avec des maisons prises dans les contreforts.
Blason de Sézanne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Épernay
Intercommunalité CC de Sézanne-Sud Ouest Marnais
Maire
Mandat
Sacha Hewak
2020-2026
Code postal 51120
Code commune 51535
Démographie
Gentilé Sézannais, Sézannaise[1]
Population
municipale
4 783 hab. (2021 en diminution de 4,26 % par rapport à 2015)
Densité 210 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 11″ nord, 3° 43′ 25″ est
Superficie 22,82 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Sézanne
(ville isolée)
Aire d'attraction Sézanne
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Sézanne-Brie et Champagne
(bureau centralisateur)
Législatives 5e circonscription de la Marne
Localisation
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Sézanne
Liens
Site web http://www.ville-sezanne.fr

Sézanne est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Sézannais.

Géographie modifier

Description modifier

Sézanne est située à 44 km d'Épernay, son chef-lieu d'arrondissement ; à 60 km de Châlons-en-Champagne, 62 km de Troyes, et 117 km de Paris (par la N4 qui passe au nord de la ville).

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Hydrologie modifier

Une dérivation du Grand Morin, les Auges, fut créée par des moines pour alimenter la ville de Sézanne. Ce cours d'eau tient son nom d'auges en bois qui furent les premières canalisations. Grossie du ru de la Fontaine du Vé, puis du ruisseau du Petit-Étang, puis du ruisseau de Saint-Remy, cette rivière, longue de 18,1 km, se jette dans la Superbe à Pleurs.

Communes limitrophes modifier

Vue générale de Sézanne, prise du nord.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Sézanne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Elle appartient à l'unité urbaine de Sézanne, une unité urbaine monocommunale[12] de 4 834 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sézanne, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,1 %), forêts (21,3 %), cultures permanentes (10,5 %), zones urbanisées (8,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,8 %), prairies (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Voici chronologiquement les différents toponymes trouvés dans des sources anciennes d'après le Dictionnaire topographique de la France mis en ligne par le Comité des travaux historiques et scientifiques :

  • Sezana (937) ; Cesana (1079) ; Sezanna (1080) ; Sezania (1085) ; Sezennia (1119) ; Sesania (1137) ; Sezannia (1140) ; Sezeinnia (1189) ; Sazannia (1199) ; Sezenne (vers 1222) ; Cesannia (1233) ; Sesannia (1235) ; Suzennia (1245) ; Sesanne (1259) ; Sezane (1268) ; Sezannya (1269) ; Sedanne (1274) ; Sezenna (1283) ; Sedanes en Brye (1489) ; Sedanne (1517) ; Sedaine (1522) ; Sezanne-en-Brie ; Sezannes (1553) ; Sedane (1574) ; Cezanne (1648) ; Sesanne-en-Brie (1732).

Albert Dauzat et Charles Rostaing notent l'existence de Sezana en 937, provenant probablement nom d'homme latin Setius et du suffixe –ana[18].

Aristide Guilbert, dans son ouvrage Histoire des villes de France de 1845, commence son chapitre sur Sézanne de la sorte : « La ville de Sézanne, Sezania, Sezana, que plusieurs savants appellent aussi Sedane, Sedania ».

Feuille fossilisée de Vitis sezannensis.

Géologie et paléontologie modifier

Au XIXe siècle, dans les tufs de la commune, des fouilles ont mis au jour des restes fossilisés d’une flore fossile très riche (65 espèces)[19] d’âge paléocène (et plus précisément Thanétien). Cette flore a été décrite par Gaston de Saporta[20].

Parmi ces plantes fossiles, on note une vigne, appelée Vitis sezannensis. Certaines sources suggèrent que cette espèce subsisterait de nos jours dans le Sud-Est du continent américain, tout en se révélant inapte à la vinification[21], mais les données au sujet de sa présence en Amérique du Nord aujourd'hui sont fausses[22].

Dans le gisement tertiaire de Sézanne, on trouve aussi des crustacés fossiles[23].

Histoire modifier

Antiquité modifier

Il a une villa romaine fouillée Aux Grands Moignants par Brisson qui a été occupée du IIe au IVe siècle[24]. Une nécropole mérovingienne au Faubourg de Vindey.

Moyen Âge modifier

Domus au trésor monétaire du IIIe siècle, Les grands Moignants.

À la fin du XIe siècle, le comte de Blois Étienne-Henri prit le château de Sézanne, qui avait été construit par le seigneur de Broyes, Hugues Bardoul[25]. Au XVIe siècle, Jacqueline d'Estouteville est mentionnée comme chastellaine de Sezanne en Brie (ADSM 2B487)[pas clair].

La première église, dédiée à saint Julien, fut dotée par Hugues de Broyes débutée en 1084 et consacrée en 1114 par l'évêque Philippe. Elle était un prieuré qui fut inclus dans le couvent de Montmirail en 1762.

Aux XIIe siècle et au XIIIe siècle, Sézanne s'étendit grâce à l'aménagement de deux faubourgs, le faubourg Notre-Dame, consacré au commerce, et le faubourg de Broyes, dont le plan montre qu'il était un lotissement[25].

En 1230, Sézanne est incendiée sur ordre du comte Thibaut de Champagne, par crainte que la ville mal fortifiée soit prise par ses ennemis[26].

Le 24 juin 1424 a lieu la reddition de Sézanne assiégée par les Anglais, sous les ordres du comte de Salisbury, Thomas Montaigu[27]. Une rue de Sézanne porte le nom de rue de la Juiverie, une autre rue des Lombards. Ceci rappelle les foires médiévales qui se tenaient à Sézanne. Les Lombards étaient spécialisés dans les transactions financières[Note 4].

Renaissance modifier

Ancienne résidence des ducs d'Orléans.

Le topographe Claude Chastillon a dessiné et gravé une vue de Sézanne avec le titre suivant : La petite ville de Sezanne en Brye. Cette estampe figure dans l'édition posthume de son ouvrage, publié en 1641 : Topographie française, des Villes, bourgs, châteaux, maisons de plaisance, remises et vestiges de l'antiquité du royaume de France. Il s'agit donc d'une vue de Sézanne avant l'incendie de 1632.

Le jeudi , jour de la fête de l'Ascension, un gigantesque incendie (plusieurs versions racontent la cause de cet incendie : un enfant qui jouait dans un grenier avec une allumette, une vieille dame qui laissa chauffer son eau...) détruisit une grande partie de la ville dont 1 200 maisons.

Le vingt-six janvier 1715 était publié le règlement royal qui fixait la préséance de la compagnie de l'arquebuse sur la milice bourgeoise pour toute la Champagne et la Brie, mettant ainsi fin aux émeutes qui avaient eu lieu en la ville entre ces deux parties.

Circonscriptions d'Ancien Régime

Sous l'Ancien Régime, Sézanne était un bailliage qui dépendait de la généralité de Châlons. En 1789, ce bailliage envoya aux États-généraux quatre députés :

  • Pour le clergé : Joseph-Alexandre-Benjamin Hurault, curé de Broyes, suppléant Claude-Louis de Bigaut, curé de Boursault.
  • Pour la noblesse : Claude-Charles de Pleurre, chevalier, marquis, maréchal de camp, grand bailli d'épée, capitaine et gouverneur de la ville de Sézanne, seigneur de Marigny et autres lieux, suppléant François-Louis de Villiers de la Berge, conseiller au parlement de Paris.
  • Pour le tiers-état : Guillaume-Nicolas-Pantaléon Moutier, lieutenant général civil et criminel, commissaire enquêteur et examinateur au bailliage de Sézanne et Jean Pruche, maire perpétuel de Dormans, suppléants Siméon-Pierre Cochois, avocat en parlement et notaire à Sézanne et Claude-Emmanuel Dobsen, avocat en parlement.

Du point de vue religieux, sous l'Ancien Régime, Sézanne faisait partie du diocèse de Troyes, et depuis le concordat de 1801 du diocèse de Chalons qui dépend de la province ecclésiastique de Reims.

Période moderne modifier

Sézanne fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

En 1804, lors du sacre de Napoléon Ier, M. Bruley-Moutier en tant que président du canton de Sézanne assista à cette cérémonie[28].

Période contemporaine modifier

Durant la Première Guerre mondiale, le 4 septembre 1914, la 5e armée française établit son QG de campagne dans la commune.

Le 4 septembre 1914, au soir, le général Joffre passe à Sézanne et retire le commandement de la 5e armée au général Lanrezac.

Un hôpital de campagne (une ambulance comme on disait alors) fut installé à Sézanne. Le site Mémoire des hommes recense 175 décès à Sézanne[29]

Le 26 mai 1944, le maréchal Pétain se dirigeant vers Nancy, s'arrête à Sézanne, où il déjeune à l'Hôtel de France.

Le 9 janvier 1957, un train de munition explose en gare, ce qui tue trois soldats du contingent. D'après un article du périodique Le Pays Sézannais, il s'agit d'un attentat organisé par les opposants à la guerre d'Algérie. Les pompiers de la localité, puis ceux de Reims ont pris le risque, avec les cheminots en poste à la gare, d'essayer de dételer les autres wagons pour préserver le reste de la rame. Ils ont été nommés chevaliers de l'ordre du Mérite Civique[réf. nécessaire]. Une plaque commémorative est érigée à l'emplacement de l'explosion.

Dans les années 1960, la S.N.C.F. rassembla une certaine quantité de matériel ferroviaire dans l'attente de la création d'un musée ferroviaire français qui sera inauguré en 1976 à Mulhouse, l'actuelle Cité du train. Deux dépôts furent aménagés, l'un à Chalons-sur-Saône, l'autre à Sézanne. Il y avait une locomotive Crampton dite Le Continent[30] et la rame dite de Saint-Germain (en fait le matériel utilisé en 1837 de Paris au Pecq), composée d'une voiture de 1re classe, d'une de 2e classe, d'une de 3e classe et d'un fourgon[31].

Politique et administration modifier

L'hôtel de ville de Sézanne.

Tendances politiques et résultats modifier

Pour les élections municipales de mars 2008, la liste de Philippe Bonnotte, seule en lice, est élue avec 1 534 voix, 345 votes blancs et nuls (18,36 %) et 1 895 abstentions (50,21 %)[32]. Pour les élections municipales de mars 2014, la liste de Philippe Bonnotte est élue avec 65,98 %[33].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1835 1839 Général Boissonnet   Maréchal de camp du génie en retraite
? 1876 Charles Hippolyte de Peyronnet[34]    
  1878 Theureny Bertrand[35]    
1879 ? M. Boiron[36]    
30 déc. 1894 19 juin 1900 Gaston Laplatte   Notaire
1900 ? Léon Jolly[37] Rad. Conseiller général de Sézanne (1895 → 1918)
Ancien conseiller d'arrondissement (1886 → 1895)
Les données manquantes sont à compléter.
? ? M. Doucet    
mars 1971 mars 1977 Pierre Caurier[38] CDP Ingénieur opticien
Député de la Marne (1973 → 1978)
Conseiller général de Sézanne (1967 → 1985)
mars 1977 nov. 1977 Francis Hennet[39] PS  
nov. 1977 15 mai 1990 Philippe Bonnotte DVG
(PS app.)
Enseignant
Démissionnaire pour convenances personnelles
15 mai 1990 2 oct. 1990 Monique Fontaine PS Démissionnaire
nov. 1990[40] juin 2016[41] Philippe Bonnotte DVG Retraité de l'enseignement
Conseiller régional de Champagne-Ardenne [Quand ?]
Président de la CC des Coteaux Sézannais (1992 → 2016)
Démissionnaire
juin 2016[42] En cours
(au 5 juin 2020)
Sacha Hewak DVG Conseiller principal d’éducation
Vice-président de la CC de Sézanne-Sud Ouest Marnais (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[43]

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

En 2021, la commune comptait 4 783 habitants[Note 5], en diminution de 4,26 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 1654 0894 2523 6254 1064 2064 4404 5314 431
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 3134 4184 3714 1484 7824 9334 9984 7724 801
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 5754 7904 9544 9915 1585 1355 0274 8795 186
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
5 3005 7276 2016 0485 8295 5855 2765 1875 102
2018 2021 - - - - - - -
4 7564 783-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[48] modifier

Les établissements scolaires suivants se trouvent dans la commune

  • Écoles maternelles publiques :
    • École maternelle du Centre
    • École maternelle des Limonières
    • École maternelle du Quartier Saint-Pierre
  • Écoles maternelles privées : École maternelle Saint-Denis
  • Écoles primaires publiques :
    • École élémentaire du Centre
    • École primaire des Limonières
  • Écoles primaires privées : cole primaire Saint-Denis
  • Collèges et lycées'
    • Collège de la Fontaine-du-Vé[49]
    • Lycée de la Fontaine-du-Vé

Sports modifier

  • Cercle des Nageurs Sézannais ; créé en 1993 ; propose des activités de 0 à 107 ans : Eveil Aquatique, Apprentissage, Loisir, Compétition, Bien-Être...
  • Sport Athlétique Sézannais ; Club de football historique de Sézanne, fondé en 1899. Le club possède plusieurs équipes jeunes et séniors. L'équipe première évolue en Régional 1, dans le groupe Champagne Ardennes de la Ligue du Grand-Est de football, soit l'équivalent de la sixième division
  • Karaté Club de Sézanne
  • Badminton Club Sézanne 51
  • Union Sportive de Sézanne (Basketball)

Loisirs modifier

  • L'aérodrome de Sézanne Saint-Rémy héberge sur sa plateforme : l'aéroclub Sézannais, l'aéroclub ULM Sézannais et l'aéroclub les Goélands. Ces clubs disposent chacun d'avions, de plusieurs ULM et de planeurs.
  • Une association nommée Musique Baroque et Patrimoine fut créée en 1998 par des Sézannais. Elle organise chaque année un festival de musique baroque.

Bureau de poste modifier

Économie modifier

Viticulture modifier

L'historien français Pierre Jean-Baptiste Legrand d'Aussy consacre en 1782 dans son Histoire de la vie privée des Français, depuis l’origine de la nation jusqu’à nos jours un chapitre aux « vins français au XIIe siècle » (première partie, tome 3, p. 3-5), où il cite pour la Champagne les vins de : « Chabli, Epernai, Rheims, Hauvillers, Sezanne, Tonnerre »[50].

Le vignoble de Sézanne occupe 208,55 hectares répartis en 1140 parcelles répartis en chardonnay (143 ha), meunier (33 ha) et pinot noir. On le trouve sur le secteur nord (62 % des surfaces) et le reste au sud-ouest. Ces surfaces sont exploitées par 102 déclarants[51],[52].

Industrie modifier

  • BBGR, filiale d'Essilor, fabricant de verres ophtalmiques, anciennement Benoist Berthiot, créé en 1836[53]. Louis-Jean-Baptiste Berthiot (°1807+1857) et son beau-père Pierre-Alexis Bourot (°1796+1851), tous deux opticiens à Paris originaires de province (le premier de Censerey en Côte-d'Or et le second de Sézanne où il avait été compagnon meunier de 1817 à 1820), ont commencé à surfacer du verre de lunettes minéral dans un moulin à eau situé à Verdey sur le Grand-Morin depuis au moins le mois de janvier 1838. Le verre semble acheté aux verreries de Souppes-sur-Loing, proche de Nemours. À la suite des plaintes des cultivateurs en raison de la pollution de la rivière, la fabrication est déplacée en 1846 au moulin Saint-Hubert aux abords ouest de Sézanne. L'affaire se développe fortement sous Alfred Berthiot (°1838+1870), la veuve de ce dernier Marie-Anne-Zulma François (°1840), le second époux de celle-ci monsieur Benoist, et enfin ses deux fils. Les deux frères ayant été tués durant la Grande Guerre, leurs veuves conservent un temps l'affaire avant de créer une SARL vers 1933 et s'en désengager. La famille Jolly en devient propriétaire jusqu'en 1974. L'entreprise est renommée par la grande technicité de ses produits. En 1940, une usine de repli est inutilement achetée en Dordogne. Au sortir de la guerre Maurice Jolly a l'intuition que la matière plastique représente une voie d'avenir. Les coûteuses recherches menées par un ingénieur lyonnais aboutiront trop tard. Les créanciers bancaires poussent à l'union avec le concurrent Seine-et-Marnais (fondé par des cousins des Berthiot en 1870) : Guilbert-Routit. BB-GR est placé sous la bannière d'Essilor, société issue du groupement d'Essel et de Silor, et détentrice du brevet du verre progressif. Sézanne est le plus ancien site industriel d'optique ophtalmique au monde.
  • Johnson & Johnson, spécialisé dans l'hygiène féminine et les pansements.
  • Imerys, anciennement Calderys, et avant Lafarge), fabricant de produits réfractaires depuis 1870[54].
  • Anciennment Feralco le nouveau stow est une filiale du groupe Avery.Groupe international multi-concepteur, fabricant et installateur de système de stockage et de rayonnages ainsi que de mobilier métallique.
  • SABEA, fabricant de métallurgie, spécialisé dans le béton armé.

Transporteur modifier

  • Transports Rosier.
  • Transports Clément.

Grande distribution modifier

  • Centre Commercial : "Sezadis" (E.Leclerc Sézanne) rassemblant environ 200 employés. Centre commercial rassemblant 7 boutiques dans sa galerie marchande.

Culture et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

L'église Saint-Denis. On remarque sous l'arbre des petites maisons accolées à l'église dont l'une est l'office de tourisme.
  • L'église Saint-Denis recèle en ses contreforts des ouvroirs. Les ouvroirs étaient de petites échoppes installées dans les murs même de l'église. Dès 1499, sellier, tailleur, chaudronnier, boulanger, quincaillier, cordonnier, notaire, orfèvre, serrurier ou maître verrier se succédèrent dans les 23 niches construites. Elles furent fermées au début du XXe siècle car les commerçants continuaient à creuser dans la pierre pour s'agrandir, mettant ainsi en péril l'église elle-même. Une seule reste toutefois ouverte sans dommage : l'Office du Tourisme.
  • L'hôpital-hospice fondé en 1164 par Henri Ier de Champagne, comte de Champagne et de Brie. Le cloître et la chapelle furent construits à la suite de la ruine de l'ancien couvent de femmes de l'abbaye du Bricot. Ruinée par les guerres de Religion et l'abbesse Charlotte Boulanger, morte en 1617 qui usait les revenus en une vie mondaine. La ville de Troyes, l'évêque et le roi donnaient l'autorisation et des fonds pour relever l'abbaye et les travaux débutèrent en 1625 en la ville de Sézanne. Louis XIII la confirmait comme abbaye royale et les travaux durèrent jusqu'en 1654 et utilisèrent des matériaux de l'ancienne abbaye. Le cloître est entouré de bâtiments conventuels de trois époques différentes. La partie la plus ancienne est garnie de petites fenêtres aux vitraux anciens et des fenêtres plus importantes dans le style champenois. La chapelle contient un superbe ensemble de boiseries et de tableaux du XVIIe siècle du peintre Claude François, en religion, le Frère Luc.
  • Les mails[Note 6] établis sur d'anciens remparts.
  • Le puits Doré, du nom de la famille Doré.
  • La halle, construite en 1892 par Ernest Boiron[55].
  • Les vestiges de tours et de murailles.
  • Les ruelles du centre-ville.
  • Le jardin remarquable : « Entre cour et jardin ».
  • L'hôtel particulier du XVIIIe siècle, ayant appartenu à la Marquise de la Forge, acquis en 1980 par deux architectes décorateurs.
  • Monument aux morts 1914-1918, par Marius Giot.
  • Abbaye Notre-Dame de Sézanne.

Héraldique modifier

Armes de Sézanne

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

d'azur au château de cinq tours d'argent maçonné de sable, surmonté de trois fleurs de lys d'or rangées en chef.

Personnalités liées à la commune modifier

Liste de prieurs

*1114 : Isambert,
  • 1131 : Alboin,
  • 1140 : Henri, fils du comte de Sancerre,

  • 1572 : P. de Lépine,
  • 1576 : P. de Posselières,
  • 1585 : Cl. de Posselières,
  • 1620 : Edmond Lordereau,
  • 1636 : Louis de Baye,
  • 1652 : Albert Belin,
  • 1654 : Louis de Godron,
  • 1660 - 1671 : Charles de Godron,
  • 1671 : Cl. De Bellay.
Artistes
  • Le lithographe Émile Gastebois né le 12 janvier 1853 à Sézanne. Formé à Chalons-en-Champagne, il réalisera une lithographie de l'église Saint-Denis (bien connue des Sézannais), et d'autres représentations d'églises de la Marne. Son décès à l'âge de 30 ans nous fait regretter la petitesse de son œuvre.
  • Le lithographe et illustrateur Dieudonné Auguste Lancelot, né à Sézanne en 1822, mort à Paris en 1894.
  • Le peintre Claude Louis Langlois dit Langlois de Sézanne, (1757-1845)
  • Le moine récollet et peintre Claude François, en religion : Frère Luc, (1615-1685) Né à Amiens.
  • Le poète du XIIIe siècle Aubin de Sézanne, ou Auboin de Sézanne[56],
  • Le peintre Louis Hector Pron, né le , mort à Troyes (Aube) au début du XXe siècle.
  • Pierre Méjanel peintre du XIXe siècle ayant peint une aquarelle intitulée Le Curé de Sézanne
  • Georges Gass, peintre du XXe siècle (1885-1914) mort au champ d'honneur; né à Sézanne, l'Hôtel de ville conserve une de ses œuvres : Ramasseuses de bois mort.
  • Maurice Utrillo peintre du XXe siècle ayant peint "Sézanne, La Chapelle de l'Hospice" représentant le clocher du couvent des Récollets de Sézanne.
  • Constant Troyon peintre de l'école de Barbizon ayant peint une huile "Vue des environs de Sézanne" en 1849, aujourd'hui au musée du Havre.
  • Étienne de la Vallée, verrier d'origine parisienne, établi à Sézanne[57].
  • Charles Sorel, écrivain du XVIIe siècle dont la famille est originaire de Sézanne[58] et qui situe son roman "Le Berger extravagant" dans la Brie du Grand Morin.
  • Souvent, mal orthographié, le nom de Cézanne, plus connu est utilisé par erreur[59]. Le restaurant de l'hôtel de France (jadis dirigée par Monsieur Charles[60]) s'appelle de nos jours le Cézanne.
  • Théo van Gogh dans une lettre à son frère évoque le peintre Paul Cézanne[61] : Il parait que l’exposition des 20 à Bruxelles est ouverte ; dans un journal je lisais que les toiles qui excitent le plus la curiosité sont, les études de plein air de Sezanne, les paysages de Sysley, les symphonies de van Gogh & les œuvres de Renoir.
  • Eugène Dabit (1898-1936) écrivain Dans Petit-Louis (1930) Sézanne est le lieu où il fit pendant la guerre de 14-18 quelques séjours chez son oncle qui tenait un bordel.

Voir aussi modifier

L'imprimerie Sézanne à Lyon qui, après 200 ans d'activité a fermé ses portes en 2004.

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

Par ordre chronologique

  • Prieur, Discours adressé à l'assemblée des Amis de la Constitution, de Paris, le 16 janvier 1791, par MM. Prieur et abbé Seraine, députés des Amis de la Constitution de Sézanne, (Paris, s. d.).
  • Anonyme, Description de la ville de Sézanne ; suivie du procès-verbal de l'incendie de cette ville en 1632, (Paris), Impr. de Bacquenois,(1836).
  • P. F. B*** (Pierre François Brouard), Notice historique et topographique sur la ville de Sézanne, Sézanne, C. Songis, 1837, réédition en fac-similé, Paris, Res universis, 1992, sous le titre, Histoire de Sézanne, Notice historique et topographique sur la ville.
  • Chenuat-Chevalier, Dernier avis d'un électeur Sézannais à ses concitoyens, Sézanne, (1869).
  • Joseph de Baye, Sézanne, d'après les historiens du XVIIe & du XVIIIe siècle, Sézanne, A. Patoux, 1875, réédité par René Guyot en 2002.
  • Léonce Lex, Les Sièges de Sézanne, Barbonne, Pleurs et Anglure en 1414, 1421, 1424, 1431 et 1432, d'après des documents inédits, A. Patoux, Sézanne, 1883.
  • Abbé Millard, Histoire de Sézanne, A. Patoux, 1897-1901, réédition en fac-similé et en deux tomes par les éditions Le Livre d'histoire, Paris, 2014.
  • Émile Amet, Sézanne en feu ! étude sur l'ancien patois local, Sézanne, A. Patoux, 1909.
  • G. (Gaston) Laplatte, Ville de Sézanne : Hôpital-hospice, ancien Hôtel-Dieu... souvenirs rétrospectifs recueillis par un administrateur, Sézanne, A. Patoux, 1910.
  • G. Laplatte, Hôpital-hospice de Sézanne, fondé en 1164 par Henri Ier, comte de Champagne et de Brie. Notice sur les tableaux se trouvant dans la chapelle et la salle des délibérations de la commission administrative, Sézanne, A. Patoux, 1912.
  • André Lefèvre, Sézanne, Histoire Militaire, Guide Touristique de la Ville et des environs, Matot-Braine, Reims, 1949, préface de Claude Laplatte.
  • Roger Boyer, Sézanne, Jarvile, L'Est républicain - Les amis du vieux Sézanne, 1988.
  • René Guyot, L'eau courante à Sézanne et les eaux de Verdey 1907, Sézanne, Avitus éditions, 2009.
  • Sézanne, Autrefois (photographies anciennes), Éditions La Belle Lurette, Méry-sur-Seine, 2021.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Un taux d'intérêt utilisé lors de l'octroi de crédits contre nantissement de titres porte encore le nom de taux lombard.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Dans la commune proche de Barbonne-Fayel, on peut voir aussi des mails eux aussi ombragés de tilleuls.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Services publics Sézanne - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Sézanne et Esternay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Sézanne », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, 2e éd., p. 657. Préface datée de 1978.
  19. Mouton, J., « Florule élémentaire du Thanétien de Sézanne », 95e Congrès national des sociétés savantes, Reims, sciences, vol. III,‎ , p. 213-225 (lire en ligne)
  20. Saporta Gaston de, Prodrome d'une flore fossile des travertins anciens de Sézanne, vol. 089, (lire en ligne)
  21. Michel Bouvier, Le vin, c'est toute une histoire, Paris, Jean-Paul Rocher Éditeur, , 146 p. (ISBN 978-2-917411-23-0, BNF 42049612), p. 25.
  22. « Vitis in Flora of North America @ efloras.org », sur efloras.org (consulté le ).
  23. (en) Robin, N. et Vonk, R., « Marine-like isopod Heterosphaeroma priscum from the Late Paleocene freshwater system in Sézanne, France, revisited », Acta Palaeontologica Polonica, vol. 65, no 4,‎ , p. 793–798 (lire en ligne)
  24. Raphaëlle Chossenot, dir. La Marne 51/1 et 51/2 Reims in Carte archéologique de la Gaule (CAG), éditeur : Paris : Académie des inscriptions et belles-lettres : Ministère de l'Educaton Nationale : Ministère de la Recherche : Ministère de la Culture et de la Communication : Maison des Sciences de l'Homme ; Châlons-en-Champagne : Département de la Marne, 2005..
  25. a et b Jackie Lusse, « Les agglomérations castrales du nord de la Champagne », dans André Chédeville et Daniel Pichot (dir.), Des villes à l'ombre des châteaux. Naissance et essor des agglomérations castrales en France au Moyen Âge, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Archéologie & Culture », , 239 p. (ISBN 978-2-7535-1144-6), p. 101-110
  26. Cf. Abbé Millard, Histoire de Sézanne, tome I, page 132, édition de 2014.
  27. Abbé Millard, item, page 287, et d'Arbois de Jubainville, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Aube, archives ecclésiastiques, série G, , Troyes, s.d., Dufey-Robert, p. X.
  28. Liste nominative des fonctionnaires publics, militaires et gardes nationales appelés à la cérémonie du sacre et du couronnement de Leurs Majestés impériales..., Paris, , p.41.
  29. Pas forcément tous mort à l'ambulance, il faudrait regarder chaque fiche ici [1]
  30. Actuellement (2020) à la Cité du train.
  31. Michel Doerr, « Notices historiques sur le matériel rassemblé en vue de la création d'un Musée des Chemins de Fer », Chemins de Fer, n° 250, La Vie du Rail, 1965-1
  32. « Les résultats au premier tour à Sézanne », Résultat des élections municipales de 2008, sur Le Figaro.fr (consulté le ).
  33. L'Union du 24 mars 2014
  34. Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1875, p146.
  35. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1878, p248.
  36. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p236.
  37. Bulletin des lois de la République française, n° 4199 à 4256 : M. Jolly (Léon)
  38. Corinne Lange, « Sézanne : Ancien député-maire et conseiller général Pierre Caurier n'est plus », L'Union,‎ (lire en ligne).
  39. « Municipales 2008 : Philippe Bonnotte, candidat unique à Sézanne », L'Union,‎ (lire en ligne).
  40. Élu à la suite d'une élection partielle (cf. Élection municipale partielle des 4 et 11 novembre 1990 à Sézanne)
  41. Jean-Michel Rochet, « Après 39 ans, le maire cède la place : Philippe Bonnotte, le maire quasi légendaire de Sézanne, passe la main. Il n'abandonne toutefois pas les Sézannais puisqu'il a organisé la suite », Le Pays briard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Philippe Bonnotte restera donc conseiller municipal et, aussi, président de la communauté de communes « jusqu’à la fin de l’année de manière et organiser la future fusion ».
  42. « Sacha Hewak nouveau maire de Sézanne », L'Union,‎ (lire en ligne).
  43. « Élu maire de Sézanne, Sacha Hewak s’entoure de quatre adjoints : Retardées en raison de la crise du coronavirus les élections du maire et des adjoints ont pu avoir lieu dans un contexte de précautions sanitaires », Le Pays Briard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Deux candidats : Sacha Hewak (maire depuis 2016 après le retrait de Philippe Bonnotte) et Jean-François Quinche (conseiller municipal sortant et adjoint déchu). Le premier a recueilli 21 voix, le second 6. Sacha Hewak est donc élu maire de Sézanne ».
  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. site de la Ville de Sézanne
  49. La Fontaine du Vé est un cours d'eau dont la source est proche du collège, il se jette à Sézanne dans les Auges
  50. « Annexe 3. Pierre Jean-Baptiste Legrand d’Aussy. Les vins français au XIIe siècle », sur Corpus Littéraire Étampois.
  51. Jean Batilliet, « Sézanne : une ancienne cité médiévale empreinte de caractère », La Champagne Viticole, no 852,‎ , p. 70-72.
  52. Geoffrey Orban, « Le vignoble surfe sur tes mails », La Champagne Viticole, no 852,‎ , p. 73.
  53. « Historique de Benoist Berthiot »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  54. Source Le Point du 23 juillet 2015, Béatrice Parrino, "Le seigneur des minéraux"p. 47 : La séance (photo) se déroule sur le site champenois de Sézanne, spécialisé en monolithiques. Un lieu obscur pour des produits obscurs.
  55. Source : La base Mérimée et les dossiers architecture par lieu de la documentation du musée d'Orsay où l'architecte est cité comme Boirou.
  56. Le prénom est orthographié comme Aubin par la Bibliothèque nationale de France : [2]
  57. Maxence Hermant, Etienne de La Vallée. Un peintre et verrier de la Renaissance entre la Champagne et Paris, « La Revue de l'art », 2008, n° 161, p. 29-39.
  58. Cf. Emile Roy, La vie et les œuvres de Charles Sorel, Paris, Hachette, 1891, Slatkine reprints, Genève, 1970
  59. Cf. William L. Shirer, La chute de la III° république, Stock, édition française, 1970, p. 802 : « un groupement de 17 divisions...poussait au sud de la rivière vers Montimirail et Cézanne. »
  60. Le restaurant était alors étoilé au Guide Michelin, et Sézanne était une étape gastronomique reconnue.
  61. vangoghletters.org
  62. Anne Callite, « Alexis Halette. Ingénieur et industriel en Artois (1788 – 1846) », Lille, sd (1990)