Bataille du Soissonnais
La bataille du Soissonnais, ou bataille du Soissonnais et de l'Ourcq[N 1], s'est déroulée du 18 au 22 juillet 1918 dans les environs de Soissons. Dans le cadre plus général de la seconde bataille de la Marne, cet engagement est une contre-attaque alliée, réponse à l'offensive allemande de grande envergure, dite « Friedensturm », dans la région de Reims, communément appelée quatrième bataille de Champagne.
Bataille du Soissonnais et de l'Ourcq
Date | du 18 juillet au |
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Lieu | Aisne |
Issue | Victoire alliée |
France Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande États-Unis |
Empire allemand |
Général Foch | Generalfeldmarschall Ludendorff |
345 000 hommes, 350 chars et de l'aviation | 234 000 hommes, 210 avions |
125 000 hommes (dont 32 458 morts) | 168 000 hommes (dont 56 700 morts) |
Batailles
- Liège (8-1914)
- Namur (8-1914)
- Frontières (8-1914)
- Anvers (9-1914)
- Grande Retraite (9-1914)
- Marne (9-1914)
- Course à la mer (9-1914)
- Yser (10-1914)
- Messines (10-1914)
- Ypres (10-1914)
- Givenchy (12-1914)
- 1re Champagne (12-1914)
- Hartmannswillerkopf (1-1915)
- Neuve-Chapelle (3-1915)
- 2e Ypres (4-1915)
- Colline 60 (4-1915)
- Artois (5-1915)
- Festubert (5-1915)
- Quennevières (6-1915)
- Linge (7-1915)
- 2e Artois (9-1915)
- 2e Champagne (9-1915)
- Loos (9-1915)
- Verdun (2-1916)
- Redoute Hohenzollern (3-1916)
- Hulluch (4-1916)
- 1re Somme (7-1916)
- Fromelles (7-1916)
- Arras (4-1917)
- Vimy (4-1917)
- Chemin des Dames (4-1917)
- 3e Champagne (4-1917)
- 2e Messines (6-1917)
- Passchendaele (7-1917)
- Cote 70 (8-1917)
- 2e Verdun (8-1917)
- Malmaison (10-1917)
- Cambrai (11-1917)
- Bombardements de Paris (1-1918)
- Offensive du Printemps (3-1918)
- Lys (4-1918)
- Aisne (5-1918)
- Bois Belleau (6-1918)
- 2e Marne (7-1918)
- 4e Champagne (7-1918)
- Château-Thierry (7-1918)
- Le Hamel (7-1918)
- Amiens (8-1918)
- Cent-Jours (8-1918)
- 2e Somme (9-1918)
- Bataille de la ligne Hindenburg
- Meuse-Argonne (10-1918)
- Cambrai (10-1918)
Coordonnées | 49° 22′ 54″ nord, 3° 19′ 25″ est | |
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Préparation
modifierFerdinand Foch, commandant suprême des forces alliées, déploie une contre-offensive majeure dans le secteur de Soissons et sur la rivière Ourcq. Elle implique 24 divisions françaises, plusieurs divisions britanniques et les Buffalo Soldiers de la 92e division d'infanterie américaine, sous commandement français, avec l'appui d'autres troupes alliées, dont huit autres divisions américaines sous commandement américain et 350 chars. Elle a pour objectif de réduire le saillant allemand menaçant Paris.
Forces en présence et déroulement
modifierLa 10e armée de Charles Mangin et la 6e armée de Jean-Marie Degoutte se lancent à l'assaut, et avancent de 8 km lors du premier jour. Plus à l'ouest, la 5e armée de Henri Berthelot progresse peu face à la 9e armée allemande de Johannes von Eben[1].
Bilan
modifierLes combats s'achèvent alors que les Alliés ont repris la majeure partie du terrain perdu face aux Allemands lors de l'offensive du printemps 1918.
Les Alliés perdent 125 000 hommes (dont 95 000 Français, 13 000 Britanniques et 12 000 Américains), tandis que les Allemands perdent 168 000 hommes.
Décorations
modifier- SOISSONNAIS 1918 : inscrit sur le drapeau des régiments cités lors de cette bataille.
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Battle of Soissons (1918) » (voir la liste des auteurs).
Notes
modifier- On trouve parfois bataille de Soissons, ce qui n'est pas reconnu par l'historiographie francophone.
Références
modifierAnnexes
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Lien externe
modifier- (en) Michael Duffy, « The Second Battle of the Marne, 1918 », sur www.firstworldwar.com, (consulté le )