STX Offshore & Shipbuilding

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STX Offshore & Shipbuilding (en coréen STX조선해양 ; créé sous le nom Donyang Shipbuilding en 1967, devenu Daedong Shipbuilding en 1973[2]) était une entreprise coréenne. Elle a été le quatrième plus grand constructeur naval du monde[3]. Son siège était à Changwon, en Corée du Sud, et ses chantiers coréens à Changwon et Busan. Elle était une filiale du groupe STX depuis 2001. Elle détenait 66 % de la défunte STX Europe.

STX Offshore & Shipbuilding
STX조선해양
Création
Disparition  : La partie chantiers de la société se retrouve dans une nouvelle société Yard K Shipbuilding[1].
Forme juridique limited company (Ltd.)
Siège social Changwon
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Direction Yoon-gun jang
Activité construction navale
Effectif 500 (2020) , 1 500 (2017)[1]
Site web stxons.com

La Korea Development Bank, propriété de l'État sud-coréen et principal créancier de la société STX a procédé à la vente des actifs. Le , les chantiers de la société deviennent la Yard K Shipbuilding[1].

Historique

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  •  : création de Dehan Shipbuilding Ironworks, fonderie de construction navale est créée à Busan en Corée.
  •  : Donyang Shipbuilding Industrial[2]
  •  : est renommé Daedong Shipbuilding[2]

En 1996 la direction est transférée de Busan à Changwon, mais un an plus tard en 1997 l'entreprise est déclarée en faillite.

La société Daedong Shipbuilding rachetée en par le groupe STX est renommée STX Offshore & Shipbuilding en [2] puis est introduite en bourse de Corée en .

En 2013 STX Offshore & Shipbuilding fortement endetté, principalement dû à la chute majeure des commandes de nouveaux navires en raison de ralentissement prolongé du secteur de la construction naval depuis la crise financière de 2008[3] lance un rigoureux plan de restructuration avec l’appui de KDB (Korea Development Bank) son créancier[4].

En , le groupe qui détient la majorité des parts de STX Europe est menacé d'une procédure de "receivership", proche de la liquidation judiciaire[5].

En , Fincantieri reprend 50 % des chantiers STX France comprenant les Chantiers de l'Atlantique, + 1% prêté par l’état Français sur une durée de 12 ans[6]. Naval Group entre au capital avec l'objectif d'entamer les négociations pour une alliance avec Fincantieri[7].

STX employait encore 1 500 personnes en Corée en 2017, nombre qui est tombé à seulement 500 personnes en 2020. Contraint de réduire davantage les coûts, le chantier avait placé les travailleurs en congé sans solde, ce qui a provoqué une grève au printemps 2020 et un bref arrêt de tous les travaux en juin 2020[1].

En , STX a annoncé avoir reçu une série de commandes qui double le carnet de commandes du chantier et fournira deux ans de travail supplémentaire. La société a enregistré un total de 12 commandes de pétroliers, portant le carnet de commandes du chantier naval à un total de 28 navires alors qu'à l'été 2020, STX n'avait que sept navires dans son carnet de commande[1].

Le , la Korea Development Bank procède à la vente des chantiers. Ceux-ci deviennent la Yard K Shipbuilding[1].

Métiers

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STX Offshore & Shipbuilding (« shipbuilding » pour construction navale en anglais) était un constructeur naval de porte-conteneurs, de pétroliers, de gaziers, de vraquiers, de ferries, de navires de guerre, de bateaux de patrouille, de navires spécialisés et d'infrastructures offshore.

Elle détenait 66 % de STX Europe, qui exploitait des chantiers navals en Europe.

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) « STX Renaming Yard K Shipbuilding » (consulté le )
  2. a b c et d (ko) STX Offshore & Shipbuilding, « STX Offshore & Shipbuildin : history », sur stxship.co.kr
  3. a et b (en) « Salaried men’s legends » can’t transcend economic reality, « « Salaried men’s legends » can’t transcend economic reality », sur koreajoongangdaily.joinsmsn.com,
  4. (en) « KDB to assess affiliates of STX Group individually », sur koreajoongangdaily.joinsmsn.com,
  5. « Le constructeur naval coréen STX proche de la liquidation judiciaire », sur www.lemarin.fr (consulté le )
  6. Denis Cosnard, « Le montage subtil de l’Elysée pour céder le contrôle des chantiers STX à Fincantieri », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  7. Europe 1

Lien externe

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