Said Boukhari
Said Boukhari, né le à Maatkas et mort le à Tigzirt, est un militant pour la démocratie et les droits de l'homme en Algérie.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Pour les articles homonymes, voir Boukhari.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 55 ans) Tigzirt |
| Nationalité | |
| Activité |
| Membre de |
|---|
Biographie modifier
Said Boukhari est né le au village Bouarfa, dans la commune de Maâtkas, en Kabylie, dans une famille révolutionnaire[1]. Alors qu’il était lycéen il rejoint le Mouvement culturel berbère (MCB) qui luttait pour la reconnaissance de l’identité amazigh avec toutes ses dimensions. Pendant les évènements du printemps berbère, en participant aux différentes marches et actions menées et à lesquelles ont pris part les lycéens. Il est bien de rappeler que les lycéens ont joué un rôle important au printemps berbère en menant plusieurs actions entre autres : Des marches les 16, 17 et à Larbaa Naît Irathen puis à Azazga et à Aïn El Hammam, une manifestation poursuivie d’une soixantaine d’arrestations parmi les lycéens à Draa el Mizan le , participation à l’occupation de l’Université de Tizi-Ouzou[2].
En 1985, Said Boukhari participe à la création de la première Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme, à sa tête Abdennour Ali Yahia, et crée principalement par des militants du Mouvement culturel berbère[3].
Décès modifier
Said Boukhari est mort le à l’hôpital de Tigzirt après une longue maladie[4],[5]. De nombreuses personnalités du Mouvement culturel berbère, des milieux intellectuels et médiatiques, ainsi que le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ould Ali El Hadi, viennent rendre hommage à sa dépouille. Il est enterré dans son village natal, Bouarfa[6].
Prix modifier
Il reçoit à titre posthume, en 2019, le prix Matoub Lounès contre l’oubli[7]
Notes et références modifier
- Dib Nassima, « Tizi-Ouzou: l’ancien animateur du MCB Saïd Boukhari, n’est plus », sur www.aps.dz (consulté le )
- Kabylie News Télévision, « Intervention d'Ali Nait Djoudi au gala - hommage à Said Boukhari à Tizi-ouzou » (consulté le )
- Rédaction, « Hommage au militant de la cause berbère Saïd Boukhari », sur TAMURT, (consulté le )
- « Un comité de solidarité avec Saïd Boukhari est né », sur Le Matin d'Algérie (consulté le )
- « Saïd Boukhari est mort mercredi à l'hôpital de Tigzirt », sur Le Matin d'Algérie (consulté le )
- « Disparition de Saïd Boukhari : « Un nom qui restera gravé en lettres d’or pour son combat pour une Algérie meilleure » (Ministre) », sur El Moudjahid (consulté le )
- Ahcene Tahraoui, « Prix Matoub Lounès contre l’oubli : Saïd Boukhari, Benchicou et Khadidja distingués », sur elwatan.com, (consulté le ).
