Saint-Aignan-sur-Roë
Saint-Aignan-sur-Roë [sɛ̃t‿ɛɲɑ̃ syʁ ʁo] est une commune française située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 918 habitants[Note 1].
Saint-Aignan-sur-Roë | |||||
La mairie de Saint-Aignan-sur-Roë. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Mayenne | ||||
Arrondissement | Château-Gontier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Craon | ||||
Maire Mandat |
Loïc Pène 2020-2026 |
||||
Code postal | 53390 | ||||
Code commune | 53197 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Aignannais | ||||
Population municipale |
918 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 50′ 28″ nord, 1° 08′ 10″ ouest | ||||
Altitude | Min. 69 m Max. 112 m |
||||
Superficie | 18,19 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cossé-le-Vivien | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
| |||||
modifier |
La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].
Géographie
modifierLa commune est située dans le sud-Mayenne en région Pays de la Loire.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 733 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ballots à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 782,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Aignan-sur-Roë est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,5 %), forêts (9,6 %), prairies (7,6 %), zones urbanisées (3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
modifierAu Moyen Âge puis sous l'Ancien Régime, le fief de la baronnie angevine de Craon dépendait de la sénéchaussée principale d'Angers et du Pays d'élection de Château-Gontier.
Le chartrier de la Roë rédigea une charte au XVe siècle afin de faire valoir les intérêts du seigneur de Brécharnon (situé en Saint-Michel), attribuant à son ancêtre Albéric, vivant en 1119, la fondation de la paroisse de Saint-Aignan[13].
La famille de Saint-Aignan, seigneurs de la Chevrie, dont le manoir aujourd'hui disparu se trouvait dans le bourg, était vassale du seigneur de Brécharnon.
L'ancienne église fut démolie en 1843, afin d'être remplacée en 1855 par un édifice de plus grande taille, dédié à saint Aignan d'Orléans.
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2021, la commune comptait 918 habitants[Note 2], en évolution de +2,91 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Les habitants sont des Saint-Aignannais et Saint-Aignannaises.
Économie
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierSports
modifierMédias
modifierÉconomie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierL'église du bourg est dédiée à Aignan d'Orléans.
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Maria Nault, en religion Mère Marie de la Croix ( - à Saint-Aignan), fondatrice en 1939, d'une première communauté des Petites Sœurs de Marie Mère du Rédempteur, à Toulouse, avec l’approbation du cardinal Jules Saliège qui accorde à la fondation, en 1954, le statut d’association de fidèles, et sous la conduite du cardinal Gabriel-Marie Garrone. En 1963, Mère Marie de la Croix ouvre une communauté à Castelnau-d'Estrétefonds (Haute Garonne). En 1965, une communauté est fondée à Saint-Aignan-sur-Roë puis en 1968 une autre à Arquenay (Mayenne) et une à Lagardelle-sur-Lèze (Haute-Garonne). En 1969, la maison-mère de Toulouse est transférée à Saint-Aignan-sur-Roë. Le , Monseigneur Louis-Marie Billé, alors évêque de Laval, érige en « Institut de vie religieuse » la congrégation fondée par Mère Marie de la Croix[19].
- En , certaines sœurs mais pas toutes s'insurgent et dénoncent un abus de pouvoir, elles décident de renoncer à leurs vœux religieux[20]. La congrégation existe toujours et le siège est situé à Arquenay au sud de Laval.
Héraldique
modifierLes armes de la commune de Saint-Aignan-sur-Roë se blasonnent ainsi : La fleur de lys et la tierce-feuille sont tirées du blason d'Orléans, diocèse duquel saint Aignan d'Orléans fut évêque. La tour d'or représente celle du blason de son pays d'élection, Château-Gontier. L'écu est timbré d'une couronne murale d'or à trois tours crénelées et porté par deux branches croisées en pointe en sautoir, la première de chêne à dextre et la deuxième de laurier à senestre, chargées d'un listel d'argent au retroussis de gueules portant la devise suivante : In servicio omnium (« Au service de tous »)[13]. Le proverbe suivant entoure le blason : La sagesse crie aux portes de la ville : Humains, c'est vous que j’appelle, que votre force soit la loi de la justice. Heureux l'homme qui m'écoute[13]. |
Voir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2021.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Altitudes, superficie : IGN[21].
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 203
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Aignan-sur-Roë et Ballots », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ballots », sur la commune de Ballots - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Ballots », sur la commune de Ballots - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Aignan-sur-Roë ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Nos blasons et leur histoire, édité par le Syndicat d'initiative du canton de Saint-Aignan-sur-Roë, imprimerie Raynard, 1989.
- « Saint-Aignan-sur-Roë (53390) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Constant Tonnelier, L'histoire religieuse du diocèse de Laval, Paris, Téqui, 1993.
- « A Saint Aignan, les sœurs s'insurgent », Libération, , p. 12-13.
- Répertoire géographique des communes (http://professionnels.ign.fr/42/produits-gratuits/produits-gratuits-a-telecharger.htm).