Saint-Amand-les-Eaux

commune française du département du Nord

Saint-Amand-les-Eaux (prononcé [sɛ̃.ta.mɑ̃ lɛ.zo]) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Saint-Amand-les-Eaux et la Scarpe marquent la limite est de la Flandre française à laquelle la ville appartient historiquement.

Saint-Amand-les-Eaux
Saint-Amand-les-Eaux
L'Échevinage.
Blason de Saint-Amand-les-Eaux
Blason
Saint-Amand-les-Eaux
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut
Maire
Mandat
Alain Bocquet (PCF)
2020-2026
Code postal 59230
Code commune 59526
Démographie
Gentilé Amandinois
Population
municipale
15 980 hab. (2021 en évolution de −3,35 % par rapport à 2015)
Densité 473 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 26′ 55″ nord, 3° 25′ 41″ est
Altitude Min. 14 m
Max. 39 m
Superficie 33,81 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Saint-Amand-les-Eaux
(ville-centre)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Amand-les-Eaux
(bureau centralisateur)
Législatives Vingtième circonscription
Localisation
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Saint-Amand-les-Eaux
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Saint-Amand-les-Eaux
Liens
Site web saint-amand-les-eaux.fr

Géographie

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Le site de Saint-Amand-les-Eaux correspond à de petites collines sableuses à proximité de la confluence de la Scarpe et du Décours. Principale ville de la Plaine de la Scarpe, elle est située à environ 10 km au nord-ouest de Valenciennes (chef-lieu d'arrondissement), à environ 35 km au sud-est de Lille (chef-lieu de département et de région) et à environ 20 km au sud de Tournai (province de Hainaut, Belgique).

Saint-Amand-les-Eaux se trouve quasiment au cœur du parc naturel régional Scarpe-Escaut, qui regroupe 48 communes (43 000 hectares et 162 000 habitants) et s'est associé avec le parc naturel des Plaines de l'Escaut (province de Hainaut, Belgique), en un parc naturel transfrontalier du Hainaut.

La maison du parc naturel régional Scarpe-Escaut, siège social, est située à Saint-Amand-les-Eaux.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-Amand-les-Eaux
Lecelles Nivelle Bruille-Saint-Amand
Rosult Saint-Amand-les-Eaux
Millonfosse
Hasnon
Raismes

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le Courant de l'Hôpital, la Grande Traitoire, l'Elnon, le canal du Décours, le Courant des Fontaines d'Hertain, le Balle Tilliere, le Courant des Hamaides, la dérivation de la Grenouille[1], la dérivation de l'Anguille[2], la Rivièrette ou Scarpe Aval[3], le Cuyet[4], le Livron[5], le Courant des Muchottes[6], le Courant du Mortier[7], le ruisseau de Hautour[8] et divers autres petits cours d'eau[9],[Carte 1].

La Scarpe canalisée et une section canalisée de la Scarpe, d'une longueur de 67 km, prend sa source dans la commune de Arras et se jette dans l'Escaut canalisée à Mortagne-du-Nord, après avoir traversé 34 communes[10]. Les caractéristiques hydrologiques de la Scarpe canalisée sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 5,43 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 39,812 m3/s, atteint le [11].

Le Courant de l'Hôpital, d'une longueur de 29 km, prend sa source dans la commune de Auchy-lez-Orchies et se jette dans la Scarpe canalisée à Thun-Saint-Amand, après avoir traversé 13 communes[12].

La Grande Traitoire est un canal, chenal et un cours d'eau naturel non navigable, d'une longueur de 24 km, qui prend sa source dans la commune de Pecquencourt et se jette dans la Scarpe canalisée à Château-l'Abbaye, après avoir traversé onze communes[13].

L'Elnon, d'une longueur de 16 km, prend sa source près de Rumes, en Belgique, et se jette dans le Courant de l'Hôpital sur la commune, après avoir traversé cinq communes[14]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Elnon sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,435 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 8,521 m3/s, atteint le [15].

Le canal du Décours, d'une longueur de 16 km, prend sa source dans la commune de Flines-lez-Raches et se jette dans la Scarpe canalisée sur la commune, après avoir traversé sept communes[16].

Le Courant de l'Hôpital, d'une longueur de 29 km, prend sa source dans la commune de Auchy-lez-Orchies et se jette dans la Scarpe canalisée à Thun-Saint-Amand, après avoir traversé 13 communes[12].

L'Elnon, d'une longueur de 16 km, prend sa source près de Rumes, en Belgique, et se jette dans le Courant de l'Hôpital sur la commune, après avoir traversé cinq communes[14]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Elnon sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,435 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 8,521 m3/s, atteint le [15].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Amand-les-Eaux[Note 3].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le Puchoie (9 ha)[Carte 1],[17].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[18].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 707 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 12 km à vol d'oiseau[21], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Amand-les-Eaux est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Amand-les-Eaux[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[26],[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[27]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[28],[29].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (41,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (41,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,5 %), zones urbanisées (21,9 %), terres arables (13,8 %), prairies (8 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), zones humides intérieures (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), eaux continentales[Note 7] (0,8 %)[30]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports

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Saint-Amand-les-Eaux dispose d'une gare ferroviaire desservie par des trains assurant des relations entre Lille et Valenciennes, Maubeuge, Jeumont, Hirson et Charleville-Mézières.

La commune est desservie par les lignes 12, 107, 108, 121, 133, 134, G et la navette L'Amanditour du réseau Transvilles. Elle est également desservie par les lignes 872 et 874 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 2.

Toponymie

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Monasterium Elnonense Sancti Amandi. Elnonensis urbs, abbatia. Helno, Villa Helnonis. Amandopolis in pabulâ. Divi Amandi oppidum. Saint Amand-en Pévèle. Elnon-libre (sous la 1re république)[31].
Sint-Amands-aan-de-Skarpe en flamand[32].

Dénominations

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Selon le site Web de la ville, Saint-Amand, outre le nom d'Elnon[33], datant de l'époque mérovingienne, a également porté le nom de Saint-Amand-en-Pévèle (du latin in pabula, signifiant « dans un pays de pâturages »), sans précision quant à l'époque de cette dénomination ni à sa durée exacte. On trouve l'inscription Sancti Amandi in Pabula sur le blason de la ville. Durant la période révolutionnaire, à la demande des autorités et par décret du 25 vendémiaire an II - 16 octobre 1793), comme beaucoup de communes de France dont le nom tient alors d'une connotation d'ancienne noblesse ou religieuse, Saint-Amand prend le nom de Elnon-libre.

Malte-Brun, dans la France illustrée (1882) lui donne le nom de Saint-Amand, tout en mentionnant déjà l'existence d'une dénomination alternative Saint-Amand-les-Eaux.

La commune a officiellement pris le nom de Saint-Amand-les-Eaux le 16 mai 1962, à la suite d'un décret du 10 mai précédent paru au Journal officiel le 15 mai.

Histoire

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Section tirée de la France illustrée, tome III, de Victor Adolphe Malte-Brun (1882)

Antiquité

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  • La Fontaine Bouillon[34]

La remise en service de la source thermale en 1697 provoqua la découverte d'un site antique. On observa la présence de nombreuses pièces de bois et de plus de deux cents statues du même matériau, longues de plus de trois mètres. Elles étaient placées sur des lits de planches et certaines représentaient des guerriers casqués armés de lances ou des personnages en robes longues. On y trouvait des monnaies de César, Auguste, Néron, Vespasien et Trajan. Un chemin assurait un accès au lieu, qui semble avoir été un sanctuaire de source orné d'ex-voto en bois, comparable aux bois sculptés des sources de la Seine ou à la source des Roches à Chamalières. Des statuettes de Pan, Cupidon et Mercure ainsi qu'un autel en bronze orné de Romulus et Rémus et diverses monnaies antiques furent découverts en 1743.

En 448, un corps de soldats romains où se trouvait le futur empereur Majorien défit des Francs réunis à un mariage, dans ce qui fut appelé la bataille du Vicus Helena. L'événement fut rapporté par Sidoine Apollinaire[36]. Certains historiens le situent à Elnon, sur la base de l'analyse des déplacements des Francs sur l'axe Tournai/Cambrai et d'une confusion entre Helena et Elnona (Elnon) de la part de Sidoine Apollinaire.

Haut Moyen Âge

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Au VIIe siècle de notre ère, ce n'était qu'un village connu sous le nom d'Elnon. Dagobert, ce roi mérovingien grand ami du clergé, en fit don à saint Amand. Celui-ci, pour conquérir à la foi chrétienne les peuplades encore éparses[Note 8] dans les vastes forêts de la Flandre, y fonda un monastère ; il en fut le premier abbé et lui donna son nom. Ainsi fut formée, du village et du monastère, la petite ville de Saint-Amand. L'abbaye ne tarda pas à devenir importante, et, sous la dynastie carolingienne[Note 9], son école monastique jouissait d'une grande réputation et était fréquentée par un grand nombre de jeunes gens qui venaient de bien loin y apprendre la lecture, la grammaire et l'écriture.

Sa célébrité lui avait valu de grandes richesses ; mais, en 880, les Normands envahisseurs, sous la conduite de leur roi Bigier et d'un autre chef fameux nommé Hasting, se répandirent le long des rives de la Scarpe et de l'Escaut. À leur approche, on transporta dans l'église de Sainte-Marie de Douai, pour le soustraire à la profanation, le corps de saint Amand. Ce corps de l'un des premiers et des plus célèbres apôtres de la Belgique était l'objet d'une profonde vénération ; les peuples attachaient un grand prix à le conserver, surtout depuis que l'abbé Lanthaire en avait fait la levée en l'année 840, c'est-à-dire cent cinquante ans après l'inhumation du saint, et qu'on l'avait trouvé entièrement conservé, ce que la piété des fidèles attribuait à un miracle. Les Normands pillèrent et incendièrent l'abbaye ; le roi Louis III accourut, mais trop tard, à la défense du pays, poursuivit les pillards, les atteignit près de Saucourt-en-Vimeu et les battit.

Moyen Âge

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L'abbaye baroque de Saint-Amand.

Le monastère de Saint-Amand sortit bientôt de ses ruines ; la munificence des rois et des barons, le défrichement qu'opérèrent les religieux et les serfs lui rendirent bientôt les richesses qu'il avait perdues, et sa prospérité était devenue si grande, que les abbés reconnaissants furent des premiers à accorder aux habitants du bourg de Saint-Amand des lois et des franchises communales. En 1340, au commencement de la guerre de Cent ans, le comte Jean de Hainaut[Note 10], allié des Anglais, mit le feu à l'abbaye et à la ville, après en avoir massacré tous les habitants alliés du roi de France, pour se venger des bourgeois et de la garnison qui avaient dévasté sa bonne ville d'Hasnon.

En 1477, la ville s'étant déclarée prématurément, à la mort de Charles le Téméraire, pour Louis XI, la duchesse Marie de Bourgogne la fit investir et saccager. Devenue française, le prince de Ligne s'en empara, en 1521, au nom de l'heureux rival de François Ier, l'empereur Charles-Quint ; les Français s'en rendirent maîtres de nouveau sous Louis XIII ; enfin, en 1667, elle fut définitivement cédée à la France par le traité d'Utrecht[Note 11].

Époque moderne

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En 1793, Dumouriez, après avoir évacué le territoire belge, établit son quartier général à Saint-Amand ; il y fit arrêter les commissaires que la Convention lui avait envoyés. C'est aussi de Saint-Amand que le vainqueur de Valmy abandonna finalement le camp révolutionnaire.

Pour les transports, en 1802-1803, la ville est située sur le trajet des diligences, aller et retour, reliant Lille à Valenciennes[37].

Entre 1896 et 1932, une ligne de chemin de fer de 32 km est développée entre la commune et Hellemmes.

Durant la Première Guerre mondiale, le 24 août 1914, l'arrivée des Allemands entraîne le départ d'habitants réfugiés notamment dans les Alpes-Maritimes[38].

Son abbaye, reconstruite au milieu du XVIIe siècle, subsista jusqu'à la Révolution ; l'église avait été en partie rebâtie en 1634 ; le voyageur en admire encore aujourd'hui la tour élancée, qui sert d'horloge publique, de beffroi et de musée. Elle est construite en grès et en pierre blanche, sculptée de la base au faîte ; sa hauteur est d'environ 100 mètres, et l'on arrive au sommet par un étroit escalier de 450 marches.

Époque contemporaine

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En 1808, on trouve à Saint-Amand un dépôt de sûreté, où on enferme les petits délinquants avant leur transfert en maison d'arrêt[39].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve depuis 1824 dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la vingtième circonscription du Nord.

Elle était chef-lieu depuis 1801 de deux cantons : le canton de Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite et le canton de Saint-Amand-les-Eaux-Rive gauche[40]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville devient le bureau centralisateur du Canton de Saint-Amand-les-Eaux.

La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Intercommunalité

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La commune est membre de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut, créée en 2001.

Tendances politiques et résultats

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La liste menée par le maire sortant, Alain Bocquet, remporte l'élection au premier tour avec 50,96 % des voix, devant celles d'Éric Renaud (28,79 %), Guillaume Florquin (11,71 %) et Éric Castelain (8,53 %). Alain Bocquet est réélu pour un 5e mandat[41].

Européennes de 2024

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La liste conduite par Léon Deffontaines (PCF) arrive deuxième (16,84% contre 10,39% en 2019)[42],[43], la liste de Valérie Hayer n'étant que 3ème avec 16,67% (contre 16,75% en 2019)[42],[43]. La participation est en légère baisse, à 46,88% contre 47,59%[42],[43], toujours inférieure à la moyenne nationale (52,50%).

Liste des maires

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Liste des maires successifs[44]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Alfred Lemaitre PCF Peintre faïencier
Conseiller général de Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite (1945 → 1949)
1947 1947 Ernest Couteaux SFIO Géomètre en chef
Député du Nord (1919 → 1928 et 1932 → 1936)
Sénateur du Nord (1946 → 1947)
Conseiller général de Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite (1913 → 1940)
Décédé le 29 novembre 1947
1947 mai 1953 Paul Manouvrier SFIO Ingénieur chimiste
Conseiller général de Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite (1949 → 1967)
mai 1953 juin 1995 Georges Donnez[48] SFIO puis PDS
puis MDSF puis
UDF-PSD
Avocat
Parlementaire européen (1979 → 1989)
Député du Nord (19e circ) (1973 → 1978)
Conseiller général de St-Amand rive gauche (1958 → 2001)
juin 1995 En cours
(au 25 mars 2021)
Alain Bocquet PCF Éducateur spécialisé
Député du Nord (19e puis 20e circ.) (1978[49] → 2017)
Président de la CA Porte du Hainaut (2000 → 2020)
Réélu pour le mandat 2014-2020[50]
Réélu pour le mandat 2020-2026[51],[41]
Alain Bocquet en 2014.

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[53],[Note 12].

En 2021, la commune comptait 15 980 habitants[Note 13], en évolution de −3,35 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
8 0398 1788 5168 7348 9569 1189 4539 5279 520
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
10 21010 36910 57410 71611 18412 18712 04313 03813 705
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
14 45414 82813 39414 80914 72014 76214 21814 71816 674
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
17 17016 69216 19916 77617 17516 59016 73416 14715 980
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 7 553 hommes pour 8 500 femmes, soit un taux de 52,95 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,0 
5,5 
75-89 ans
10,4 
17,4 
60-74 ans
17,4 
20,0 
45-59 ans
21,0 
18,8 
30-44 ans
17,9 
17,9 
15-29 ans
14,7 
19,8 
0-14 ans
16,6 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Économie

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Économie au XVIIIe siècle

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Économie en 1882

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Forges et laminoirs - aciérie -
Saint-Amand-les-Eaux.

Malte-Brun relevait, en 1882, dans l'article de la France illustrée consacré à Saint-Amand, une aciérie, des sucreries, une fabrique de clous, une fabrique de bonneterie de laine et de coton, une fabrique de chaînes-câbles, une manufacture de porcelaine, des tanneries, des distilleries, des moulins, des savonneries et des fabriques d'huile.

Il relevait également un commerce de chanvre, de bois de construction et de charbon.

Pour terminer, il citait, sur le territoire de la commune, une forêt domaniale de « 3 400 hectares », soit plus que la superficie actuelle de la commune. Peut-être cette superficie incluait-elle des sections forestières implantées sur les territoires d'une ou plusieurs autres communes ?

Économie en 1935

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Il existait également en 1935 une usine de fabrication de moteurs Aubier&Dunne 540 cmc, deux temps, deux cylindres, refroidissement par air dont un type spécial pour les avions Pou-du-ciel.

Économie en 1964

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Un célèbre dictionnaire encyclopédique citait, en 1964 :

La faïencerie de Saint-Amand avait été fondée aux alentours de 1740 par Pierre Joseph Fauquez, qui venait de Tournai. La marque de fabrique des faïences de Saint-Amand est symbolisée par un entrelacement complexe des initiales du nom du fondateur et de celui de la ville (P. F. et S. A.).

Le casino de Saint-Amand.

Économie en 2006

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Martin.
Le cimetière central.

Lieux d'origine civile

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Lieux d'origine catholique

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Saint-Amand est pourvu de nombreux lieux catholiques ou d'origine catholique.

Thermalisme

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Les thermes de Saint-Amand

Cité touristique et thermale — ce qui lui a valu la deuxième partie de son nom — la ville est également connue pour la qualité de ses eaux minérales. On y compte quatre sources : la Fontaine-Bouillon, le Pavillon-Ruiné, la Petite-Fontaine et la Fontaine de l'Évêque-d'Arras.

Spécialisés dans le traitement de la rhumatologie et des voies respiratoires, les thermes de Saint-Amand-les-Eaux disposent de bassins d'eaux sulfureuses, sulfateuses, calciques et magnésiennes ainsi que de cabines d'application de boue sulfureuse et d'hydrothérapie. Ils sont ouverts de mars à novembre et accueillent 2 500 m2 de services[58].

  • En 50 av. J.-C., les vertus des sources étaient déjà connues des Romains, qui avaient bâti des thermes sur le site. Négligées puis abandonnées durant le Moyen Âge, les sources furent « redécouvertes » par le maréchal de Boufflers, qui fit exécuter d'importants travaux de réfection et de captage des eaux.
  • En 1689, Jean Racine fit un éloge des eaux thermales de Saint-Amand en ces termes : « J'espère que nous pourrons nous trouver lui et moi à Saint-Amand le printemps prochain; car on a en tête que ces eaux-là me sont très bonnes aussi bien qu'à lui. M. de Cavoie s'en est trouvé à merveille et on me demande qu'il ne s'est jamais porté si bien qu'il fait et qu'il a repris, non seulement sa santé, mais même toute sa gaieté »[59].
  • 1927 : mise en bouteille.
  • 1971 : mise en bouteille PVC.
  • 1991 : jumelage avec la ville thermale italienne de Tivoli en raison de leur activité thermale bimillénaire mise en place par les Romains.

Il a été question d'exploitation géothermique de la nappe, ce qui pourrait éventuellement interférer avec les autres usages de cette eau qui peut d'ailleurs être légèrement radioactive à certaines profondeurs[60].

Personnalités liées à la commune

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  • Saint Amand, mort en 679 à Saint-Amand.
  • Jean Second (1511-1536), poète néolatin décédé à Saint-Amand, où il est enterré.
  • Alexandre Dubois, prêtre jansénisant.
  • Pierre Joseph Fauquez, (+1741) dans la commune, échevin de la ville et créateur de la faïencerie Fauquez, à Saint-Amand en 1718. Inhumé à Tournai.
  • Casimir Davaine (1812-1882), né à Saint-Amand-les-Eaux, médecin.
  • Louise Nicolle (1847-1889), née à Saint-Amand-les-Eaux, créatrice d'un patronage pour les jeunes filles indigentes.
  • Émile Davaine, (1862-1937), né et décédé à Saint-Amand (Nord), homme politique.
  • Henri-Edmond Canonne (1867-1961), né à Saint-Amand-les-Eaux, pharmacien français et collectionneur d'art, inventeur de la pastille Valda.
  • Georges Raviart (1875-1956), médecin spécialisé dans les affections psychiatriques.
  • Louise de Bettignies (1880-1918), résistante.
  • Jean Preuss (1904-1986), coureur cycliste mort à Saint-Amand-les-Eaux.
  • Robert Lannoy (1915-1979), né à Saint-Amand-les-Eaux, compositeur, directeur du conservatoire de Lille (1946-1979), carillonneur.
  • Georges Donnez (1922-2001), avocat, maire (1953-1995), conseiller général (1958-2001), député (1973-1978), parlementaire européen (1979-1989) socialiste, puis PSD (réformateur, centriste puis UDF), homme politique connu du grand public par sa participation à l'émission de télévision Intervilles.
  • Pierre Lorthioir (1937-2010), artiste-peintre, né à Saint-Amand-les-Eaux.
  • Jacques Guiot (1945-), coureur cycliste, né à Saint-Amand-les-Eaux.
« Le moulin blanc ».

Héraldique

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Armes de Saint-Amand-les-Eaux

Les armes de la commune de Saint-Amand-les-Eaux se blasonnent ainsi :

De sinople à l'épée haute d'argent garnie d'or, accostée de deux fleurs de lys du même[61].

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Victor de Courmaceul, Histoire de la ville et de l'abbaye de Saint-Amand (en Pévèle), Valenciennes, Lemaitre, 1866 [lire en ligne]
  • Anne-Marie Dervaux, Saint-Amand-les-Eaux, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions A. Sutton, coll. « Mémoire en images », 2004, 128 p.
  • René Fruit, la Croissance économique du pays de Saint-Amand (Nord), 1668-1914, Paris, Armand Colin, 1963, 455 p. (Ouvrage lié à l'École pratique des hautes études. VIe section. Centre d'études économiques. Études et mémoires no 55)
  • Hervé Leroy, Saint-Amand-les-Eaux, l'élan des rêves. Photographes : Jean-Pierre Duplan, Delphine Lermite, Eric Le Brun. Préface : Patrick Besson. Éditions Light Motiv (59110 La Madeleine), coll. « Passages en ville », 2012. 136 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 142 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/11/2004 au 01/06/2024.
  2. a et b Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 375 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/11/1982 au 01/06/2024.
  3. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Amand-les-Eaux comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Vision chrétienne des choses
  9. Dynastie carolingienne
  10. Malte-Brun semble faire une confusion ici
  11. Malte-Brun fait une grossière confusion : le retour de la ville à la couronne française a été fait par le traité d'Aix-la-Chapelle (en 1668).
  12. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Saint-Amand-les-Eaux » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « la dérivation de la Grenouille »
  2. Sandre, « la dérivation de l'Anguille »
  3. Sandre, « la Rivièrette ou Scarpe Aval »
  4. Sandre, « le Cuyet »
  5. Sandre, « le Livron »
  6. Sandre, « le Courant des Muchottes »
  7. Sandre, « le Courant du Mortier »
  8. Sandre, « le ruisseau de Hautour »
  9. « Fiche communale de Saint-Amand-les-Eaux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  10. Sandre, « la Scarpe canalisée »
  11. « Station hydrométrique La Scarpe canalisée à Mortagne-du-Nord », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  12. a et b Sandre, « le Courant de l'Hôpital ».
  13. Sandre, « la Grande Traitoire »
  14. a et b en FranceSandre, « l'Elnon »
  15. a et b « Station hydrométrique L'Elnon à Lecelles », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  16. Sandre, « le canal du Décours »
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  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  24. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  31. Page 429 - Statistique archéologique du Département du Nord - seconde partie - 1867- Librairie Quarré et Leleu à Lille, A. Durand 7 rue Cujas à Paris - archive du Harvard College Library - numérisé par Google Books.
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  54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  55. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Amand-les-Eaux (59526) », (consulté le ).
  56. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  57. https://www.lavoixdunord.fr/903345/article/2020-12-05/vaccins-anti-covid-saint-amand-gsk-deja-pied-d-oeuvre-pour-produire-son-adjuvant
  58. Saint-Amand-les-Eaux, la cité thermale, site de la mairie.
  59. source Voix du Nord du 25/04/2008
  60. Gérard Dassonville ; d'exploitation des ressources géothermales à St Amand-les-Eaux (Nord) ; Journal français d'hydrologie (Eur. j. water qual.) Volume 13, Numéro 1, 1982, Pages 23 à33 ; DOI: 10.1051/water/19821301023, en ligne : 09 novembre 2010
  61. « Gaso »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).