Saint-François-de-Sales (Savoie)

commune française du département de la Savoie

Saint-François-de-Sales
Saint-François-de-Sales (Savoie)
Mairie de Saint-François-de-Sales en 2023.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Grand Chambéry
Maire
Mandat
Maryse Fabre
2020-2026
Code postal 73340
Code commune 73234
Démographie
Population
municipale
162 hab. (2021 en augmentation de 4,52 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 55″ nord, 6° 03′ 21″ est
Altitude Min. 697 m
Max. 1 432 m
Superficie 14,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Alban-Leysse
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-François-de-Sales
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Saint-François-de-Sales

Saint-François-de-Sales est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Son nom vient de l'église dédiée au saint patron, originaire de Savoie, François de Sales.

La commune compte sur son territoire une station de sports d'hiver, qui fait partie du grand domaine Savoie Grand Revard.

Géographie modifier

Située dans la partie ouest du massif des Bauges (aussi appelée Bauges derrière), la commune de Saint-François-de-Sales occupe le versant sud de la Montagne du Revard, ayant ainsi une exposition de type « adret ». Les communes limitrophes sont Le Noyer (Savoie) au sud-est, dont elle est séparée par le Nan de Saint François, Arith au nord-est, les Déserts au sud-est, Saint-Offenge-Dessus et Saint-Offenge-Dessous à l'ouest. La commune se compose de cinq hameaux : la Magne, le Mouchet, le Chef Lieu, le Charmillon et le Champ.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-François-de-Sales est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,7 %), prairies (9,3 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie modifier

La paroisse puis la commune porte le nom de François de Sales (1567-1622), originaire du château de Sales, dans le duché de Savoie, évêque de Genève, proclamé saint et docteur de l'Église catholique[7].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sè Fransa, selon la graphie de Conflans[8].

Histoire modifier

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? M. François Pernet DVG  
mars 2001 mars 2014 Mme Dominique Gauthier ... ...
mars 2014 En cours
(au 30 juin 2020[9])
Mme Maryse Fabre ... ...
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

En 2021, la commune comptait 162 habitants[Note 2], en augmentation de 4,52 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
663662764845893936789819832
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
820804715704661667580523454
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
368312315291252213152146123
1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 -
10696124137139151150162-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Tourisme modifier

La commune possède une petite station de sports d'hiver reliée au grand domaine Savoie Grand Revard, dont l'office de tourisme se trouve à La Féclaz.

En 2014, la capacité d'accueil de la commune-station, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 454 lits touristiques répartis dans 62 établissements[Note 3]. Les hébergements se répartissent comme suit : 7 meublés ; une centre ou village de vacances ; une refuge de montagne ou gîte d'étape[14].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Chevet de l'église

Une zone de conservation a été établie sur le plateau des creusates, autour de la tourbière du même nom. Celle-ci ainsi que des landes qui l'entourent ont été décrétées Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I pour une superficie de 29,63 ha. On peut y observer une population de tétras lyre, ce qui est inhabituel à une altitude aussi peu élevée (source ministère de l'Écologie).

La croix du berger, elle aussi sur le plateau des creusates, accueille annuellement une kermesse, et est lieu privilégié pour la randonnée pédestre en été et la raquette l'hiver, du fait du panorama qui est offert au sommet de la butte sur laquelle elle se trouve.

L'église de Saint-François-de-Sales se démarque par son style architectural grec de celles des communes alentour d'inspiration art baroque savoyard. Elle fut reconstruite en 1832, sur l'emplacement où la mule de saint François se serait arrêtée.

Saint-François-de-Sales abrite également à son nouveau géoparc, l'observatoire d'astronomie des Bauges depuis septembre 2012.

Personnalités liées à la commune modifier

Jean-Paul Pernet - dernier argentier des Bauges - à ne pas confondre avec Jean-Paul Rossi qui fait connaitre l'argenterie des Bauges mais qui n'est pas du pays de La Magne.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 146-147. ([PDF] lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[14].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références modifier

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. D'après Henry Suter, « Saint-François-de-Sales », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
  8. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  9. « Qui sont les 38 maires des communes de Grand Chambéry ? », Le Dauphiné libéré, édition Savoie, (consulté le ).
  10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  14. a et b « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».