Saint-Genès-Champanelle
Saint-Genès-Champanelle est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Genès-Champanelle | |||||
Le hameau de Nadaillat. | |||||
Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Clermont-Ferrand | ||||
Intercommunalité | Clermont Auvergne Métropole | ||||
Maire Mandat |
Christophe Vial 2020-2026 |
||||
Code postal | 63122 | ||||
Code commune | 63345 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Champanellois | ||||
Population municipale |
3 883 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 75 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 43′ 13″ nord, 3° 01′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 660 m Max. 1 252 m |
||||
Superficie | 51,58 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Clermont-Ferrand (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Beaumont | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | www.saint-genes-champanelle.fr | ||||
modifier |
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand et est adhérente du parc naturel régional des Volcans d'Auvergne.
Ses habitants, au nombre de 3 883 au recensement de 2021, sont appelés les Champanellois et les Champanelloises.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune est située au centre du département du Puy-de-Dôme, à l'ouest de Clermont Auvergne Métropole dont elle fait partie. Elle est composée de douze hameaux et le hameau central qui a donné le nom à la commune est historiquement le plus petit d'entre les douze. Il est constitué de quelques habitations qui entourent les nombreux et importants équipements communaux (mairie, groupe scolaire, crèche, médiathèque, salle des fêtes, gymnase et équipements sportifs, caserne de pompiers, poste, etc.). La vocation résidentielle de la commune s'est affirmée au cours des dernières décennies et les centres anciens des hameaux se sont entourés d'une couronne de constructions nouvelles.
Liste des hameaux (entre parenthèses le gentilé adopté lors du conseil municipal du jeudi 25 mars 1999) : Beaune-le-Chaud (Beaunois), Berzet (Berzétois), Champeaux (Champeaunois), Chatrat (Chatradiens), Fontfreyde (Fontfreydois), Laschamps (Laschampois), Manson (Mansonnais), Nadaillat (Nadaillatois), Pardon (Pardonnais), Saint-Genès-Champanelle (Champanellois), Thèdes (Thédésiens), Theix (Theixois).
Elle est au cœur de la chaîne des Puys et plusieurs de ceux-ci sont sur son territoire : puy de la Vache, puy de Lassolas, puy de Mercœur, etc. De nombreux sentiers de petite randonnée la parcourent et elle est traversée par le sentier de grande randonnée 4.
Neuf communes jouxtent Saint-Genès-Champanelle[1] : Les communes limitrophes sont Orcines, Aydat, Ceyrat, Ceyssat, Chanonat, Nébouzat, Romagnat, Royat et Saint-Saturnin.
Géologie et relief
modifierLa commune s'étend sur 5 158 hectares[2].
La mairie se trouve à 880 mètres d'altitude. L'altitude de la commune varie de 660 mètres[2], dans la vallée qui part sous le hameau de Nadaillat, à 1 252 mètres[2], au sommet de la montagne de Laschamps (volcan).
Hydrographie
modifierPlusieurs ruisseaux naissent sur la commune. Certains forment l'Auzon, d'autres l'Artière, et les derniers, mais dans une moindre mesure, la Tiretaine. L'ensemble finit dans l'Allier.
Voies de communication et transports
modifierVoies routières
modifierLes deux principales routes traversant la commune sont les routes départementales 2089 (anciennement RN 89, reliant Clermont-Ferrand à Tulle et Bordeaux et traversant le hameau de Theix) et 942 (anciennement RD 941a et RN 141a à Laschamps, à l'ouest de la commune).
Les autres routes assurent un maillage local des différents hameaux de la commune[1] :
- la RD 5 dessert Thèdes et de Chatrat, continuant vers le sud-ouest jusqu'au carrefour avec les routes menant au Mont-Dore (RD 983), avec deux antennes : la RD 5f permettant de rejoindre Royat et la RD 5g desservant Charade (hameau de Royat);
- la RD 52, en provenance de Ceyssat à l'ouest, passant par Laschamps, le bourg, Theix, puis après un tronc commun avec la RD 2089, cette route mène en direction de Chanonat (par le hameau de Varennes) ;
- la RD 90, en provenance de Fontanas (hameau d'Orcines) au nord, passant par Manson, Thèdes, le bourg, puis Fontfreyde, avec une antenne, la RD 90n, reliant Fontfreyde à la RD 2089 en direction de la Cassière (hameau d'Aydat) ;
- la RD 96, reliant Theix (au carrefour avec la RD 2089) à Saint-Saturnin ;
- la RD 133, reliant le bourg à Ceyrat en passant par Berzet ;
- la RD 145, reliant Nadaillat à Rouillas-Haut et Rouillas-Bas (hameaux d'Aydat) ;
- la RD 767, reliant Laschamps au quartier de Boisséjour de Ceyrat en passant par Manson et en longeant le circuit de Charade par le nord ; cette route possède deux antennes :
- la RD 767a reliant la RD 942 à Laschamps,
- la RD 767b déviant Manson par l'est ;
- la RD 778 reliant Beaune-le-Chaud à Fontfreyde.
Transports ferroviaires
modifierIl n'y a jamais eu de ligne de chemin de fer sur la commune.
Transports en commun
modifierLa commune de Saint-Genès-Champanelle est desservie par le transport à la demande du réseau T2C. Le service assure des correspondances avec les lignes majeures du réseau, notamment le tramway et la ligne B[3].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Ouest et nord-ouest du Massif Central » et « Nord-est du Massif Central »[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 093 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fontaine-du-Ber_sapc », sur la commune d'Orcines à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 8,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 023,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Genès-Champanelle est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), prairies (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10 %), zones urbanisées (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Zonages d'études
modifierSelon les zonages d'étude définis par l'Insee, Saint-Genès-Champanelle dépend également de la zone d'emploi et du bassin de vie de Clermont-Ferrand[11].
Morphologie urbaine et villages
modifierBeaune-le-Chaud
modifierBeaune-le-Chaud (45° 43′ 37″ N, 2° 59′ 28″ E) est situé à trois kilomètres à l'ouest du chef-lieu, par la route départementale 52. Son nom est dû à l'exposition sud-sud-est du puy de Chatrat, au nord[SGC 1].
Berzet
modifierBerzet (45° 43′ 26″ N, 3° 02′ 42″ E) est situé sur la route de Saint-Genès à Ceyrat par la route départementale 133, dominé par le puy de Berzet au bord de la faille de la Limagne[SGC 2].
Champeaux
modifierChampeaux (45° 44′ 24″ N, 3° 02′ 28″ E), petit village au nord-est de la commune et accessible par la route départementale 767 depuis Boisséjour (commune de Ceyrat), est composé de Champeaux Bas, avec des anciennes fermes, et Champeaux Haut, avec un habitat plus moderne[SGC 3].
Chatrat
modifierChatrat (45° 43′ 37″ N, 3° 00′ 22″ E), à l'écart des routes principales de la commune (accès le plus proche par la D 5), est le point de départ de nombreux chemins de randonnée[SGC 4].
Fontfreyde
modifierFontfreyde (45° 42′ 11″ N, 3° 00′ 11″ E) est situé au sud de la commune, près de la route de Clermont-Ferrand à Bordeaux (D 2089), à la limite avec Aydat. Les carrières attenant à la cheire de Mercoeur, exploitées jusqu'au milieu du XXe siècle, ont servi à la construction des maisons du village[SGC 5]. Sur le territoire du hameau se trouve un petit marais (24 ha) recouvrant une tourbière de 8 m de profondeur et vieille de 8 000 ans[15].
Laschamps
modifierLaschamps (45° 44′ 29″ N, 2° 58′ 01″ E) est situé au nord-ouest de la commune, dont c'est le village le plus haut. La proximité du puy de Dôme et de Vulcania font de ce village le point de départ de circuits de randonnée[SGC 6]. Le 17 septembre 1865, le village est ravagé en grande partie par un incendie dévastateur[16] qui fait plusieurs victimes et de nombreux dégâts matériels[17],[18]. C'est par ailleurs dans une coulée de lave située à Laschamps qu'on a découvert la première excursion géomagnétique connue, l'événement de Laschamp[Note 2].
Manson
modifierManson (45° 44′ 42″ N, 3° 00′ 50″ E) est situé au nord de la commune. Elle conserve une activité agricole importante parallèlement à l'arrivée de nouveaux habitants[SGC 7].
Nadaillat
modifierNadaillat (45° 41′ 28″ N, 3° 02′ 02″ E) est situé sur les flancs d'une coulée basaltique, à une altitude de 900 mètres, au pied de la montagne de la Serre. Elle dépendait de la paroisse de Chanonat jusqu'à la Révolution, puis à celle de Saint-Genès sous Napoléon Ier. L'habitat se caractérise par des « maisons à étages », des « escaliers en pierre » et des rues étroites[SGC 8].
Pardon
modifierPardon (45° 43′ 08″ N, 3° 00′ 14″ E), situé à un kilomètre à l'ouest du chef-lieu par la D 52, témoigne d'une « ancienne vie rurale, pastorale et communautaire active »[SGC 9].
Saint-Genès (chef-lieu)
modifierSaint-Genès (45° 43′ 08″ N, 3° 01′ 08″ E), situé au centre de la commune, est à l'origine un hameau très modeste très peu peuplé (quelques foyers). Une église y est implantée depuis au moins le XIIe siècle et vers 1600 la maison forte attenante est transformée en château. Ensuite un hospice pour indigents est construit. Il est transformé en couvent pour jeunes filles avant d'être détruit et remplacé par la maison des associations (salle des fêtes) au cours du XXe siècle. La mairie est construite au cours du XIXe siècle (plusieurs fois agrandie depuis) et un bureau de poste au début du XXe siècle (bâtiment désaffecté aujourd'hui). Les écoles des hameaux sont regroupées au chef-lieu dans le dernier quart du XXe siècle, un groupe scolaire est construit pour l'occasion. Il est agrandi au début du XXIe siècle et une crèche est ajoutée. Le hameau comprend également une caserne de pompiers et plusieurs équipements sportifs (gymnase et terrains de football, de rugby et de tennis).
Thèdes
modifierThèdes (45° 44′ 13″ N, 3° 01′ 26″ E) est situé au nord-est de la commune. Orthographiée Thedde en 1326 ou Theylde en 1336[SGC 10]. Au XIXe siècle, Benoit Gonod y fit construire, sur un promontoire non loin de sa résidence d'été, un tombeau en forme de chapelle, pour lui-même est son épouse.
Theix
modifierTheix (45° 42′ 18″ N, 3° 01′ 19″ E) est traversé par la route départementale 2089 (route du Mont-Dore), où sont implantés des commerces, une station-service, un pôle médical, et une laiterie. Quelques centaines de mètres à l'est, le Plat d'Auzat est un quartier résidentiel[SGC 11].
Logement
modifierEn 2017, la commune comptait 1 682 logements, contre 1 507 en 2012 et 1 308 en 2007. Parmi ces logements, 85,2 % étaient des résidences principales, 4,4 % des résidences secondaires et 10,4 % des logements vacants (3,5 % en 2007). Ces logements étaient pour 96 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,8 % des appartements[a 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 85,5 %, en baisse sensible par rapport à 2012 (86,3 %) mais en hausse par rapport à 2007 (84,5 %). La part de logements HLM loués vides était de 4,5 % (contre 2,1 % en 2012 et 2007)[a 2].
Risques naturels et technologiques
modifierLa commune est soumise aux risques de feu de forêt, de phénomènes liés à l'atmosphère, de phénomènes météorologiques, et de séisme (zone de sismicité de niveau 3)[19]. Un DICRIM a été établi par la commune[SGC 12].
Le séisme le plus violent ressenti dans la région de Clermont-Ferrand date du . Un sismomètre vélocimétrique est implanté dans la commune, au Petit Puy de Manson[20]. Le dernier séisme ressenti dans la commune date du , son épicentre est localisé à Pont-du-Château, dans la plaine de la Limagne[SGC 12].
Une cavité souterraine est présente entre Fontfreyde et la Cassière (lieu-dit de la commune d'Aydat) : l'ancien tunnel routier de la Cassière présente des risques d'effondrement[SGC 12].
Deux installations industrielles sont implantées, une au chef-lieu (Société MICHEL TERRASSEMENT), une autre à Theix (Société Laitière des Volcans d'Auvergne)[19].
Toponymie
modifierLa commune s'est orthographiée Saint Genest de Champanelle sur la carte de Cassini (XVIIIe siècle), Saint Genest Champanelle sous l'an II, Saint-Geneix-Champanelle au Bulletin des lois et s'orthographie Saint-Genès-Champanelle actuellement[21].
Genès est un martyr chrétien, un disciple de Syrénat, compagnon d'Austremoine de Clermont, et évangélisateur de la région au IIIe siècle ou au début du IVe siècle. L'Office du Saint le dit originaire de Mycènes mais d'autres sources le font naître dans la région. Reconnu comme chrétien, il aurait été, si l'on en croit la tradition thiernoise (voir Église Saint-Genès de Thiers), décapité par un soldat romain sur un rocher (dit aujourd'hui rocher Saint-Genès) situé juste en dessous de l'actuel cimetière Saint-Jean de Thiers.
En auvergnat Sent Genès de Champanela.
Histoire
modifierPolitique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierSaint-Genès-Champanelle fait partie de l'arrondissement de Clermont-Ferrand.
En 1793, la commune était rattachée au canton de Beaumont, puis au canton de Clermont-Ferrand-Sud-Ouest en 1801. Un décret de 1982 replace la commune dans le canton de Beaumont[21], lequel n'a pas été modifié par le redécoupage des cantons du département de 2014[22].
Entre 1790 et 1794, elle absorbe la commune de La Champ. Les deux communes formaient ainsi une municipalité de Saint Genest Champanelle Theix et La Champ[21]. nota : la fiche sur le site de l'EHESS est erronée et est en cours de rectification à propos de Leix.
Tendances politiques et résultats
modifierAux élections législatives de 2012, la députée Danielle Auroi, élue dans la 3e circonscription, a recueilli 60,57 % des suffrages exprimés. 68,09 % des électeurs ont voté, soit 1 786 votants sur 2 623 inscrits[23].
Seul candidat à s'être représenté aux élections municipales de 2014, Roger Gardes a été réélu au premier tour. Le taux de participation est de 61,03 % (1 665 votants sur 2 728 inscrits)[24].
Aux élections départementales de 2015, le binôme constitué de Jean-Paul Cuzin et d'Anne-Marie Picard, élu dans le canton de Beaumont, n'est pas arrivé en tête au second tour (43,89 % des voix) contrairement au premier tour (26,52 %). L'autre binôme (Éric Egli et Dominique Molle), d'une liste union de la gauche, a recueilli 56,11 % des voix au second tour ; au premier tour il atteignait 24,26 % des voix, à égalité avec un binôme divers gauche. 53,90 % des électeurs ont voté au second tour, soit 1 472 votants sur 2 731 inscrits[25].
Administration municipale
modifierLors des élections municipales de 2020, le seuil de 3 500 habitants a été franchi. Le conseil municipal est composé de vingt-sept membres, dont sept adjoints et trois conseillers délégués[SGC 13].
Liste des maires
modifierPolitique environnementale
modifierUne déchèterie, gérée par Clermont Auvergne Métropole, est implantée sur le territoire communal[31].
Jumelages
modifierSaint-Genès-Champanelle est jumelée avec :
- Kallmünz (depuis le 23 juin 1984), petite cité de Bavière, près de Ratisbonne en Allemagne ;
- Monterosso al Mare, commune de la province de La Spezia dans la région de Ligurie en Italie.
Le comité de jumelage organise tout au long de l'année des manifestations en collaboration avec ses villes jumelles (rencontres citoyennes, marché de Noël, repas à thème, concerts, tables rondes…).
Population et société
modifierLa richesse de la vie associative et la création récente d'équipements collectifs de qualité permettent de satisfaire une grande partie des besoins de la population en matière culturelle et sportive.
Par ailleurs, la beauté et la variété des paysages attirent de plus en plus d'amoureux de la nature.
Ainsi se développe une économie nouvelle basée sur l'accueil touristique et les loisirs sportifs : randonnées pédestres et équestres, VTT, parapente, etc.
Démographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2021, la commune comptait 3 883 habitants[Note 3], en évolution de +12,94 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 833 hommes pour 1 808 femmes, soit un taux de 50,34 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
modifierSaint-Genès-Champanelle dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Les élèves commencent leur scolarité dans le groupe scolaire public Les Volcans composé d'une école maternelle et d'une école élémentaire[37], géré par la commune.
Ils la poursuivent au collège Molière, à Beaumont[38], puis à Clermont-Ferrand, aux lycées lycée Jeanne-d'Arc ou Blaise-Pascal[39].
Sports
modifier- Circuit de Charade.
- Le départ et l'arrivée des éliminatoires français de la coupe automobile Gordon Bennett ont lieu à Laschamps en juin 1905 (circuit d'Auvergne à parcourir quatre fois par les concurrents)[40].
Économie
modifierEmploi
modifierEn 2017, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 2 249 personnes, parmi lesquelles on comptait 78 % d'actifs dont 74 % ayant un emploi et 4 % de chômeurs[a 3].
On comptait 1 084 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 1 674, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 64,8 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].
Entreprises et commerces
modifierAu , la commune comptait 190 entreprises, dont 40 dans le commerce de gros et de détail, et autant dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien[a 5].
En outre, elle comptait 202 établissements[a 6].
La Société laitière des volcans d'Auvergne y emploie 160 personnes dans sa laiterie de Theix[41] et l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) y a installé un important centre de recherche (entre les hameaux de Theix et de Saint-Genès).
Les commerces sont implantés dans les villages de Theix (une boulangerie-pâtisserie, un magasin de fruits et légumes et un bar-tabac-presse) et de Fontfreyde (commerce de détail de boissons)[SGC 14].
Tourisme
modifierAu , la commune comptait deux hôtels non classés, totalisant 21 chambres[a 7]. Le site de la mairie mentionne, entre autres, un hôtel quatre étoiles à Beaune-le-Chaud et un hôtel trois étoiles à Laschamps[SGC 15].
Culture et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierOutre les églises et chapelles des villages, on trouve sur la commune les lieux suivants :
- Agglomération romaine du col de Ceyssat, sur les communes de Ceyssat, Orcines et Saint-Genès-Champanelle
- À Theix, un château remanié à plusieurs époques se situe au milieu d'un grand parc. Entre 1939 et 1945, le pavillon sainte Marguerite, résidence du régisseur de château, est réquisitionné par les autorités Clermontoises[42]. Les documents évacués de la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg sont stockés au château des Quayres, de Cordès et de Theix[43]. Après la deuxième guerre mondiale, la propriété est partagée entre les 4 enfants du propriétaire[42]. En 1951, la Caisse d'allocations familiales du Puy-de-Dôme achète le domaine[42]. À partir de 2001, le château est occupé par Cap' Vacances, loué à partir de 2008 par Temps Jeunes[42]. Il appartient depuis août 2014 à l'association de colonies de vacances Temps Jeunes.
- Sur le territoire du village de Laschamps, entre les départementales 942 et 767a, se trouve une stèle en hommage à Étienne Michelin, sur le lieu de son crash[44].
- Le village de Fontfreyde possède une chapelle construite en 1870, dédiée à saint Georges, abritant une stèle portant l'inscription « Mgr Jean CHAUCOT / partit de Fontfreyde le 10 septembre / missionnaire en Amérique / il s'est embarqué à Brest / en compagnie de 50 jeunes / missionnaires il y a 120 ans / ( don 20 novembre 1987 ) ».
- Le village de Laschamp, situé en limite d'une coulée de lave, possède au moins deux sites où l'inversion du champ magnétique terrestre se manifeste, l'un à proximité du village et l'autre à Roche Merle. L'excursion de Laschamp, datée de 41 000 ans, est une référence internationale dans l'échelle des inversions du magnétisme terrestre.
- Plantée au milieu des pâturages de Manson, quasi à mi-chemin de Laschamps, se trouve la chapelle Saint-Aubin. Construite en 1954, à côté des fondations d'un ancien oratoire, elle abrite la source dite miraculeuse de La Chabana. Les fresques intérieures, peintes par André Siramy, illustrent les légendes liées à la source qui guérirait les maladies des yeux.
- À Thèdes, Benoît Gonod, professeur au collège de Clermont-Ferrand et bibliothécaire de la ville, fait construire au milieu du XIXe siècle un tombeau pour lui et sa femme dans le village où ils avaient une villégiature. C'est une chapelle ronde, ornée de quatre vitraux et meublée d'un autel et d'une statue, dans laquelle les habitants du village pouvaient venir se recueillir. Lors de sa construction, des sarcophages de pierre, datant des Mérovingiens, furent exhumés.
Héraldique
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- Béatrice Boudet, Thèdes, sur le sentier de son histoire, Saint-Genès-Champanelle, (présentation en ligne)
- Béatrice Boudet, Saint-Genès-Champanelle, un bourg, un chef-lieu, Saint-Genès-Champanelle, (présentation en ligne)
- Béatrice Boudet, Chatrat s'abreuve à la source du passé, Saint-Genès-Champanelle, (présentation en ligne)
- Béatrice Boudet, Nadaillat... sur le chemin du temps qui passe..., Saint-Genès-Champanelle,
- Béatrice Boudet, Lapchamps : de tradition en renommée,
- Béatrice Boudet, Pardon au fil des mots,
- Béatrice Boudet, Manson se souvient,
- Béatrice Boudet, Fontfreyde et ses mémoires, Saint-Genès-Champanelle, , 70 p.
- Béatrice Boudet, Regard sur Baune-le-Chaud,
- Béatrice Boudet, Le Piare raconte Berzet, Saint-Genès-Champanelle, Comité des fêtes de Berzet,
- Béatrice Boudet, Theix d'hier et d'aujourd'hui, Comité des fêtes de Theix et Office Champanellois,
- Encyclopédie historique Champanelloise : ou histoire des familles et des villages de Saint Genès Champanelle, 2011 : plusieurs éditions depuis 2006
- Béatrice Boudet, Eglise de Laschamps,
- Jean-Claude Quesne, La Bergerie de Saint-Genès-Champanelle, 80 p.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site de la mairie
- Saint-Genès-Champanelle sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes, cartes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le nom dérive des coulées de lave de Laschamps où l'événement a été découvert, mais il est orthographié « Laschamp » dans la plupart des ouvrages scientifiques.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierRéférences Insee
modifier- LOG T2 – Catégories et types de logements.
- LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
- EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 – Emploi et activité.
- DEN T3 – Nombre d'unités légales par secteur d'activité au .
- DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
- TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
Site de la mairie
modifier- « Beaune-le-Chaud » (consulté le ).
- « Berzet » (consulté le ).
- « Champeaux » (consulté le ).
- « Chatrat » (consulté le ).
- « Fontfreyde » (consulté le ).
- « Laschamps » (consulté le ).
- « Manson » (consulté le ).
- « Nadaillat » (consulté le ).
- « Pardon » (consulté le ).
- « Thèdes » (consulté le ).
- « Theix » (consulté le ).
- « DICRIM Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs. Les risques à Saint-Genès-Champanelle » [PDF] (consulté le ).
- « Le Conseil municipal » (consulté le ).
- « Commerces » (consulté le ).
- « Hébergement en gîtes - Hôtels » (consulté le ).
Autres références
modifier- Carte de Saint-Genès-Champanelle sur le site Géoportail de l'IGN.
- « Répertoire géographique des communes », Institut national de l'information géographique et forestière.
- « Service transport à la demande régulier », sur t2c.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Genès-Champanelle et Orcines », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fontaine-du-Ber_sapc », sur la commune d'Orcines - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fontaine-du-Ber_sapc », sur la commune d'Orcines - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Genès-Champanelle ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les secrets des marais de Fontfreyde », Métropole, no 37, décembre 2024-janvier 2025, p. 4.
- « L'incendie du 17 septembre 1865 », sur cghc.free.fr, Cercle Généalogie et Historique Champanellois, (consulté le ).
- Laschamps, de traditions en renommée, Office Champanellois, .
- « Le village de Laschamps révèle ses mystères », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi », sur georisques.gouv.fr, Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « Dossier départemental sur les risques majeurs dans le Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 65.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme, sur Légifrance.
- « Résultats des élections législatives 2012 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats des élections départementales 2015 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Les maires de Saint-Genès-Champanelle », sur MairesGenWeb (consulté le ).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- « GARDES ROGER », Clermont Auvergne Métropole (consulté le ).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 33 (édition du Puy-de-Dôme).
- « Déchetterie de Saint-Genès-Champanelle », Clermont Auvergne Métropole (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Genès-Champanelle (63345) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
- « Puy-de-Dôme (63), Saint-Genès-Champanelle, écoles », Annuaire, Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Sectorisation Puy-de-Dôme », sur puy-de-dome.fr, Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ). Dans le champ de recherche « Saisir votre commune », taper « Saint-Genès-Champanelle ».
- Service académique d'information et d'orientation, « Arrêté rectoral en date du relatif à la répartition des districts scolaires des lycées des départements de l'Allier, du Cantal, de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme » [PDF], Académie de Clermont-Ferrand (consulté le ), p. 35.
- Frantz Reichel, « La coupe Gordon-Bennett : l'éliminatoire française », Le Figaro, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- Site SLVA (consulté le 17 mai 2017).
- Béatrice Boudet, Theix d'hier et d'aujourd'hui, Comité des fêtes de Theix et Office Champanellois, , p. 11-12
- Georges Bischoff, « Strasbourg – Clermont 1939-1945. L’Université de la Résistance », Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, vol. 91, no 3, , p. 339–351 (DOI 10.3406/rhpr.2011.1566, lire en ligne, consulté le )
- « Etienne Michelin », sur Aérostèles, lieux de mémoire aéronautique (consulté le ).