Saint-Jean-d'Arvey

commune française du département de la Savoie

Saint-Jean-d'Arvey
Saint-Jean-d'Arvey
Vue sur l'église de Saint-Jean-d'Arvey.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Grand Chambéry
Maire
Mandat
Christian Berthomier
2020-2026
Code postal 73230
Code commune 73243
Démographie
Gentilé Sangerains
Population
municipale
1 716 hab. (2021 en augmentation de 1,24 % par rapport à 2015)
Densité 132 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 13″ nord, 5° 59′ 50″ est
Altitude Min. 328 m
Max. 1 545 m
Superficie 13,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Chambéry
(banlieue)
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Alban-Leysse
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-d'Arvey
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Saint-Jean-d'Arvey
Liens
Site web mairie-saintjeandarvey.fr

Saint-Jean-d'Arvey est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie modifier

Vue du chef-lieu de la commune.

Localisation modifier

La commune de Saint-Jean d'Arvey est située sur le plateau de la Leysse, à l'aplomb du Nivolet et du Mont Peney. Elle se trouve sur les hauteurs de Chambéry, préfecture du département de la Savoie et situé à moins d'une dizaine de kilomètres à l'ouest, séparés notamment par la commune de Saint-Alban-Leysse.

Le chef-lieu de Saint-Jean-d'Arvey s'étire sur le flanc du Mont Peney sur une longueur de deux kilomètres. La commune dans son ensemble (en incluant les différents hameaux) présente quant à elle un dénivelé de 1 200 mètres, à partir du hameau du Bout du Monde au pied du Peney (environ 300 mètres d'altitude), jusqu'à la croix du Nivolet (1 547 mètres).

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Saint-Jean-d'Arvey
Verel-Pragondran Les Déserts
Saint-Alban-Leysse Saint-Jean-d'Arvey Thoiry
Barby Curienne Puygros

Géologie et relief modifier

Le col de la Doria (1 100 m) permet aux randonneurs de passer entre le mont Peney et le Nivolet et est situé sur le territoire de la commune.

Hydrographie modifier

Climat modifier

Voies de communication et transports modifier

Voies routières modifier

Pistes cyclables modifier

Transports en commun modifier

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Jean-d'Arvey est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[4] et 190 279 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,4 %), prairies (13,1 %), zones urbanisées (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %)[9].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine modifier

Logement modifier

Projets d'aménagements modifier

Toponymie modifier

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit San-Djan, selon la graphie de Conflans[10].

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

Le , Louis de Joinville seigneur de Divonne concède l'autorisation aux hommes d'Arvey de construire un four à leur usage.

La maison forte de Salins, ou dite du Villard, a été édifiée vers le XIIe et XIIIe siècles. En 1479, dans un acte de reconnaissance, la veuve de Nicod de Salins, Pèronne de Duingt, déclare tenir en fief du duc de Savoie « une grange convertie en ruine avec une place située à Salins »[11]. En 1584, elle est entre les mains de Jehan Piochet de Salins et le croquis qu'il en a dressé, montre sa résidence, entourée de deux jardins agrémentés de fontaine et les tenures des paysans tout autour. Elle est représentée comme une grosse tour carrée ; maison tour, éclairée par deux croisées[12]. Il la décrit comme : « la dicte maison couverte d’ardoise avec ses paysages, membres et appartenances heu égard qu’elle est aux champs, près toutefois la ville est belle, spacieuse, de beau passetemps pour une retraite commode en temps de peste ou dangereux »[13].

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Le conseil municipal de Saint-Jean-d'Arvey se compose du maire, de quatre adjoints et de 14 conseillers municipaux.

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal :

% Groupe Tête de liste Effectif Statut
68,52% Saint Jean d'Arvey Avenir Christian BERTHOMIER 16 Majorité
31,47% Saint Jean d'Arvey ensemble vers 2026 Bernard JANUEL 3 Opposition

Tendances politiques et résultats modifier

Résultats des derniers scrutins électoraux
1er score 2e score Participation
Élections européennes de 2014 19,39 % pour Jean-Marie Le Pen (FN) 16,86 % pour Vincent Peillon (PS) 46,97 %
Élections législatives de 2012 62,71 % pour Bernadette Laclais (PS) 37,29 % pour Christiane Brunet (DVD) 53,55 %
Élection présidentielle de 2012 56,15 % pour François Hollande (PS) 43,85 % pour Nicolas Sarkozy (UMP) 83,32 %
Élections régionales de 2010 61,90 % pour Jean-Jack Queyranne (PS) 27,30 % pour Françoise Grossetête (UMP) 52,21 %
Élections cantonales de 2008 63,76 % pour Jean-Pierre Burdin (PRG) 17,88 % pour Christiane Nantois (DVD) 49,87 %

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971 mars 2014 Jean-Claude Monin PS ...
mars 2014 mai 2020 Jean-Charles Métras SE ...
mai 2020 En cours
(au 30 juin 2020[14])
Christian Berthomier SE ...

Instances judiciaires et administratives modifier

Politique environnementale modifier

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

En 2021, la commune comptait 1 716 habitants[Note 3], en augmentation de 1,24 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
7888749631 0811 0341 0301 0811 035966
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 0261 022988949925892846786715
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
624630588597547522429410587
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
9031 1821 3081 3651 3971 4731 7031 7261 716
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

L'école élémentaire.

La commune dispose des institutions suivantes :

  • une école maternelle ;
  • une école élémentaire.

Manifestations culturelles et festivités modifier

Santé modifier

Sports modifier

Passage du peloton dans le chef-lieu lors de la 20e étape du Tour de France 2013.

La commune de Saint-Jean d'Arvey a été traversée par les coureurs lors de la 20e étape du Tour de France 2013. Arrivant du col des Prés, les coureurs montaient alors au Revard.

Médias modifier

Cultes modifier

Église de Saint-Jean-d'Arvey vue depuis la route.

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

Emploi modifier

Entreprises et commerces modifier

Culture en patrimoine modifier

Lieux et Monuments modifier

Le bâtiment multifonctionnel.
Monument aux morts.
  • Abri sous roche du Chalcolithique[19].
  • Château de Chaffardon, possession des Chaffardon puis des Oncieu.
  • Maison forte de Salins (XIIe et XIIIe siècles), situé au-dessus de la Leysse, face au château de la Bâtie (Barby). Propriété des familles d'Arvey, de La Balme, de Salins, Piochet de Salins.
  • Château Biron, appelée "la tour" (XVIe siècle)
  • Église placée sous le patronage de saint Jean-Baptiste. Le nouvel édifice est agrandi en style néoroman selon les plans de l'architecte Besson, en 1846[20].
  • Bâtiment multifonctionnel : inauguré le et d'une surface de 1 080 m2, il accueille une crèche, une garderie, une bibliothèque ainsi qu'une salle du conseil municipal.

Espaces verts et fleurissement modifier

En 2014, la commune de Saint-Jean-d'Arvey bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[21].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Le peintre et naturaliste Paul Barruel vécut de 1947 à 1977 à Saint-Jean-d'Arvey.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références modifier

  1. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
  5. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  10. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  11. Élisabeth Sirot 2007, p. 93.
  12. Élisabeth Sirot 2007, p. 83.
  13. Élisabeth Chalmin-Sirot, Les jardins des maisons de la petite noblesse rurale (comtés de Savoie et de Genève, XIVe – XVIIe siècle).
  14. « Qui sont les 38 maires des communes de Grand Chambéry ? », Le Dauphiné libéré, édition Savoie, (consulté le ).
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. Notice no PA00118295, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  20. Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 251 p. (ISBN 978-2-84206-272-9, lire en ligne), p. 74.
  21. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).