Saint-Julien-les-Rosiers
Saint-Julien-les-Rosiers est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
Saint-Julien-les-Rosiers | |||||
Vue du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Alès | ||||
Intercommunalité | Alès Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Serge Bord 2020-2026 |
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Code postal | 30340 | ||||
Code commune | 30274 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Julirosiens | ||||
Population municipale |
3 436 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 245 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 10′ 30″ nord, 4° 06′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 158 m Max. 545 m |
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Superficie | 14,01 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Alès (banlieue) |
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Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rousson | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau Blanc, le ruisseau de Grave Longue, le ruisseau Grabieux.
Saint-Julien-les-Rosiers est une commune urbaine qui compte 3 436 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Julirosiens ou Julirosiennes.
Géographie
modifierLa commune est entourée des communes de Laval-Pradel, Rousson, Saint-Privat-des-Vieux et Saint-Martin-de-Valgalgues.
Située à 180 m d'altitude, la rivière l'Avene est le principal cours d'eau qui traverse la commune.
On peut découvrir à Saint-Julien une immense carrière de calcaire. Ici, était exploitée la pierre datant du Jurassique supérieur. Elle est de couleur grise et très résistante à l'écrasement. Quand la carrière fonctionnait, on extrayait jusqu'à 60 000 tonnes de calcaire par an ; elle fut cependant définitivement fermée le .
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 106 mm, avec 7,4 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salindres à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Milieux naturels et biodiversité
modifierAucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[7],[8],[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Julien-les-Rosiers est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,1 %), zones urbanisées (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %), terres arables (4,2 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Saint-Julien-les-Rosiers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].
Risques naturels
modifierLa commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[13], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[14],[15]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1993, 1995, 1997, 1998, 2002, 2008, 2014 et 2015[16],[11].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[17]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 74,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 273 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1254 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Julien-les-Rosiers est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].
Histoire
modifierAu cours de la Révolution française, la commune, alors nommée Saint-Julien-de-Valgualgues, porte provisoirement le nom de Julien-les-Mines[21].
En 1955, la commune change de nom pour devenir Saint-Julien-les-Rosiers[21]. Né en 1955 du mariage entre le village de Saint-Julien et le hameau des Rosiers[réf. nécessaire] ; d’autres hameaux composent le village : Caussonille, Courlas, La Roque, Arbousse. Saint-Julien est le village le plus ancien de la commune. Vers 1900, l'amélioration du CD 904, a permis aux Rosiers de se développer. Les Rosiers correspond à un écart de l'ancienne paroisse de Saint-Julien.
Julien renvoie à Julianus, nom porté par plusieurs saints. Le lieu est appelé n 1314, « Ecclesia de Sancto Juliano », en 1345, « parochia Sancti-Juliani de Vallegalga », en 1384, « Locus de Sancto-Juliano Vallis-Galgue » et en 1633, « Saint-Julien-de-Valgualgues ».
L'économie locale était axée sur les produits issus de l'agriculture (céréales, vignobles puis mûriers et élevage du ver à soie). La fabrication du vitriol jusqu'en 1700 ainsi que l'exploitation du minerai de fer pour les hauts-fourneaux de Tamaris (forges d'Alès) et de la pyrite pour l'usine de produits chimiques de Salindres furent, jusqu'en 1895, les activités économiques essentielles.
Héraldique
modifierBlason | D'azur à la fasce losangée d'argent et de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
modifierRattachements administratifs
modifierRattachements électoraux
modifierPour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Gard.
Tendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2021, la commune comptait 3 436 habitants[Note 4], en évolution de +3,78 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Vie associative et partenariat
modifier- Saint-Julien dispose d'un comité de jumelage « Solidarité Sénégal » avec des actions humanitaires entre le village de Djilacoune en Casamance, la commune, et la protection judiciaire de la jeunesse du Gard. Aussi, tous les 2 ans, un groupe de jeunes se rend à Djilacoune pour y effectuer des chantiers et la dimension pédagogique est aussi importante que l'action de coopération.
- Le Kiosque : association au service des associations et de tous les Julirosiens pour un conseil, une aide, un moment convivial. Elle développe des projets avec et pour les habitants dans une démarche plurigénérationnelle afin de créer des liens de solidarité et rompre l'isolement des personnes.
- Ses activités : activités engins radio-commandés pour petits et grands, organisation du Carnaval, animation ludique le vendredi soir, participation aux manifestations avec les associations (fête du village...), gestion du centre de loisirs sans hébergement, participe activement aux sorties scolaires.
-
Jumelage Solidarité Sénégal.
-
L'école.
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 424 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 3 407 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 750 €[I 6] (20 020 € dans le département[I 7]). 49 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (43,9 % dans le département).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 7 % | 10,2 % | 9,8 % |
Département[I 9] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 015 personnes, parmi lesquelles on compte 74,6 % d'actifs (64,8 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 25,4 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 315 emplois en 2018, contre 376 en 2013 et 310 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 320, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,9 %[I 12].
Sur ces 1 320 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 168 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 93,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier189 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Julien-les-Rosiers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 189 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
14 | 7,4 % | (7,9 %) |
Construction | 53 | 28 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
44 | 23,3 % | (30 %) |
Information et communication | 2 | 1,1 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 1,1 % | (3 %) |
Activités immobilières | 5 | 2,6 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
25 | 13,2 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
29 | 15,3 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 15 | 7,9 % | (8,8 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28 % du nombre total d'établissements de la commune (53 sur les 189 entreprises implantées à Saint-Julien-les-Rosiers), contre 15,5 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
modifierL'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[25] :
- Orcel, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (107 k€)
Agriculture
modifier1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 19 | 6 | 8 | 5 |
SAU[Note 10] (ha) | 139 | 194 | 151 | 200 |
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 200 ha[28],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Julien de Saint-Julien-les-Rosiers. La première église de Saint-Julien a été construite au XIe siècle. Les six contreforts et les deux parties des murs latéraux témoignent de l'architecture de cette époque. Au-dessus du tympan se trouve la statue de saint Julien. L'agrandissement de l'église préfigure la croix latine, ses peintures et sa tour de façade se trouvent être du pur style roman.
- L'abbaye de Notre-Dame-des-Fonts fut bâtie vers les XIe et XIIe siècles. Son style romano-byzantin appartient à la seconde période de l'architecture chrétienne du Moyen Âge. Cette abbaye qui a prospéré pendant 600 ans attire l'attention des rois de France ainsi que de jeunes filles issues de hautes et nobles familles de la région d'Alès. Cette abbaye de femmes fut transportée au XIVe siècle à Alès. L'abbaye de Saint-Bernard lui sera annexée. Cet ancien monastère est situé entre le hameau de Caussonille et le vieux village de Saint-Julien-de-Valgualgues. Il appartenait au diocèse de Nîmes jusqu'en 1694. Vendu comme bien national, l'abbaye rurale de Notre-Dame-des-Fonts a subi beaucoup de vicissitudes. Actuellement propriété privée, les bâtiments conventuels ont disparu, à l'exception de l'aile orientale du cloître.
Personnalités liées à la commune
modifier- Ernest Aberlenc, (1847-1930), poète occitan, prêtre
- Max Roustan, député-maire d'Alès, y est né en 1944.
- Pierre Meurin, député du Gard.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine d'Alès, il y a une ville-centre et 21 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[27].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Alès », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Julien-les-Rosiers ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Alès », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Julien-les-Rosiers » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Julien-les-Rosiers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Julien-les-Rosiers » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Julien-les-Rosiers » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Julien-les-Rosiers et Salindres », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Salindres » (commune de Salindres) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Salindres » (commune de Salindres) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Julien-les-Rosiers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Julien-les-Rosiers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Saint-Julien-les-Rosiers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Julien-les-Rosiers », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le ).
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- « 0 », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Julien-les-Rosiers », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Entreprises à Saint-Julien-les-Rosiers », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Julien-les-Rosiers - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).