Saint-Just-le-Martel

commune française du département de la Haute-Vienne

Saint-Just-le-Martel, Sent Just en occitan, est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont les Martellois.

Saint-Just-le-Martel
Saint-Just-le-Martel
L'église Saint-Just.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté urbaine Limoges Métropole
Maire
Mandat
Joël Garestier
2020-2026
Code postal 87590
Code commune 87156
Démographie
Population
municipale
2 701 hab. (2021 en évolution de +0,37 % par rapport à 2015)
Densité 85 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 51′ 47″ nord, 1° 23′ 19″ est
Altitude Min. 224 m
Max. 426 m
Superficie 31,90 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Léonard-de-Noblat
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Just-le-Martel
Liens
Site web http://saintjustlemartel.fr/

Saint-Just accueille tous les ans de la fin du mois de septembre au début d'octobre, le Salon international du dessin de presse et d'humour dans son nouveau bâtiment situé route du Château d'Eau.

Géographie

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Localisation

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Situation de la commune de Saint-Just-le-Martel en Haute-Vienne.

La commune de Saint-Just-le-Martel est située entre la vallée de la Vienne, au nord, qui la sépare du Palais-sur-Vienne et de Saint-Priest-Taurion, et la vallée de l'Auzette, au sud, qui la sépare de Feytiat et Aureil.

Le village est situé à 9 km de l'entrée de Limoges par l'ex-RN 141.

Communes limitrophes de Saint-Just-le-Martel[1]
Le Palais-sur-Vienne Saint-Priest-Taurion
Panazol Saint-Just-le-Martel Royères
Feytiat Aureil

À l'ouest, elle est séparée de Limoges par Panazol, et à l'est, de Saint-Léonard-de-Noblat par Royères.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 069 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Limoges à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 018,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Just-le-Martel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,9 %), forêts (29,9 %), prairies (22,7 %), zones urbanisées (5 %), terres arables (2 %), eaux continentales[Note 2] (0,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Just-le-Martel est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Just-le-Martel.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[16]. 25,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risque technologique

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La commune est en outre située en aval des barrages de Lavaud-Gelade, dans la Creuse, de Saint-Marc et de Vassivière, des ouvrages de classe A[Note 4]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[19].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Just-le-Martel est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

Histoire

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Le nom de Saint-Just naquit vers l'an 330 et fut dès son plus jeune âge, instruit dans la religion chrétienne. Enfant, alors qu'il gardait les brebis du troupeau de son père, il lança son « marteau » et dit : « là où mon marteau tombera, là une église se bâtira ! ». Il devint le disciple de saint-Hilaire, évêque de Poitiers. Après la mort de celui-ci, refusant de lui succéder, il revint dans son village natal au Puy Parlier, et entreprit un pèlerinage à Rome. C'est au retour, en 400, qu'atteint par les fièvres, il succomba et fut enterré là où il avait souhaité que fut construite son église. L'église actuelle date des XIIe et XIIIe siècles. Elle possède un clocher mur typiquement limousin. Une belle châsse de 1644 renferme les reliques du saint. À partir de 1441, la prévôté de Saint-Just fit annexée au monastère de Saint-Martial. On ajouta le nom de Martel à Saint-Just, en 1919, pour le différencier des autres Saint-Just existant en France. La reine de France Éléonore d'Autriche séjourna dans la maison du Prévôt le , alors qu'elle revenait de Saint-Léonard-de-Noblat.

Transports

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  • Depuis le , la commune est desservie par une ligne de bus de la STCL 34. Depuis 2012, la ligne 7 dessert quelques arrêts sur le territoire communal. Mais depuis le , la commune est traversée par la ligne 34 mais aussi par la nouvelle ligne 46.Un effort financier important a été fait par Limoges Métropole pour mieux desservir le territoire communal,les habitations isolées sont desservies par des taxis à partir des arrêts de bus proche.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 mai 1953 François Château    
mai 1953 mars 1965 Léonard Grousselas    
mars 1965 mars 1971 Jean-Léonce Pommiès    
mars 1971 mars 1983 André Rouvelaud    
mars 1983 mars 1989 Monique Jouhaud Droite Conseillère régionale du Limousin
mars 1989 octobre 2014
(démission)
Gérard Vandenbroucke[21] PS Retraité de l'enseignement
Conseiller régional du Limousin (2004 → 2015)
1er vice-président du conseil régional du Limousin (2010 → 2014)
Président du conseil régional du Limousin (2014 → 2016)
Président de Limoges Métropole (2014 → 2019)
novembre 2014[22] En cours Joël Garestier PS Cadre supérieur
Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

En 2021, la commune comptait 2 701 habitants[Note 5], en évolution de +0,37 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0749159071 0601 1491 1931 1961 3091 332
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2491 2451 2371 2271 3161 3201 4041 4211 407
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3651 3401 3151 2271 1531 0831 0791 0171 063
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9651 0441 2131 5301 8251 9592 2992 3992 650
2018 2021 - - - - - - -
2 6702 701-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[18].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Carte IGN sur Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Just-le-Martel et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Limoges-Bellegarde » (commune de Limoges) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Limoges-Bellegarde » (commune de Limoges) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Just-le-Martel ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Just-le-Martel », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  18. Article R214-112 du code de l’environnement
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Haute-Vienne », sur haute-vienne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  20. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  21. Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
  22. « Passation de pouvoirs à la mairie dans l’émotion et le respect », Le Populaire du Centre,‎ (lire en ligne).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « Eglise Saint-Just », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).