Saint-Léger-des-Vignes
Saint-Léger-des-Vignes est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Saint-Léger-des-Vignes | |||||
Église de Saint-Léger-des-Vignes. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sud Nivernais | ||||
Maire Mandat |
Christophe Fragny 2020-2026 |
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Code postal | 58300 | ||||
Code commune | 58250 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Léogartiens | ||||
Population municipale |
1 734 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 189 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 50′ 27″ nord, 3° 27′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 186 m Max. 265 m |
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Superficie | 9,18 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Decize (banlieue) |
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Aire d'attraction | Decize (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Decize | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | saintlegerdesvignes.fr | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierSaint-Léger-des-Vignes est située dans le sud de la Nièvre, sur la route départementale 981. Elle se situe à :
- 3 km de Decize ;
- 6 km de La Machine ;
- 32 km au sud-est de Nevers ;
- 32 km au nord de Moulins (Allier) ;
- 150 km au sud-ouest de Dijon.
Hydrographie
modifierElle se situe au point de départ du canal du Nivernais et en bordure de la Loire. Au confluent de la Loire et de l'Aron, et à la jonction du canal du Nivernais et du canal latéral à la Loire, c'est un véritable carrefour de voies navigables.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont La Machine, Decize, Champvert et Sougy-sur-Loire.
La Machine | ||||
Sougy-sur-Loire | N | Champvert | ||
O Saint-Léger-des-Vignes E | ||||
S | ||||
Decize |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 823 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fours », sur la commune de Fours à 20 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,2 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Léger-des-Vignes est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Decize[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Decize, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[10]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (39,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (39,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,7 %), prairies (35,6 %), zones urbanisées (20 %), eaux continentales[Note 5] (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLes collines de Saint-Léger sont exposées plein sud. C'est là que furent plantées les vignes qui donnèrent son nom à la ville.
Saint-Leger-des-Vignes a porté plusieurs noms au cours des siècles :
Histoire
modifierLes verreries
modifierC'est Bernard de Borniol, le , qui installe sa verrerie sur le site de Saint-Léger, encore « Desize »[réf. nécessaire]. Elle fermera beaucoup plus tard en 1840. Mais une deuxième verrerie sera créée sur l'actuel emplacement du stade Fresneau. On y fabriquera des bouteilles jusqu'au , quand l'établissement ferma ses portes.
L'usine de caoutchouc
modifierC'est l'usine de caoutchouc implantée dans la ville voisine de Decize qui fera vivre Saint-Léger. Ouverte en 1942, l'usine de Kleber (devenue aujourd'hui Sumiriko) fera implanter le magnifique centre Fresneau, nommé ainsi depuis François Fresneau de La Gataudière, sur l'ancien emplacement de la verrerie des années 1930.
Kleber-Colombes fera également construire par son architecte Otto Müller six villas modernes pour ses cadres en 1960.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2021, la commune comptait 1 734 habitants[Note 6], en évolution de −10,02 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports
modifierSaint-Léger possède un complexe sportif important, le centre Fresneau où est notamment pratiqué le rugby. Les installations sportives du stade Fresneau sont parfois vantées comme les meilleures de toute la Nièvre.
Des tribunes de 3 000 places assises (dont 300 couvertes) sont bâties en 1951. Plusieurs sports y sont pratiqués sous l'égide de l'association omnisports Espérance Saint-Léger (ESL) (athlétisme, boxe, canoë/kayak, escalade, gymnastique, judo, tennis de table...), mais c'est le rugby à XV qui est le plus populaire.
- Rugby à XV
L'« Espérance Saint-Léger rugby » qui porte les couleurs de l'usine (orange et bleu) se hisse en National 3 dans les années 1980 et manque de peu l'accession à la National 2. En 2017, le club fanion de Rugby devient champion de France de 1re série. En , après 21 ans de purgatoire, l'ESL Rugby retrouve la Fédérale 3.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Civils
- Religieux
- Église Saint-Léger, à l'intérieur une statue groupe de Sainte Anne et la Vierge, en pierre polychrome, datée du XVIe siècle et Classé MH (1974)[18].
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean-Marie Clamamus (1879-1973), homme politique né à Saint-Léger-des-Vignes.
- Claude de Burine (1931-2005), poétesse née à Saint-Léger-des-Vignes.
- Hubert Védrine (né en 1947), homme politique, conseiller municipal de Saint-Léger-des-Vignes de 1977 à 1995.
- Isei Colati (né en 1983), joueur de rugby à XV international fidjien membre de l'équipe de Saint-Léger.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Decize comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Léger-des-Vignes et Fours », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fours », sur la commune de Fours - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Fours », sur la commune de Fours - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Decize », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Léger-des-Vignes ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Decize », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Jacqueline Clouet, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice n°24, p.40/160.p.