Saint-Mamert

ancienne commune française du département du Rhône

Saint-Mamert est une ancienne commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le , elle devient une commune déléguée de Deux-Grosnes[1].

Saint-Mamert
Saint-Mamert
Église Sainte-Marie-Magdeleine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes Saône Beaujolais
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-Marc MOLARD
2020
Code postal 69860
Code commune 69224
Démographie
Gentilé Saints-Marrons, Saints-Marronnes
Population 67 hab. (2016 en évolution de +9,84 % par rapport à 2010)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 15′ 05″ nord, 4° 35′ 00″ est
Altitude Min. 393 m
Max. 676 m
Superficie 3,21 km2
Élections
Départementales Thizy-les-Bourgs
Historique
Commune(s) d'intégration Deux-Grosnes
Localisation
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Saint-Mamert
La Grosne orientale à Saint-Mamert.

Géographie

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Saint-Mamert fait partie du Beaujolais et voisine avec Tramayes qui domine la vallée de la Valouse, vers le sud avec la commune d'Ouroux située à trois kilomètres. Distant de deux kilomètres à l'est et sur le chemin de Compostelle, la commune de Saint-Jacques-des-Arrêts, surplombe Saint-Mamert. Le territoire communal, traversé par la Grosne orientale au faible débit, est recouvert de forêt sur un tiers de sa superficie de 321 hectares.

Communes limitrophes

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Rose des vents Trades Rose des vents
Saint-Christophe N Saint-Jacques-des-Arrêts
O    Saint-Mamert    E
S
Ouroux

Histoire

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Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique[2].

Par arrêté préfectoral du , la commune disparaît le au profit de Deux-Grosnes qui regroupe aussi les communes d'Avenas, Monsols, Ouroux, Saint-Christophe, Saint-Jacques-des-Arrêts et Trades[1].

Économie

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Malgré l'excellence de son eau[3], où s'épanouissent écrevisses à pattes blanches, grenouilles, truites et lamproies, la Grosne ne permet pas de développer une activité de pêche industrielle.

Les deux exploitations agricoles de la commune, les GAEC de la Verchère et des Grandes Terres, se consacrent principalement à l'élevage bovin. Les cheptels sont constitués de holsteins et de montbéliardes (pour le lait) et de limousines et de charolaises (pour la viande). En 2000, le recensement agricole AGRESTE[4] dénombrait plus de 300 bovins et une surface agricole utile supérieure aux 200 hectares. Enfin, la commune produit agneaux, fromages de lait de chèvre et de vache. En ce pays de moyenne montagne, les agriculteurs, qui bénéficient de quelques subventions venues de Bruxelles, entretiennent un important réseau bocager.

Un exploitant forestier, enregistrée au RCS sous la dénomination Breizh-Beaujol-Bois, s'est établi en 2008 sur la commune, où il propose ses services de déboisement, reboisement et entretien.

En 1992, une entreprise de messagerie rapide, les Rapides de la Grosne, a choisi d'installer son siège social à Saint-Mamert, au lieudit la Forêt. Son activité de fret de proximité, structurellement exposée à l'augmentation du prix du carburant, se trouve affectée par la crise économique mondiale, ainsi que par la raréfaction de la demande dans son secteur d'activité. Cette TPE demeure cependant un des principaux pourvoyeurs d'emplois à Saint-Mamert. La commune connaît un taux de chômage de 7,7 %, taux inférieur à la moyenne nationale[5],[6].

Le restaurant de l'auberge du Razay a été confiée, en 2010, à un ancien apprenti du Terminus à Mâcon et compte parmi la quinzaine d'établissements gastronomiques du Haut-Beaujolais[7]. Depuis la fermeture de relais sur la grand-route, aucun hôtel ne permet de passer la nuit dans la commune.

Politique et administration

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Mairie.

Patrick Desplace a été maire de 2014 à 2020. Ce dernier a obtenu l'ouverture d'une micro-crèche à la fin de son mandat. Jean-Marc Molard a été élu maire délégué de la commune en mars 2020

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2014 Pierre Thillet DVD  
1989 2001 Alexis Melinand    
1959 1989 Marcel Jonchier    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].

En 2016, la commune comptait 67 habitants[Note 1], en évolution de +9,84 % par rapport à 2010 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
153168169148195200195206205
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
197196183197185206201209176
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
162173160122116115116117102
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
857473696059656461
2015 2016 - - - - - - -
6767-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique

Saint-Mamert est la commune la moins peuplée du département du Rhône[12] et la densité de population se maintient autour des 20 habitants au kilomètre carré. Un quart de ses résidences sont des résidences secondaires. À l'instar des autres communes du canton, le ratio taux de mortalité sur taux de natalité est structurellement positif[4],[13]. La commune compte 8,2 % de veufs, 6,2 % de divorcés, 46,9 % de personnes mariées et 38,8 % de célibataires.

Lieux et monuments

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Festivités et évènements

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Depuis 2001, des concerts de musique argentine (tango et milonga) sont organisés dans l'église romane.

Voir aussi

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Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

Références

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Liens externes

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