Saint-Martin-Vésubie

commune française du département des Alpes-Maritimes
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Saint-Martin-Vésubie (Sant Martin de Lantosca (occitan alpin, écriture classique) ou Sant-Marti-de-Lantousco (écriture mistralienne), San Marti Vesubio (panneau d'entrée de ville, écriture mistralienne)) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Saint-Martinois[1].

Saint-Martin-Vésubie
Saint-Martin-Vésubie
Vue du village de Saint-Martin-Vésubie en venant de la vallée du Var.
Blason de Saint-Martin-Vésubie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Ivan Mottet
2020-2026
Code postal 06450
Code commune 06127
Démographie
Gentilé Saint-Martinois
Population
municipale
1 385 hab. (2021 en évolution de −0,65 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 04′ 09″ nord, 7° 15′ 24″ est
Altitude Min. 715 m
Max. 3 120 m
Superficie 97,13 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tourrette-Levens
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Martin-Vésubie
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Saint-Martin-Vésubie
Liens
Site web saintmartinvesubie.fr

Jusqu'en 1860, le nom officiel de la commune était en italien : San Martino Lantosca.

Géographie

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Le village vu depuis le Collet.
Hôtel de ville de Saint-Martin-Vésubie.
Hôtel de ville de Saint-Martin-Vésubie.

Localisation

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Chef-lieu de canton des Alpes-Maritimes et dernier village au nord de la vallée de la Vésubie, Saint-Martin-Vésubie est la principale porte d'accès au parc national du Mercantour. En 1987, Escapade, le bureau des Guides du Mercantour a été fondé dans le village par le guide de haute montagne Hervé Gourdel[2].

Appelée jusqu'en 1889 Saint-Martin-Lantosque car appartenant à l'ancien Val de Lantosque (ancien nom de la Vésubie), Saint-Martin-Vésubie, fut, dès 1864, réputée pour la qualité de son environnement, de ses eaux et de son climat estival, loin des chaleurs étouffantes de la côte.

Ces caractéristiques lui valent son surnom de « Suisse niçoise ».

Géologie et relief

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La commune est environnée de nombreux sommets :

Sismicité

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Commune située dans une zone de sismicité moyenne[3].

Hydrographie et eaux souterraines

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Le village est situé à proximité de la confluence de deux torrents alpins : la Madone de Fenestre à l'est et le Boréon à l'ouest. La Vésubie naît en contrebas du village.

Toutefois, le village est situé quelques mètres seulement en hauteur du niveau bas des torrents.

Le , de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, Tende et Saint-Martin-Vésubie...) sont fortement impactés par un « épisode méditerranéen » de grande ampleur[4]. Certains hameaux de la commune restent inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le . L'arrêté du portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié la commune au titre des « Inondations et coulées de boue du 2 au  »[5].

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[6] :

  • rivière la Vésubie,
  • torrent le Boréon,
  • riou de venanson,
  • vallon d'espaillart.

Lavoir, fontaine, canal :

  • Place et fontaine de la Frairie[7],
  • Le béal, canal empierré[8].

Plan d'eau sur la commune ou à son aval :

Saint-Martin-Vésubie dispose de deux stations d'épuration intercommunale :

  • Station d'épuration de St-Martin-Vésubie, d'une capacité de 2 500 équivalent-habitants[9],
  • Station d'épuration de St-Martin-Vésubie Le Boréon, d'une capacité de 500 équivalent-habitants[10].

Hameaux et lieux-dits

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En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 112 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 219,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −12 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Statistiques 1991-2020 et records ST-MARTIN-DE-VESUBIE-OBS (06) - alt : 994m, lat : 44°04'27"N, lon : 7°15'15"E
Records établis sur la période du 01-01-1959 au 13-07-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,7 −0,8 2 4,2 8,3 11,7 13,8 14 10,1 6,9 2,7 0 6
Température moyenne (°C) 3,9 4,5 7,6 9,5 13,8 17,6 20 20,3 15,9 11,9 7,2 4,3 11,4
Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,8 13,1 14,8 19,3 23,4 26,3 26,6 21,6 17 11,8 8,6 16,7
Record de froid (°C)
date du record
−11,5
09.01.1985
−11,3
06.02.12
−12
06.03.1971
−4,8
16.04.1962
−1
06.05.1991
2,7
06.06.1969
5,2
19.07.1966
4,8
20.08.1972
1
28.09.07
−4
31.10.1974
−6
23.11.1998
−9,5
19.12.09
−12
1971
Record de chaleur (°C)
date du record
20,6
31.01.1982
21
15.02.1990
24,5
21.03.02
27,8
09.04.11
31,2
24.05.09
33,6
25.06.03
36,5
06.07.1982
34,8
06.08.03
31,2
10.09.08
28,5
11.10.11
21,6
29.11.1979
21,3
30.12.21
36,5
1982
Précipitations (mm) 86,3 58,3 68,9 104,9 101,9 87,4 71 66,3 104,5 178,6 183,3 107,9 1 219,3
Source : « Fiche 6127001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
8,5
−0,7
86,3
 
 
 
9,8
−0,8
58,3
 
 
 
13,1
2
68,9
 
 
 
14,8
4,2
104,9
 
 
 
19,3
8,3
101,9
 
 
 
23,4
11,7
87,4
 
 
 
26,3
13,8
71
 
 
 
26,6
14
66,3
 
 
 
21,6
10,1
104,5
 
 
 
17
6,9
178,6
 
 
 
11,8
2,7
183,3
 
 
 
8,6
0
107,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Voies de communications et transports

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Voies routières

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Commune desservie par la route départementale (métropolitaine) D/M 2565 depuis Levens.

Transports en commun

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Commune desservie par le réseau Lignes d'Azur[18].

Intercommunalité

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Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.

Nice Côte d'Azur.

EPCI Nice Côte d'Azur dans les Alpes-Maritimes.

Urbanisme

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La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[19].

La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le [20].

Typologie

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Au , Saint-Martin-Vésubie est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[22]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols

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Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 2,9 % 149
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,4 % 20
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 7,7 % 395
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 0,4 % 21
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,7 % 86
Forêts de feuillus 1,0 % 49
Forêts de conifères 64,2 % 3285
Forêts mélangées 2,1 % 109
Pelouses et pâturages naturels 7,0 % 358
Landes et broussailles 0,4 % 22
Forêt et végétation arbustive en mutation 3,4 % 175
Plages, dunes et sable 0,5 % 24
Roches nues 1,2 % 62
Végétation clairsemée 7,0 % 358
Source : Corine Land Cover[25]

L'occupation des sols met en évidence la prédominance de la forêt sur les territoires agricoles et les autres milieux semi-naturels. La forêt occupe 67,3 % de la surface communale et est constituée très majoritairement de conifères.

Communes limitrophes

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Toponymie

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Les mentions anciennes de la localité sont : S. Martinus au XIIe siècle[26], Saint-Martin-de-Lantosque en 1748[27], San Martino Lantosca en 1834[28], Saint-Martin-de-Lantosque v. 1850[29], Saint-Martin-de-Lantosca en 1856[30], Saint-Martin-Vésubie en 1889[31].

En occitan alpin, la commune porte le nom de Sant Martin de Lantosca (prononcé [sow mar'ti de lan'tusko]). Certains pensent que Lantosque était l'ancien nom de la rivière. Saint-Martin dépendait des seigneurs de Bollène, comme le village de Lantosque et Loda au XIIe siècle[32]. La terminaison de Lantosque évoque un possible suffixe ligure Usca, Osc ou Asc indiquant une hauteur. La première partie n'est pas comprise.

Les mentions anciennes de la Vésubie sont : La Vésubie en 1789[33], la Vésune en 1819[34], La Vésubie en 1826[35]. En l'absence de formes plus anciennes, on se perd en conjectures. Il a existé sur le Trophée des Alpes une population gauloise les Vésubiens (Vesubionorum), Esubiens (Esubiani). Ils étaient placés vers Clans[33]. Le premier terme correspond au gaulois vesu, « valable, bon, digne de »[36].

Histoire

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Origines

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Érigé sur les bords d'un plateau glaciaire, le village apparaît dans l'histoire dès le XIIIe siècle, mais son site est occupé depuis la plus haute Antiquité (romanisation d'une population autochtone au Ier siècle avérée).

Au XIIe siècle, le village est mentionné sous le nom de Saint-Martin-de-Lantosque. Il s'est construit autour d'un prieuré fondé à l'abbaye de Saint-Dalmas-de-Pedona Borgo San Dalmazzo. Les Templiers administrent le sanctuaire de Fenestre jusqu'à leur arrestation.

Le castrum médiéval s'étend progressivement le long de la falaise surplombant le vallon de la Madone, sur laquelle s'étire la grande route du sel gagnant le Piémont depuis le port de Nice. Au Moyen Âge, la communauté de Saint-Martin est dotée d’un consulat[37].

Dans la réorganisation administrative du comté de Provence opérée en 1307 par Charles II, Saint-Martin fait partie de la « vicaria comitatus Vintimilli et vallis Lantusce ». Cette partie du comté comprend Sospel, Saorge, Breil, Pigna, La Roquette, Peille, Lucéram, Belvédère, La Bollène, Lantosque, Utelle, Roquebillière, Saint-Martin, La Tour et Valdeblore[38].

Le , un incendie consume une grande partie de la ville[39], ses fabriques de draps et ses entrepôts de marchandises. Les pertes sont évaluées à 160 000 florins d'or.

Jérôme-Marcel de Gubernatis, président du Sénat de Nice, obtient en 1684 l'inféodation du fief de Saint-Martin. Devant l'opposition de la population, cette mesure est annulée dans l'année.

Révolution et XIXe siècle

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En , les troupes françaises franchissent le Var. La noblesse, les institutions niçoises et les émigrés quittent la Ville dans la précipitation. Les troupes sardes se retirent et établissent leur ligne de défense sur les hauteurs autour de Breil-sur-Roya, Saorge et le massif de l'Authion. Le commandement de l'armée sarde a été confié à Charles-François Thaon de Revel. Les troupes françaises entrent dans Saint-Martin-Lantosque (ancien nom de Saint-Martin-Vésubie) le . Les troupes sardes reprennent la ville en août mais doivent la céder aux Français en . Charles-François Thaon de Revel prend l'offensive en 1795, mais les troupes sardes commandées par Bonnaud sont battues par les troupes françaises commandées par le général Garnier. Bonnaud est tué au cours des combats autour de Saint-Martin-Vésubie. Le général Garnier a organisé la lutte contre les barbets en 1800-1801.

La commune devient définitivement française en 1860 mais perd une partie de son territoire qui devient italien (dont le vallon de la Madone de Fenestre), qui ne lui sera restitué qu'en 1947 (traité de Paris).

Joseph Mottet, un ferblantier installé à Saint-Martin-Vésubie alimente son atelier par une génératrice à courant continu de 50 kW, fonctionnant sous une hauteur de chute de 30 mètres puis vend son surplus d’énergie à la commune de Saint-Martin-Vésubie, qui devint ainsi la deuxième commune rurale de France, après La Roche-sur-Foron, en 1893 à bénéficier d’un éclairage public fonctionnant à l’électricité[40]. Il y a probablement une erreur sur la date d'électrification de la commune car dès 1886 plusieurs communes dont Beaurepaire en Isère ou Bourganeuf dans la Creuse bénéficiaient déjà d'un éclairage public à l'électricité. De nombreuses communes rurales s'équipèrent de cet éclairage bien avant 1893. Il y a lieu de vérifier et corriger cette assertion.

Juste parmi les Nations

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alpes-Maritimes ont été occupées par la IVe armée italienne le . Grâce à la sympathie des autorités italiennes, la zone d’occupation italienne est devenue un refuge pour des milliers de Juifs. Les Juifs avaient un minimum de sûreté et une résidence légale sous les autorités italiennes, qui en mars 1943 les ont transportés de la côte à l’intérieur, dans la zone de Saint-Martin-Vésubie.

La sympathie des autorités italiennes était due à l'absence d'antisémitisme de la majorité de l'armée (dont le maréchal Ugo Cavallero et le général Mario Vercellino) et à l’œuvre du banquier juif italien Angelo Donati qui habitait à Nice et les a convaincus, avec le Père Marie-Benoît, de protéger les Juifs de la persécution des Allemands.

Après l’armistice des Italiens en septembre 1943, et sous la menace directe des autorités allemandes, un millier de Juifs de Saint-Martin-Vésubie remontent la vieille route du sel vers la vallée du Gesso pour se sauver en Italie. Cet épisode apparait dans le livre Étoile errante de J. M. G. Le Clézio.

Jean-Claude Dreymann assis le premier à gauche avec sa sœur Cécile à côté de lui lors de la cérémonie.

Le commandant de la brigade de Saint-Martin-Vésubie, le maréchal des logis-chef Landry Mangon et sa femme, Adrienne Mangon, ont caché Jean-Claude Dreymann, un petit enfant de quinze mois ; un autre gendarme de la brigade, Joseph Fougère et sa femme, Yvonne Fougère, ont caché, de leur côté, sa sœur aînée, Cécile, âgée de cinq ans, en la faisant passer pour leur propre fille. Les deux enfants restèrent cachés dans la gendarmerie pendant plusieurs mois ; leur mère, enceinte de huit mois, a pu ainsi échapper avec sa famille à la rafle du . Les deux gendarmes et leurs épouses ont reçu, à titre posthume, le titre de « Justes parmi les nations » au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée à Saint-Martin-Vésubie le [41].

La plupart des fugitifs en Italie sont arrêtés, internés au camp de concentration de Borgo San Dalmazzo et déportés à Auschwitz par Nice, Drancy et les convois 64, 65 et 66[42].

Le , la ville est à son tour reconnue commune membre des Villes et Villages des Justes de France. À cette occasion, Pierre-François Veil, président du comité français pour Yad Vashem, a inauguré une stèle en hommage aux Justes et aux juifs de la commune déportés en 1943, aux côtés d'Éric Ciotti, député de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes[43].

Tempête d'octobre 2020

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Le , lors de la tempête Alex, le torrent Boréon et les rivières Vésubie et Tinée montent de 7 à 8 mètres au-dessus des niveaux habituels, ce qui provoque de nombreux dégâts matériels à Saint-Martin-Vésubie, dont l'effondrement du pont Maïssa qui franchissait le Boréon, l'emportement de la station-service, de la caserne des pompiers, d’une partie de la zone artisanale et de la gendarmerie du village[44].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires, syndics et bailes successifs à partir de 1908
Période Identité Parti Qualité
1908 1919 Joseph Cagnoli
1919 1940 Louis Fulconis
1940 1945 Louis Blanchard président du Comité local de Libération
1945 1947 Jacques Mario
1947 1949 Louis Fulconis
1949 1953 Marius Martin
1953 1981 Charles de Cacqueray
1981 1989 Célestin Airaudi
1989 2014[45] Gaston Franco UMP député européen ; conseiller général ; conseiller régional
2014 2020 Henri Giuge UMP-LR
2020 en cours Ivan Mottet LR

Budget et fiscalité 2019

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En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[46] :

  • total des produits de fonctionnement : 2 668 000 , soit 1 904  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 2 269 000 , soit 1 620  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 2 140 000 , soit 1 527  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 947 000 , soit 1 390  par habitant ;
  • endettement : 2 025 000 , soit 1 445  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 11,64 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,91 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 15,37 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 240 [47].

Jumelage

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].

En 2021, la commune comptait 1 385 habitants[Note 3], en évolution de −0,65 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 1049171 2181 3711 6911 8131 7982 0842 037
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
2 0022 0041 9521 9681 6431 7201 9791 9781 909
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 5111 5151 5281 5331 3541 1151 1311 0471 188
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
1 1561 0411 0981 3001 3311 3251 3911 4441 385
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Établissements d'enseignements[52] :

  • Écoles maternelle et primaire[53],
  • Collèges à Roquebillière, Saint-Sauveur-sur-Tinée,
  • Lycée à Valdeblore.

Professionnels et établissements de santé[54] :

  • Médecins,
  • Pharmacies à Saint-Martin-Vésubie, Roquebillière,
  • Hôpitaux locaux.

Hôpital Saint Antoine[55].

Économie

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Entreprises et commerces

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Agriculture

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Tourisme

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  • Restaurants[57].
  • Hôtels[58].
  • Chambres et tables d'hôtes, Meublés de tourisme, Gîtes d'étape.
  • Campings.

Commerces

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  • Commerces de proximité[59].
  • La Brasserie du Comté de Nice[60].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Saint-Martin-Vésubie possède un important patrimoine religieux, église paroissiale et patrimoine des confréries de pénitents noirs et blancs[61] :

église Notre-Dame-de-l'Assomption[62] : l'église a été construite au XIIe siècle par les Templiers et a été modifiée en 1694. Église du XVIIe siècle caractéristique du Baroque niçois. Elle possède plusieurs retables : retable du Rosaire de 1697, quatre panneaux datés de 1510 d'un retable attribué à l'école de Louis Bréa[63].
chapelle des Pénitents Blancs[64], chapelle Sainte-Croix, datant de la fin du XVIIe siècle. Elle possède un clocher coiffé d'un bulbe. La façade est ornée de sculptures de Giovani Parini de 1847. L'église possède une belle décoration baroque du XVIIe siècle, grand maître-autel et peintures sur les murs[65].
chapelle des Pénitents Noirs[66], chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde. La chapelle a été construite au XVe siècle. Après l'incendie de 1470, elle a remplacé l'église paroissiale, le temps de la reconstruire. Le maître-autel a la forme d'un tabernacle couronné par deux anges dominé par un « martyre de saint Jean-Baptiste » sous le regard d'une Vierge étoilée de l'Assomption. Plusieurs tableaux sont installés sur les murs de la chapelle : une « Sainte Famille », « Le Christ au Temple », « Saint Pierre et saint Lazare », « La Madone de Fenestre » datée de 1655. La décoration date du XVIIe siècle[67].
Autres chapelles et anciennes chapelles[68] :
Chapelle Saints Sébastien et Roch[69],
Chapelle de la Trinité,
Chapelle Saint-Nicolas d'Anduébis,
Chapelle Saint Jean,
Chapelle Saint Antoine,
Chapelle Saint Grat,
Chapelle Saint Bernard de Nantelle.
Prieuré de Saint-Nicolas-d'Andobio : il subsiste des ruines de ce prieuré - abside sous cul-de-four - près de l'embranchement de la route vers Venanson. C'est un ancien prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Saint-Dalmas-de-Pedona. Il est cité en 1067. Il est confirmé dans la liste des possessions de cette abbaye par le pape Innocent IV en 1246.
Monuments commémoratifs :
Monument commémoratif de l'Exode Biblique des Juifs[70] de Saint-Martin[71],[72].
Monument aux Morts[73].
Plaque commémorative du 3e R.I.A. F.F.I[74].
Stèle commémorative Roger Maccario[75].

Autres éléments de patrimoines :

Château Gubernatis[76] ou palais Gubernatis[77].
Villa Marion ou Les Cèdres[78].
Palais Raiberti[79].
Ouvrage d'infanterie du secteur fortifié frontalier dit ouvrage intermédiaire du Col du Fort[80].
La ville possède des vestiges de ses remparts du XIVe siècle. Des quatre portes que possédait la ville, il ne subsiste que la porte Sainte-Anne[81]. L'église et les bâtiments claustraux avaient été rebâtis en 1439. Avant la Seconde Guerre mondiale, les processions pour la Madone de Fenestre se formaient devant ce bâtiment.
Plaques de rues :
Plaque de rue, rue Jean Martin.
Plaque de rue Louis Maïssa.
Plaque de rue Jacques Barraja.
Moulin transformé en Musée du Patrimoine[82].

La rue du Docteur-Cagnoli, voie étroite et en forte pente, a la particularité d'avoir un caniveau au milieu. Elle est bordée de maisons anciennes, comme la maison du coiffeur et la maison des comtes de Gubernatis[84] datant du XVIe siècle.

L'aménagement de la ville en station d'agrément à la fin du XIXe siècle a vu la construction de villas de la Belle Époque permet au visiteur de découvrir agréablement le pays. L'hôtel de ville[85],[86] et la place Félix-Faure datent de 1863.

Deuxième village électrifié de France (1893), Saint-Martin-Vésubie a conservé son usine électrique dans les locaux du Musée des traditions vésubiennes[88], où se trouvent également les anciens moulins communaux (XVe siècle). Tous les aspects du patrimoine de la Vésubie y sont présentés sur 400 m2 d'exposition. Lors de la tempête Alex de 2020, le musée est détruit, les 3000 objets archéologiques et historiques de la réserve étant entraînés dans la rivière ; seule la partie du musée située dans les moulins édifiés en 1490 a été épargnée[89].

Le lac de barrage du Boréon.

Le sanctuaire de la Madone de Fenestre[90] se trouve au pied du col de Fenestre (2 474 m). Site exceptionnel (1 950 mètres), au cœur du Parc national du Mercantour, il permet des randonnées jusqu'en Italie (1 heure de marche). Le sanctuaire est un ancien prieuré bénédictin situé sur une ancienne voie romaine, il est devenu une commanderie des templiers et donné à l'Église au XVIe siècle. Après plusieurs incendies, la restauration du sanctuaire date du XIXe siècle. L'intérieur est de style baroque.

Le Boréon, autour de son lac (1 500 mètres), offre également une grande variété de randonnées, jusqu'au col de Cerise (Ciriegia, 2 543 m) sur la frontière italienne (2 heures 30 de marche). Depuis peu, le Centre Alpha présente une scénovision inédite sur le loup, dont on peut guetter les meutes dans le scénoparc adjacent.

De Saint-Martin-Vésubie peuvent être visités les villages alentour de Venanson (avec sa chapelle médiévale peinte), de Valdeblore (son église de l'an mil), de Belvédère (haut lieu festif du comté de Nice) et de Roquebillière (son église des Templiers).

Films tournés à Saint-Martin-Vésubie

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Héraldique

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Blason de Saint-Martin-Vésubie Blason
Parti : au 1er de gueules à la barre cousue de sinople chargée de trois étoiles de six rais d'or, au 2e d'azur à la montagne de deux pics d'or chargée de sapins de sinople sans nombre[91].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Saint-Martin-Vésubie
Alias du blason de Saint-Martin-Vésubie
D’argent à la fleur de lys florencée d’azur soutenue d’une jumelle ondée du même, au mantel aussi d’azur chargé de trois étoiles d’or mal ordonnées.

Personnalités liées à la commune

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  • La famille de Gubernatis[92] faisait le commerce du sel. C'est la raison de son établissement sur les deux villes importantes de la route du sel reliant le Piémont à Nice, Saint-Martin-Lantosque et Sospel. Parmi ses membres éminents, on peut retenir :
    • Nicolas de Gubernatis. Il était considéré au XVe siècle comme le marchand le plus riche de Saint-Martin.
    • Jean Jérôme Marcel de Gubernatis[93]. Il était né à Sospel en 1633, fils de Donat de Gubernatis et d'Anne-Marie Vivaldi. La richesse de sa famille lui permit de faire des études de jurisprudence à Bologne et devint docteur ès lois, littérateur et jurisconsulte. Il fut membre de l'académie d'Arcadie. Il devient podestat, ou juge ordinaire, de Nice en 1655. En 1656, il se marie avec Lucrèce Marie de Vintimille. En 1661, il est nommé sénateur au Sénat de Nice. Il devient chevalier de justice de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare en 1674. Puis il est président du Sénat de Nice en 1682. Il poursuit sa carrière en étant nommé ambassadeur du duc de Savoie Victor-Amédée II auprès des cours de Lisbonne, Madrid et Londres. En récompense de ses mérites, le duc de Savoie lui donna le fief de Saint-Martin-Lantosque en 1684. Mais, devant les protestations des habitants de Saint-Martin, le fief lui fut retiré au bout de sept mois. Il est fait la même année Commandeur de Saint-Gervais de Sospel. Mais le duc de Savoie le gratifia en le faisant comte de Bonson et l'investiture est célébrée en 1688. Il est nommé grand chancelier de Savoie le . Il meurt le en ayant réussi à entrer dans le monde de la noblesse niçoise.
  • Les géants Ugo, deux frères de taille exceptionnelle.
  • Eugène Freyssinet décède dans la commune.
  • Éric Ciotti, conseiller général, Président du Département, Adjoint au maire de Nice, Député.
  • Les 9 Justes parmi les nations de Saint-Martin-Vésubie[94],[95] :
    • Joseph Fougère, Yvonne Fougère, Jules Mangon, Marguerite Raibaut, Joseph Raibaut, Victorine Raibaut, Henriette Saissi, Paul Saissi, Fanny Vassalo.

Galerie

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. habitants.fr, « Alpes-Maritimes > Saint-Martin-Vésubie (06450) » (consulté le )
  2. Le village de montagne d’Hervé Gourdel en deuil, Libération, 25 septembre 2014.
  3. Didacticiel de la règlementation parasismique
  4. Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
  5. Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor
  6. L'eau dans la commune
  7. Place et fontaine de la Frairie
  8. Le béal
  9. Description de la station de St-Martin-Vésubie
  10. Description de la station de St-Martin-Vésubie Le Boréon
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Boréon (Y6300500) » (consulté le )
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Saint-Martin-de-Vésubie-Obs » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Station Météo-France « Saint-Martin-de-Vésubie-Obs » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  18. réseau Lignes d'Azur
  19. Plan Local d'Urbanisme (PLU)
  20. Plan local d'urbanisme métropolitain (PLUm)
  21. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  22. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  26. NEGRE (E.) Toponymie generale de la France (1998), t. 3, p. 1628
  27. Amsterdam: avec privilege de nos seigneurs, les états de Hollande et de West Frise (1748), §XLIX 18 juin 1748, p.2.
  28. BERTOLOTTI (Davide) Viaggio nella Liguria marittima (1834), t. 1, p. 129
  29. IGN, Carte d'État-Major 1820-1866
  30. CHAMBOVET fils, Mémoire sur les statistiques de Nice. Répertoire des travaux, Société de statistique d'histoire et d'archéologie de Marseille et de Provence (1856), t. 19, p. 285
  31. Topo Guide, Géographie, La Vésubie rivière tumultueuse. Le Mercantour - Vallée des Merveilles: Nouvelle édition (2015)
  32. MARTIN (Aurell) Boyer (Jean-Paul) Hommes et communautés du Haut Pays niçois médiéval. La Vésubie (XIIIe – XVe siècles). In: Médiévales, n°20, 1991. Sagas et chroniques du Nord, sous la direction de Simonne Abraham-Thisse . pp. 109-111
  33. a et b MENTELLE Encyclopedie Methodique (1789), t. 2, p. 424
  34. Le Bouyer de Saint-Gervais (B.) Mémoires et correspondance du maréchal de Catinat (1819), t. 2, p. 293
  35. RISSO (Antoine) Histoire naturelle des principales productions de l'Europe (1826), t. 1, p. 10
  36. DELAMARRE (X.) Dictionnaire de la langue Gauloise (2003), p. 318
  37. Édouard Baratier, « carte 45 : Les consulats de Provence et du Comtat (XIIe – XIIIe siècles) », in Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
  38. Nice historique : Toponymie de Saint-Martin-Vésubie et de Venanson
  39. Incendie de St Martin Vésubie 06450 suivant le dictionnaire de Casalis
  40. Hydélect Info
  41. Hommage aux Justes de Saint-Martin-Vésubie. Ce site contient aussi les listes "des juifs arrêtés à Saint-Martin-Vésubie par les nazis à partir du , puis déportés à Auschwitz" et "des juifs assignés à résidence à Saint-Martin-Vésubie, fuyant la barbarie nazie à travers les montagnes, arrêtés à Borgo San Dalmazzo, puis déportés à Auschwitz".
  42. (en) Lucio Monaco (trad. Corey Dimarco), « Borgo San Dalmazzo », Fondazione Memoria della Deportazione, sur le site deportati.it.
  43. « Un nouveau village de Justes dans les Alpes-Maritimes », sur LCI (consulté le )
  44. « Alpes-Maritimes en vigilance rouge : les images de l’effondrement d’un pont à Saint-Martin-Vésubie », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  45. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
  46. Les comptes de la commune
  47. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  52. Établissements d'enseignements
  53. École maternelle et élémentaire
  54. Professionnels et établissements de santé
  55. Hôpital Saint Antoine
  56. Paroisse de la Vésubie
  57. Restaurants
  58. Hébergements
  59. Commerces de proximité
  60. « Brasserie du Comté - Bières artisanales bio de Nice », sur Brasserie du Comté - Bières artisanales bio de Nice (consulté le )
  61. Luc F. Thevenon, L'art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, p. 31-32, Éditions Serre, Nice, 1983 (ISBN 2-86410-047-9)
  62. Association Montagne et Patrimoine : Église Notre-Dame-de-l'Assomption
  63. Église Notre-Dame-de-l'Assomption, sur montnice.fr/
  64. Association Montagne et Patrimoine :chapelle Sainte-Croix des Pénitents Blancs
  65. Chapelle Sainte Croix, sur montnice.fr/
  66. Association Montagne et Patrimoine: Chapelle de la Miséricorde
  67. Chapelle de la Miséricorde, sur montnice.fr/
  68. Saint-Martin-Vésubie, sur montnice.fr/
  69. Chapelle Saints Sébastien et Roch
  70. Saint-Martin-Vésubie en 1939-1945
  71. Monument commémoratif de l'Exode Biblique des Juifs de Saint-Martin
  72. Les Juifs de Saint-Martin-Vésubie en 1943, par Jean-Louis Panicacci, Cahiers de la Méditerranée Année 1983 26 pp. 145-146
  73. Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
  74. Monuments commémoratifs
  75. Roger Maccario : Informations militaires et Résistance
  76. Palais Gubernatis, sur montnice.fr/
  77. « Château Gubernatis ou palais Gubernatis », notice no PA00080842, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  78. Villa Marion ou Les Cèdres
  79. Palais Raiberti
  80. « ouvrage d'infanterie du secteur fortifié frontalier dit ouvrage intermédiaire du Col du Fort », notice no IA06000060, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, enquête thématique régionale (architecture militaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
  81. Porte Sainte Anne, sur montnice.fr/
  82. Moulin transformé en Musée du Patrimoine
  83. Maison du "coiffeur ", sur montnice.fr/
  84. Association Montagne et Patrimoine : Palais Gubernatis
  85. Association Montagne et Patrimoine : Hôtel de ville
  86. Mairie
  87. Association Montagne et Patrimoine : Gare de Saint-Martin-Vésubie
  88. Association Montagne et Patrimoine : Musée des Traditions Vésubiennes
  89. Vincent-Xavier Morvan, « Dans la Roya et la Vésubie, toute une vie à reconstruire », Le Figaro,‎ 24-25 octobre 2020, p. 15 (lire en ligne).
  90. La Madone de Fenestres, sur montnice.fr/
  91. Dominique Cureau, « Vésubie - Mercantour : Saint-Martin-Vésubie », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  92. Association Montagne et Patrimoine : La famille Gubernatis
  93. Google Livres : Correspondance de Fénelon Tome IX, commentaire par Jean Orcibal, pp. 82, Librairie Droz, Genève, 1987 (ISBN 978-2-600-03629-0)
  94. Saint-Martin-Vésubie en 1939-1945
  95. Hommage aux Justes de Saint-Martin-Vésubie

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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