Saint-Maurice-l'Exil
Saint-Maurice-l'Exil est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants sont les Samauritains
Saint-Maurice-l'Exil | |||||
Hôtel de ville de Saint-Maurice-l'Exil. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône (siège) |
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Maire Mandat |
Philippe Genty 2020-2026 |
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Code postal | 38550 | ||||
Code commune | 38425 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Samauritain, Samauritaine | ||||
Population municipale |
6 555 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 511 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 24′ 00″ nord, 4° 47′ 00″ est | ||||
Altitude | 120 m Min. 139 m Max. 265 m |
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Superficie | 12,82 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Vienne (banlieue) |
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Aire d'attraction | Roussillon (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vienne-2 | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Géographie
modifierSituation et description
modifierSaint-Maurice-l'Exil est située dans l'unité urbaine de Vienne. La commune est cependant rattachée à la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône, située entre Lyon et Valence.
Communes limitrophes
modifierLa commune du Saint-Maurice-l'Exil est limitrophe de six autres communes dont deux dans le département de la Loire.
Saint-Alban-du-Rhône) | Clonas-sur-Varèze | |||
Chavanay (Loire) | N | |||
O Saint-Maurice-l'Exil E | ||||
S | ||||
Saint-Pierre-de-Bœuf (Loire) | Le Péage-de-Roussillon | Roussillon |
Géologie
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Nord-est du Massif Central »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 775,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 1,3 | 4 | 7,4 | 10,5 | 14,4 | 16,4 | 15,7 | 12,7 | 9,6 | 5,2 | 1,8 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 4 | 4,9 | 8,7 | 12,7 | 15,9 | 20,3 | 22,6 | 21,7 | 18,1 | 13,7 | 8,2 | 4,4 | 12,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,7 | 8,6 | 13,4 | 18,1 | 21,4 | 26,2 | 28,8 | 27,7 | 23,5 | 17,8 | 11,2 | 7,1 | 17,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−8,1 30.01.05 |
−11,8 05.02.12 |
−9,3 01.03.05 |
−3,3 08.04.21 |
2,6 05.05.19 |
6 02.06.06 |
9,8 10.07.07 |
9 27.08.18 |
2 27.09.10 |
−2 28.10.10 |
−5,7 18.11.07 |
−11,1 30.12.05 |
−11,8 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,9 10.01.15 |
21,2 24.02.21 |
25,2 31.03.21 |
28,5 21.04.18 |
33,6 24.05.09 |
38,3 18.06.22 |
40 24.07.19 |
41,2 24.08.23 |
34,2 14.09.20 |
29,4 09.10.23 |
21 03.11.05 |
18,2 17.12.19 |
41,2 2023 |
Précipitations (mm) | 51,7 | 44,7 | 46,4 | 64,8 | 76,9 | 59,8 | 62,6 | 66,7 | 62,4 | 94,5 | 91,3 | 53,9 | 775,7 |
Hydrographie
modifierSaint-Maurice-l'Exil fait partie du bassin versant du Rhône, fleuve qui borde la partie occidentale du territoire et qui la sépare du département de la Loire situé en rive droite.
Voies de communication et transport
modifierVoies routières
modifierOn peut accéder au centre de la commune en empruntant l'autoroute A7 depuis Vienne-Sud (au nord) ou Chanas (au sud).
- 11 Vienne-Sud à 33N ou 4 km (vers Marseille).
- 12 Chanas à 24 km : (vers Roussillon).
La route nationale 7 (RN7) longe la partie orientale du territoire de la commune.
Transports publics
modifierLa gare ferroviaire la plus proche est la gare du Péage-de-Roussillon desservie par la ligne 5 du réseau TER rhônalpin.
Depuis 2012, fonctionne le réseau de Transport du Pays Roussillonnais ( TPR)[7]. Il s'agit d'un réseau de transport public reliant six communes. Chanas, Salaise-sur-Sanne, Roussillon, le Péage-de-Roussillon, Saint-Maurice-l’Exil, Clonas-sur-Varèze et Saint-Clair-du-Rhône. Le bus circulant de 6h05 le matin, à 19H30. De 6h05 a 8h00, et de 16H30 à 19h30 les bus passent toutes les demi-heures. En dehors de ces horaires, ils passent toutes les heures. La ligne A dessert deux gares, celle de Sain-Clair-du-Rhône, et celle du Péage-de-Roussillon, également trois établissements scolaires; Le Collège Frédéric Mistral, le Lycée-Collège de l’Édit de Roussillon et le Collège Jeanne d'Arc du Péage-de-Roussillon.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Maurice-l'Exil est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vienne[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (24,7 %), terres arables (19,4 %), cultures permanentes (18,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), forêts (6,2 %), eaux continentales[Note 4] (5,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels et technologiques
modifierRisques sismiques
modifierLa totalité du territoire de la commune de Saint-Maurice-l'Exil est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Risques nucléaires
modifierLa centrale nucléaire St-Maurice-St-Alban représente un risque pour ces habitants (comme tout territoire à proximité d'une centrale nucléaire). C'est pour cela que chaque habitant doit posséder des comprimés d'Iode.
Risques d'inondation
modifierToponymie
modifierDe nombreux textes attestent qu'il a longtemps existé deux paroisses distinctes, Saint-Genès-de-l'Exil, qui possédait sa propre église, et St-Maurice-de-l'Exil, qui devint par la suite Saint-Maurice-l'Exil. Saint-Genès-de-l'Exil semble avoir disparu vers la fin du XIe siècle, car des références telles que le cartulaire de St André le Bas, de Vienne, citent, en 1055, Ecclésia Sti Genesii de Exilio, alors qu'un cartulaire postérieur de Bonnevaux cite seulement St Maurice de l'Exil.
L'origine du nom Saint-Maurice-de-l'Exil reste assez controversée et de nombreux historiens et écrivains déclinent chacun leurs hypothèses. L'abbé Granger tend à croire, dans un premier temps, que « de l'exil » n'est qu'une corruption de celui de « l'eisili », qu'on retrouve dans une charte de l'abbaye de Bonnevaux datant de 1161, et en déduit naturellement le nom « des îles », mais finira par apporter des preuves contradictoires en retrouvant par la suite le nom de Saint Maurice de l'Exil dans un cartulaire de Saint-André-le-Bas daté de 1055.
Une seconde hypothèse fut émise par M. Louis Dugas (1855 - 1937) alors propriétaire du château du Colombier, père du peintre Robert Dugas-Vialis, dans son livre "Notice historique sur Saint Maurice de l'Exil" publié en 1924 aux éditions Ph. Remilly de Vienne, qui expliquait que l'origine pouvait venir du mot latin Exsilio aquarum (jaillissement des eaux), et fondait son hypothèse sur le fait, que dans la plaine située au nord-est de Saint-Maurice, on trouve le lieu-dit Sangenay. Cette origine, semblerait être liée au passage dans notre région des Celtes, donc une origine assez ancienne.
La particule « de l'exil », a trouvé une troisième hypothèse, en la personne d'Ulysse Chevalier, qui explique que le lieu aurait pu être une terre d'exil, d'un personnage romain, mis en « exil » de la vie romaine et qui aurait fondé le territoire de cette commune. Il faut expliquer parallèlement, que la ville de Vienne fut la terre d'exil de nombreux personnages, mis en disgrâce de la vie romaine (Arthélaüs, fils d'Hérode le Grand, entre 10 et 15 apr. J.-C., et de retour en grâce en 39, aurait pu être l'un des fondateurs des premières constructions dans notre territoire).
L'origine de « l'Exil » reste donc assez incertaine, mais la séparation entre les deux paroisses, demeure quant à elle bien distincte. D'abord communes proches, Saint-Genès disparaîtra vers le XIe siècle, alors que Saint-Maurice existera toujours, d'abord sous le patronyme de « de l'Exil », puis « l'Exil ».
Histoire
modifierL'histoire de Saint-Maurice remonte aux premiers siècles de notre ère. Sur l'emplacement de la centrale nucléaire de Saint-Alban, des archéologues ont découvert des objets datant du Ier siècle av. J.-C. et d'autres objets datant du Ier siècle apr. J.-C. On a aussi retrouvé une villa romaine la villa Severiaco (villa de Sévère) qui donna son nom à Sivert qui devint ensuite Givray.
Dès le Ve siècle, le territoire de Saint-Maurice est dépendant des seigneurs de Roussillon. En 1275, un testament de Guillaume de Roussillon (ville principale actuelle du canton de Roussillon) parle de Saint-Genès et de Saint-Maurice-l'Exil, ce qui prouve que ces deux communes avaient bel et bien existé. Ce sire Guillaume de Roussillon mourut au cours de la huitième croisade ainsi que quelques Samaritains qui étaient partis avec lui. Dans les chartes des seigneurs de Roussillon est mentionné au XIe siècle le nom de « Givret » (château que des seigneurs firent élever en 1250) qui s'écrit actuellement Givray et qui est un quartier de Saint-Maurice-l'Exil.
Guillaume de Roussillon n'a absolument pas participé à la 8e croisade. Cette croisade a été close le avec la mort de saint Louis à Tunis. Par contre il était accompagné de son fils Philippe III le Hardi qui dès son retour en à Paris envisagera de confier une mission spécifique pour la Terre Sainte à un homme digne de confiance. Cet homme sera pour tout un tas de bonnes raisons Guillaume de Roussillon. Le concile de Lyon de 1274 sous la présence du nouveau pape, entérina cette petite expédition en Terre Sainte qui n'est en aucun cas une croisade, plus personne n'y croit. Guillaume de Roussillon dont la famille était une des plus puissantes dans le Lyonnais avec celle du Forez accepta bien qu'il fût l'aîné et qu'il ait charge de famille. Il va mettre un an pour ranger ses affaires, faire un testament et embarquer à Aigues-Mortes courant . Il arrive à Saint-Jean-d'Acre en décembre où il est accueilli par Guillaume de Beaujeu, Grand Maître des Templiers. Il disparaît fin 1277.
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 6 555 habitants[Note 5], en évolution de +8,45 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Elle compte plusieurs dispositifs éducatifs. Il y a trois écoles maternelles ainsi que trois écoles élémentaires. L’enseignement peut se poursuivre au collège public Frédéric-Mistral[22].
Il y a aussi un institut Médico-éducatif (IME), «Les Magnolias»[23]. La structure peut accueillir des individus de six à vingt ans. Composée de La SEES (section d’enseignement et d’éducation spécialisée) de la SIFPRO (section d’initiation à la première formation professionnelle) et enfin des cycles 1 et 2 qui octroient la possibilité de réaliser un apprentissage.
Équipements sportifs et culturels
modifierLa commune dispose d'une salle omnisports[24]. Avec diverses salles propices à l'exercices d'activités physiques et sportives en intérieur. dans le cadre privé et scolaire. Un autre lieu est accessible au public pour la réalisation d'activités physiques et aquatiques, le complexe d'Aqualone[25]. Le complexe possède des bassins externes et internes, une zone de musculation ainsi que d'un espace détente.
Médias
modifierHistoriquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère (Vienne), un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
modifierLa communauté catholique et l'église (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint-Pierre en pays roussillonais qui recouvre plusieurs autres communes. Cette paroisse est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[26].
Économie
modifierLa Centrale nucléaire de Saint-Alban se situe en partie sur le territoire communal. En 2014, elle a produit 17,7 milliards de kWh soit environ 30 % des besoins de la région Rhône-Alpes[27].
Culture locale et patrimoine
modifierLe patois de Saint-Maurice-l'Exil est décrit par Maurice Rivière-Bertrand dans les Notes en appendice de la traduction en dialecte dauphinois de Mireille de Frédéric Mistral[28].
Lieux et monuments
modifierMonuments religieux
modifier- L'église Saint-Blaise, attenante au vieux cimetière date du XIIIe siècle.
- L'église du Christ Sauveur construite en 1967 (et rénovée en 1998 et 2013), donc après la loi de 1905 dite de « séparation de l’Église et de l’État », de rite catholique, appartient au diocèse[29].
Monuments civils
modifier- Le château de Givray, construit au XIIe siècle où avant se trouvait une maison forte, remanié au XVIIe siècle[30].
- Le monument aux morts communal
Lieux remarquables
modifier- La centrale nucléaire de Saint-Alban est ouverte au public.
Patrimoine naturel
modifierLa réserve naturelle de l'île de la Platière s'étend partiellement sur le territoire de la commune de St Maurice l'Exil, en rive gauche du fleuve Rhône;
-
Façade ouest, vue depuis le cimetière -
Panoramique église et cimetière -
Château du Colombier à Saint-Maurice-L'Exil en 1908 -
Saint-Maurice-L'Exil et son vignoble
Personnalités liées à la commune
modifier- Saint Pierre de Tarentaise (1102-1174), natif, archevêque de Tarentaise, fondateur de l'abbaye de Tamié.
- François-Emmanuel Verguin, chimiste, découvre en 1859, dans son laboratoire de Saint-Maurice-l'Exil, le colorant magenta ou fuchsine.
- Maurice Laurent Rivière dit Maurice Rivière-Bertrand, né à Saint-Maurice-l'Exil et décédé en 1911 à Vienne, beau-père de Frédéric Mistral, industriel, poète et membre du Félibrige.
- Félix Charmetant (1844-1921), natif de la commune, missionnaire de l'institut des Pères blancs, puis directeur de l'Œuvre d'Orient (cousin de Frédéric Mistral).
- Robert Dugas-Vialis (1883-1965), natif de la commune, artiste peintre et propriétaire du château du Colombier à Saint-Maurice-L'Exil jusqu'à sa vente en 1950. Il a notamment peint la fresque de la vieille église, Saint-Blaise du vieux village de Saint-Maurice-L'Eglise.
Héraldique
modifierSaint-Maurice-l'Exil possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Vienne, il y a une ville-centre et 24 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Maurice-l'Exil et Reventin-Vaugris », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « Ligne A - Transports du Pays Roussillonnais », sur bustpr.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vienne », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Maurice-l'Exil ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roussillon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- https://www.lemonde.fr/auvergne-rhone-alpes/isere,38/saint-maurice-l-exil,38425/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Saint-Maurice-l’Exil. Un lieu, une histoire : le collège Frédéric-Mistral », sur ledauphine.com (consulté le ).
- Institut médico-éducatif (IME), « SAINT Maurice L Exil : I.M.E. Les magnolias à Saint-Maurice-L'exil », sur annuaire.action-sociale.org (consulté le ).
- « Complexe Sportif - Salle Multisports à Saint-Maurice-l'Exil (38) », sur sport-area.fr (consulté le ).
- « Centre aquatique Aqualône à Saint-Maurice-l'Exil », sur Entre Bièvre et Rhône Communauté de communes, (consulté le ).
- Site de Paroisse St Pierre en Pays Roussillonnais, page d'accueil
- « La centrale nucléaire de Saint-Alban Saint-Maurice : une production d’électricité au cœur de la région Rhône-Alpes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur edf.fr, (consulté le ).
- Frédéric Mistral, Muereglie. Traduction en dialecte dauphinois de Mireille de Frédéric Mistral, précédée de notes sur le langage de Saint-Maurice de l'Exil, et suivie d'un appendice, par Maurice Rivière-Bertrand, Éd. Société pour l'étude des langues romanes, Montpellier, 1881.
- « Paroisse catholique - Saint Maurice l'Exil », sur ville-st-maurice-exil.fr (consulté le ).
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 701.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :