Saint-Pardoux-la-Rivière

commune française du département de la Dordogne

Saint-Pardoux-la-Rivière
Saint-Pardoux-la-Rivière
La mairie de Saint-Pardoux-la-Rivière.
Blason de Saint-Pardoux-la-Rivière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Maire
Mandat
Sylvie Gouraud
2020-2026
Code postal 24470
Code commune 24479
Démographie
Population
municipale
1 169 hab. (2021 en diminution de 2,01 % par rapport à 2015)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 29′ 39″ nord, 0° 44′ 48″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 332 m
Superficie 23,84 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nontron
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Périgord vert nontronnais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Pardoux-la-Rivière
Liens
Site web saint-pardoux-la-riviere.fr

Saint-Pardoux-la-Rivière est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Saint-Pardoux-la-Rivière.

Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

Géographie modifier

Communes limitrophes modifier

Carte de Saint-Pardoux-la-Rivière et des communes avoisinantes.

Saint-Pardoux-la-Rivière est limitrophe de sept autres communes. Au nord-ouest, Savignac-de-Nontron n'est limitrophe que sur environ 25 mètres.

Géologie et relief modifier

Géologie modifier

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Pardoux-la-Rivière est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 734 - Nontron » et « no 735 - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Saint-Pardoux-la-Rivière.

Relief et paysages modifier

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 132 mètres et 332 mètres[6],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10],[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 23,84 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 23,3 km2[3].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Dronne, le ruisseau de Chantres, le ruisseau de Lachenaud, le ruisseau de Larret et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 27 km de longueur totale[16],[Carte 1].

La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle — dont elle est le principal affluent — à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[17],[18]. Elle traverse la commune du nord-est au sud sur plus de neuf kilomètres, dont la moitié sert de limite naturelle en deux tronçons, face à Champs-Romain et à Saint-Front-la-Rivière.

Son affluent de rive droite le ruisseau de Lachenaud arrose le nord-ouest de la commune sur près de trois kilomètres dont deux et demi servent de limite naturelle face à Champs-Romain.

Affluent de rive gauche de la Dronne, le Larret borde le territoire communal au nord-est sur deux kilomètres, face à Saint-Saud-Lacoussière.

Le ruisseau de Chantres baigne le sud-est de la commune sur un kilomètre et demi et se jette dans la Dronne en rive gauche au niveau du bourg.

Gestion et qualité des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente », dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[19]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

La quasi-intégralité du territoire communal dépend du SAGE Isle - Dronne. Seule une infime partie à l'extrême nord-ouest, en limite de Nontron, est rattachée au SAGE Charente.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et limousin[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 025 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 19 km à vol d'oiseau[25], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,8 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Pardoux-la-Rivière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[29],[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].

Occupation des sols modifier

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41 %), zones agricoles hétérogènes (37,3 %), prairies (11,6 %), zones urbanisées (4,9 %), terres arables (4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques modifier

Le territoire de la commune de Saint-Pardoux-la-Rivière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[37],[35]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dronne », couvrant 19 communes et approuvé le , pour les crues de la Dronne[38],[39].

Saint-Pardoux-la-Rivière est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[40]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[41],[42].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pardoux-la-Rivière.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 40,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[45].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[35].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Pardoux-la-Rivière est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[46].

Toponymie modifier

En occitan, la commune porte le nom de Sent Pardol la Ribiera[47].

Histoire modifier

Une communauté de Dominicaines est fondée à Saint-Pardoux à la demande de Marguerite de Bourgogne, veuve du vicomte de Limoges, morte en 1277. Le couvent est fondé par Gérard de Maumont, en 1293. Les six premières religieuses s'y installent. Les religieuses sont chassées du couvent le . les bâtiments sont vendus comme bien national et adjugés au citoyen Planchas Lavalette, le . Il met les lieux à disposition du département qui en fait une prison pour femmes, dont la majorité appartient à la noblesse. Faute de moyens, la prison est fermée et les femmes libérées en 1793. Les bâtiments abandonnés servent ensuite de carrière de pierres.

En , à la suite d'une rafle commanditée par René Bousquet, 172 personnes de confession juive sont rassemblées à Saint-Pardoux-la-Rivière, avant d'être transférées à Nexon. Ils partent ensuite vers les camps de Drancy et d'Auschwitz[48].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Dès 1790, la commune de Saint-Pardoux-la-Rivière est le chef-lieu du canton de Saint-Pardoux-la-Rivière qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Nontron[6].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[49]. La commune est alors rattachée au canton du Périgord vert nontronnais.

Intercommunalité modifier

Fin 1995, Saint-Pardoux-la-Rivière intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord vert, dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.

Administration municipale modifier

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1977 1989 Henri Brive PS Chef d'entreprise, Conseiller général du canton de Saint-Pardoux-la-Rivière (1994-2001)
1989 1995 Jean-Marie Guillout RPR Conseiller général du canton de Saint-Pardoux-la-Rivière (1988-1994)
1995 2001 Georges Colas PS Conseiller général du canton de Saint-Pardoux-la-Rivière (2001-2015)
mars 2001[52] mai 2020 Maurice Combeau SE[53] Cadre retraité
mai 2020 En cours Sylvie Gouraud SE  

Jumelages modifier

Panneau de jumelage de Saint-Pardoux-la-Rivière.

Équipements et services publics modifier

Santé modifier

En 2018, la commune est dotée d'une maison de santé pluridisciplinaire où exercent trois médecins généralistes, quatre infirmières, des kinésithérapeutes et un podologue, ainsi qu'un ORL, un gastro-entérologue, un rhumatologue et un chirurgien des membres supérieurs. De plus, une psychologue, une diététicienne et différents spécialistes y interviennent[54],[55].

Justice modifier

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Pardoux-la-Rivière relève[56] :

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[58].

En 2021, la commune comptait 1 169 habitants[Note 7], en diminution de 2,01 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2641 2731 3431 4751 5571 5191 5201 5951 646
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5941 6501 7341 6431 7281 8302 1871 8091 761
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7691 7771 8131 6341 6721 6571 5321 4731 457
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 4531 3601 3471 3091 1741 0911 1551 1991 182
2021 - - - - - - - -
1 169--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sport modifier

En football, l'« Association sportive Nontron/Saint-Pardoux »[60] est engagée en Régional 1 pour la saison 2023-2024[61].

Chaque année, à la mi-août, se tient sur deux jours une compétition automobile : le « Rallye 24 »[62],[63].

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Fête du Spardos chaque année en juillet (22e édition en 2019[64] avec marché de nuit, vide-greniers et concerts.

Économie modifier

Emploi modifier

En 2015[65], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 429 personnes, soit 36,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (68) a augmenté par rapport à 2010 (41) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,8 %.

Établissements modifier

Au , la commune compte 122 établissements[66], dont soixante-six au niveau des commerces, transports ou services, 21 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, seize dans la construction, quinze dans l'industrie, et quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[67].

Entreprises modifier

Le bâtiment des Tanneries de Chamont.

Dans le secteur des services, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Gauthier transports » (transports routiers de fret interurbains), implantée à Saint-Pardoux-la-Rivière, se classe en 5e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 14 960 k€[68].

La société Ayrens, l'un des cinq derniers fabricants français de parapluies, est établie à Saint-Pardoux-la-Rivière où elle emploie une douzaine de personnes en 2014[69].

Parmi la vingtaine de tanneries subsistant en France début 2016, les « Tanneries de Chamont » sont implantées dans le bourg, en bordure de la Dronne. Ayant employé jusqu'à cinquante personnes par le passé, elles en emploient encore huit pour un chiffre d'affaires annuel de trois millions d'euros[70].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Pardoux, édifiée en 1606 et restaurée en 1748[71].
  • Le monument aux morts de la guerre 1914-1918 situé à côté de l'église est inscrit au titre des monuments historiques en 2015[72]. Il inclut la statue On ne passe pas (d) réalisée par Eugène Piron.
  • L'ancien hôtel des Voyageurs, du XVIe siècle, présente une fenêtre sculptée, inscrite depuis 1976 au titre des monuments historiques[73].
  • Musée de la Carte postale en Périgord de 1898 à 1920.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Jean-Louis Dubut de Laforest (1853 - 1902), écrivain et journaliste de la fin du XIXe siècle, est né dans le bourg de Saint-Pardoux-la-Rivière et est enterré dans son cimetière.
  • Léon Sireyjol (1861-1942) est un homme politique décédé à Saint-Pardoux-la-Rivière.
  • Étienne Rey (1879-1965), écrivain et auteur dramatique né à Saint-Pardoux-la-Rivière.
  • Anne Lacaton (1955-), architecte, colauréate du Prix Pritzker 2021 avec son associé Jean-Philippe Vassal[74], est née à Saint-Pardoux-la-Rivière.
  • Kito de Pavant (1961), de son vrai nom Christophe Fourcault de Pavant, est un navigateur né à Saint-Pardoux-la-Rivière.
  • Élie Robert-Nicoud (1963-2023), connu comme écrivain sous le nom de plume de Louis Sanders, s'est installé à Saint-Pardoux-la-Rivière dans les années 1990 et y a ouvert un club de boxe local.

Héraldique modifier

Blason de Saint-Pardoux-la-Rivière Blason
D'azur au pont de trois arches d'or sur une rivière ondée d'argent, sommé d'un léopard d'or.
Détails
Armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le Manet, affluent de rive gauche du ruisseau de Lachenaud, n'arrose pas la commune de Saint-Pardoux-la-Rivière située en rive droite à leur confluence.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Pardoux-la-Rivière » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Saint-Pardoux-la-Rivière » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Pardoux-la-Rivière », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 734 - Nontron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 735 - Thiviers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Repères géographiques du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. « Portrait du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Pardoux-la-Rivière », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
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