Saint-Pastour
Saint-Pastour est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Saint-Pastour | |||||
Statue de Jeanne D'arc sur l'enceinte de Saint-Pastour. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Villeneuve-sur-Lot | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lot et Tolzac | ||||
Maire Mandat |
Pierre Jeanneau 2020-2026 |
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Code postal | 47290 | ||||
Code commune | 47265 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
374 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 29′ 21″ nord, 0° 36′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 196 m |
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Superficie | 14,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Villeneuve-sur-Lot (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Livradais | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Étymologiquement Saint Pastour est le nom occitan de saint Pasteur.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune de l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot située à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Villeneuve-sur-Lot.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Beaugas, Casseneuil, Pailloles et Pinel-Hauterive.
Climat
modifierHistoriquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 821 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cancon à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 852,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Pastour est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,2 %), zones agricoles hétérogènes (19,2 %), forêts (8,5 %), prairies (4,1 %), zones urbanisées (2,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Saint-Pastour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009 et 2013, par la sécheresse en 1990, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
modifierHistoire
modifierLe traité de Paris de 1229 a prévu le mariage de l'héritière du comté de Toulouse, Jeanne de Toulouse, avec un fils du roi de France, Alphonse de Poitiers. La bastide de Saint-Pastour a été fondé en 1259 par Alphonse de Poitiers. La même année, pour arrêter le conflit entre les dynasties capétiennes et plantagenêt, un nouveau traité de Paris est signé en 1259 qui prévoit que l'Agenais doit être restitué au roi d'Angleterre si la comtesse de Toulouse n'a pas d'enfant. À la mort d'Alphonse de Poitiers et de son épouse, en 1271, le roi Philippe III ne respecte pas le traité de 1259 et fait saisir le comté de Toulouse. Par le traité d'Amiens de 1279, le roi de France cède l'Agenais à Édouard Ier, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine.
Le , le roi Édouard Ier accorde une charte de coutumes à la ville de Saint-Pastour.
L'insécurité et les combats entre les troupes du roi de France et du roi d'Angleterre va entraîner la construction d'une enceinte pour protéger la bastide entre la fin du XIIIe siècle et le début du XIVe siècle. Un château a dû être construit pour protéger l'angle nord-ouest de l'enceinte. Il subsiste une porte de cette enceinte.
Héraldique
modifierBlason | De gueules à la croix alésée d’argent au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lys d’or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 374 habitants[Note 3], en évolution de −6,5 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifier- Ancienne porte couronnée d'une statue de Jeanne d'Arc ;
- Vieux puits ;
- Maisons en pierre blanche ;
- Halle en bois ;
- Église Saint-Pastour du XVe siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1926[24].
- Église Saint-Jean d'Aygues Vives, à Aygues-Vives (XIe siècle). L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1950[25].
- Manoir Cabirol aux fenêtres à meneaux du XVIe siècle ;
- Château de Saint-Pastour.
Personnalités liées à la commune
modifier- Alphonse de Poitiers qui fonda la bastide.
- Pierre Sansot, écrivain, sociologue qui a donné son nom à la bibliothèque municipale de Saint-Pastour.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- H.-Emile Rébouis, Coutumes de Castel-Amouroux et de Saint-Pastour, L. Larose et Forcel, Paris, 1888 ; p. 28 (lire en ligne)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Pastour et Cancon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cancon » (commune de Cancon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cancon » (commune de Cancon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Pastour ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Pastour », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=8353 sur le site MairesGenWeb
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Eglise Saint-Pastour », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Chapelle d'Aiguevives », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).