Durfort-Lacapelette
Durfort-Lacapelette est une commune française située dans le nord du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Durfort-Lacapelette | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Castelsarrasin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terres des confluences | ||||
Maire Mandat |
Mme Dominique Forneris 2020-2026 |
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Code postal | 82390 | ||||
Code commune | 82051 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Durfortais | ||||
Population municipale |
843 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 11′ 14″ nord, 1° 09′ 20″ est | ||||
Altitude | 195 m Min. 91 m Max. 205 m |
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Superficie | 35,83 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Moissac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de Serres Sud-Quercy | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Barguelonne, le ruisseau du Bartac, le ruisseau de Lembenne et par divers autres petits cours d'eau.
Durfort-Lacapelette est une commune rurale qui compte 843 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Moissac. Ses habitants sont appelés les Durfortais ou Durfortaises.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune située dans le Quercy, dans la zone de production de l'AOC chasselas de Moissac.
Communes limitrophes
modifierDurfort-Lacapelette est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Cazes-Mondenard, Lafrançaise, Moissac, Montbarla, Montesquieu et Saint-Amans-de-Pellagal.
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 3 583 hectares ; son altitude varie de 91 à 205 mètres[2].
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Barguelonne, le ruisseau de Lembenne, un bras de la Barguelonne, un bras de la Barguelonne, le ruisseau de Bonnet, le ruisseau de Claveillé, le ruisseau de Couget, le ruisseau de Ferret, le ruisseau de Lanet, le ruisseau de la Thomaze, le ruisseau de Malepeyre, le ruisseau de Ménic, le ruisseau de Palorme, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 48 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Barguelonne, d'une longueur totale de 61,1 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Golfech à Lamagistère, après avoir traversé 24 communes[5].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 805 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 759,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,6 | 2,5 | 4,8 | 7,3 | 10,6 | 14,1 | 15,8 | 15,7 | 12,4 | 9,8 | 5,5 | 3 | 8,7 |
Température moyenne (°C) | 6,1 | 7 | 10,2 | 13 | 16,5 | 20,3 | 22,4 | 22,3 | 18,8 | 15,1 | 9,5 | 6,6 | 14 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,6 | 11,6 | 15,7 | 18,7 | 22,4 | 26,5 | 28,9 | 29 | 25,1 | 20,3 | 13,5 | 10,1 | 19,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,5 19.01.17 |
−13 09.02.12 |
−10 01.03.05 |
−1,5 07.04.08 |
1,5 06.05.19 |
5,5 01.06.06 |
8,5 17.07.00 |
7,5 31.08.1993 |
4 18.09.01 |
−3,5 25.10.03 |
−8,5 18.11.07 |
−10,5 25.12.01 |
−13 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19 28.01.02 |
24,5 27.02.19 |
27 20.03.05 |
31 08.04.11 |
35 30.05.01 |
39 29.06.19 |
39,5 23.07.19 |
42 12.08.03 |
36,5 03.09.05 |
32 02.10.11 |
24,5 07.11.15 |
19 08.12.10 |
42 2003 |
Précipitations (mm) | 71,6 | 53,1 | 57,8 | 77,5 | 83 | 61 | 48,9 | 49,7 | 61 | 57,2 | 66,7 | 72 | 759,5 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
9,6 2,6 71,6 | 11,6 2,5 53,1 | 15,7 4,8 57,8 | 18,7 7,3 77,5 | 22,4 10,6 83 | 26,5 14,1 61 | 28,9 15,8 48,9 | 29 15,7 49,7 | 25,1 12,4 61 | 20,3 9,8 57,2 | 13,5 5,5 66,7 | 10,1 3 72 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Milieux naturels et biodiversité
modifierAucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Durfort-Lacapelette est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moissac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (63,1 %), forêts (25,6 %), terres arables (6 %), prairies (4,2 %), zones urbanisées (1,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
modifierAccès avec les routes départementales D 2 et D 16.
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Durfort-Lacapelette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Barguelonne et le ruisseau du Bartac. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1996, 1999, 2007, 2015 et 2018[19],[16].
Durfort-Lacapelette est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 3],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 433 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 297 sont en aléa moyen ou fort, soit 69 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1999, 2002, 2003, 2009, 2011, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
Toponymie
modifierDurfort proviendrait de « Dur » qui en gaulois signifie important et « Fort » dans le sens forteresse.
Histoire
modifierLa commune de Durfort a pris le nom de Durfort-Lacapelette en 1972 (pour éviter la confusion avec son homonyme du Tarn ou bien Durfort en Ariège).
La maison de Durfort (depuis ducs de Duras et de Lorges) est originaire de cette commune et y est connue depuis 1045. Ils ont pour berceau la motte castrale de Saint-Hilaire-de-Durfort[25], de nos jours simple hameau au nord-oest de la paroisse (Saint-Hilaire).
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierLe nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[26],[27].
Rattachements administratifs et électoraux
modifierLa commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Terres des Confluences et du canton du Pays de Serres Sud-Quercy (avant le redécoupage départemental de 2014, Durfort-Lacapelette faisait partie du canton de Lauzerte).
Tendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2021, la commune comptait 843 habitants[Note 4], en évolution de −3,55 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[33] | 1975[33] | 1982[33] | 1990[33] | 1999[33] | 2006[34] | 2009[35] | 2013[36] |
Rang de la commune dans le département | 86 | 106 | 83 | 89 | 94 | 99 | 99 | 97 |
Nombre de communes du département | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 |
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 335 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 823 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 900 €[I 5] (20 140 € dans le département[I 6]).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5,3 % | 5,8 % | 8,2 % |
Département[I 8] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 464 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Moissac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 207 emplois en 2018, contre 235 en 2013 et 216 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 326, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 11].
Sur ces 326 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 102 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 5,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier74 établissements[Note 7] sont implantés à Durfort-Lacapelette au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 74 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
7 | 9,5 % | (9,6 %) |
Construction | 14 | 18,9 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
14 | 18,9 % | (29,7 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 5,4 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 4 | 5,4 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
16 | 21,6 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
11 | 14,9 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 4 | 5,4 % | (9,3 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,6 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 74 entreprises implantées à Durfort-Lacapelette), contre 14,1 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
modifierLes cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :
- LTH, location et location-bail d'autres biens personnels et domestiques (1 612 k€)
- Agence Technologique De Communications - Atc, commerce de détail d'enregistrements musicaux et vidéo en magasin spécialisé (1 313 k€)
- Ecurie La Feuillee, autres activités liées au sport (367 k€)
- Albrespy, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (292 k€)
- LFR Energie, travaux d'installation électrique dans tous locaux (260 k€)
Viticulture : zone de production de l'AOC chasselas de Moissac. Artisanat et commerce y sont présents[38].
Agriculture
modifierLa commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 109 | 80 | 48 | 41 |
SAU[Note 10] (ha) | 2 220 | 1 778 | 1 578 | 1 402 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 109 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 80 en 2000 puis à 48 en 2010[41] et enfin à 41 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[42],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 220 ha en 1988 à 1 402 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 20 à 34 ha[41].
Enseignement
modifierDurfort-Lacapelette fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par une maternelle et une primaire[43].
Culture et festivités
modifierActivités sportives
modifierChasse, pétanque, randonnées pédestres,
Écologie et recyclage
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierLe village possède un habitat très dispersé avec de nombreuses églises qui satisfaisaient à une population plus nombreuse qu'aujourd'hui. Mais à Lacapelette (hameau de la mairie) il n'y a pas présence d'une chapelle. Le monument le plus ancien est l'ancienne mairie, installée là depuis 1922.
Églises
modifier- Église Saint-Hubert de Saint-Hubert : Édifice situé à environ 2 km au sud de Lacapelette. Clocher-mur[44].
- Église Saint-Paul des Brugues. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[45]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[45]. Édifice daté de 1875 situé à environ 1 km au sud-est de Lacapelette. Clocher-mur[44].
- Église Saint-Hilaire de Durfort-Lacapelette. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[46]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[46]. La façade de l'édifice est surmontée d'un clocher-mur triangulaire ajouré de trois arcades. L'église dont l'origine date du XVe siècle a été reconstruit partiellement au XIXe siècle (adjonction de deux chapelles et construction de la voûte de la nef vers 1875). La clé de voûte du chœur porte les armoiries des Castanhier qui furent seigneurs de Durfort après 1336. Clocher-mur[44].
- Église Saint-Martin de Montmaure. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[47]. L'édifice est noté dans la bulle du pape Urbain II du . Église rebâtie au XVIIe siècle ; allongement de la nef et construction d'une fausse voûte dans le chœur, vers 1875. Clocher-mur[44].
- Église Saint-Sulpice de Saint-Simplice. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[48]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[48]. L'édifice a été reconstruit XVIIe siècle. Adjonction d'une chapelle au nord en 1863 ; reconstruction partielle entre 1895 et 1898.
-
L'église Saint-Martin de Montmaure -
Une des églises du village. L'édifice a un clocher-mur
Personnalités liées à la commune
modifier- Pierre Blaise, acteur principal du film Lacombe Lucien (de Louis Malle).
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Durfort-Lacapelette » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Durfort-Lacapelette ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Moissac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Durfort-Lacapelette » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Durfort-Lacapelette » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
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Autres sources
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