Edmond Rich d'Abingdon

archevêque de Canterbury et saint
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Saint Edmond de Cantorbéry (vers 1175-1240)[1], dit saint Edme, né sous le nom d'Edmund Rich dans la petite ville d'Abingdon, est un archevêque de Canterbury (Angleterre) et un saint catholique très populaire au XIIIe siècle. Sa fête est le .

Edmond Rich d'Abingdon
Saint Edmond dans les Chroniques de Nuremberg.
Fonction
Archevêque de Cantorbéry (d)
Archidiocèse de Cantorbéry (d)
-
Richard le Grant (en)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Formation
Abingdon School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Consécrateurs
Roger Niger (en), Pierre des Roches, William de Blois (en), William Briwere, Ralph Neville, Henry Sandford (en), Robert de Bingham (en), Hugh of Northwold (en), Jocelin of Wells (en), John of St John (en), Luke (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Étape de canonisation
Fête

Biographie

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Jeune, il se décide rapidement à être prêtre et effectue ses études à Oxford, où il fut le premier à obtenir un Master of Arts, puis à Paris. Il devient un grand prédicateur et sa renommée amène le pape Grégoire IX à le choisir pour le siège de Cantorbéry.

C'est ainsi qu'en 1234, il est sacré archevêque de Cantorbéry. Il entre rapidement en conflit avec Henri III d'Angleterre au sujet de l'application d'une bulle pontificale. Il est alors contraint de partir secrètement pour la France où il est accueilli par Blanche de Castille et saint Louis.

Tombeau reliquaire de Saint Edme à l'abbatiale de Pontigny.

Il se retire d'abord à l'abbaye cistercienne de Pontigny, dans le diocèse d'Auxerre avant de s'installer au couvent de chanoines augustins de Soisy-Bouy, près de Provins, où il meurt le 16 novembre 1240[2]. Son corps est ramené dans l'église abbatiale de Pontigny, où il repose sous une châsse baroque.

Il est canonisé en 1246 par le pape Innocent IV.

En 1479, le roi Louis XI octroya 1 200 livres tournois de don pour ce saint[3]. Comme le Parlement de Paris retarda son enregistrement, le roi l'ordonna de nouveau le par ses lettres. Ainsi les offrandes du roi y furent-elles enregistrées le [4].

Notes et références

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  1. Jean-Maurice Barbé: Tous les prénoms français et régionaux, Guides Gisserot, Ed. Gisserot, 1994. et encyclopédie Larousse.
  2. Jean-Luc Benoit, « Les plus anciennes pièces inédites du dossier de saint Edme de Pontigny : recueil de miracles, brouillon de la vita et autres indulgences (1240-1261) », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre | BUCEMA,‎ (ISSN 1623-5770, DOI 10.4000/cem.18895, lire en ligne, consulté le )
  3. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome VIII, p.9.
  4. Même source, p.210.

Liens externes

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