Regulus d'Écosse

saint légendaire venu de Grèce en Écosse
(Redirigé depuis Saint Regulus)
Regulus d'Écosse
Tour Saint-Rule de l'ancienne église dans l'enceinte
de la cathédrale de Saint Andrews, Fife.
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
ΡήγουλοςVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Étape de canonisation
Fête

Saint Regulus ou saint Rule (gaélique : Riagal, anglais écossais : Riaghail) est un moine de Patras qui, au IVe siècle, suivant la légende écossaise devenue courante au XIIe siècle, fuit vers l'Écosse avec les reliques de saint André, et les dépose à Saint Andrews. Il est fêté le , principalement à Aberdeen.

Légende modifier

Saint Regulus[1] doit sa vocation à un rêve prémonitoire dans lequel l'empereur Constantin décide de retirer les reliques de saint André lors de leur translation de Patras à Constantinople[2]. Alerté par un ange, il doit enlever les os pour les emmener aussi loin qu'il peut à la « ends of the earth » pour les préserver.

Il s'échoue sur les rives de Fife à un endroit appelé Kilrymont, qui est maintenant Saint Andrews, et est accueilli par un roi picte, Hungus ou Angus. Le monastère revendique avoir trois doigts du saint, un os du bras, une rotule et une dent. Dans l'enceinte de la cathédrale on trouve des restes de la tour de Saint-Regulus, seules traces de l'église pré-normande.

La légende a permis d'authentifier l'apôtre André comme saint patron de l'Écosse. Elle est fortement diffusée à partir du XIIe siècle, car la présence d'un saint patron bien particulier à l'Écosse est utilisé politiquement pour justifier l'indépendance de l'église écossaise, menacée de dépendre de l'archevêché d'York.

Références modifier

  1. Son nom vient de la « loi » qui régit un monastère, et qu'il personnifie donc. Il est également vénéré sous le nom de saint Rule en Angleterre et saint Riaghail en écossais
  2. Les reliques de saint André sont toujours vénérées à Constantinople ; après le sac de la ville en 1204 au cours de la quatrième croisade, les reliques sont abritées à la cathédrale d'Amalfi en Italie. Le Vatican les renvoie à Patras en 1964.

Voir aussi modifier

Liens externes modifier