Sakabe Kōhan
Sakabe Kōhan (坂部 廣胖 ), 1759 – , est un mathématicien japonais de l'époque d'Edo[1].
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坂部広胖 |
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Biographie
modifierSakabe sert pendant un certain temps dans le service d'incendie du shogunat, mais il démissionne de cette position pour devenir un rōnin ou samouraï sans maître. Il consacre le reste de sa vie à l'étude, à l'enseignement et à la promotion de l'enseignement des mathématiques au Japon[2].
Sakabe est élève de Ajima Naonobu[3],[4].
Sakabe étudie certaines œuvres européennes et chinoises qui sont parues au Japon, mais sa méthode générale est par la suite interprétée comme innovante, clarifiée et ainsi améliorée[5]. L'influence étrangère se montre indirectement dans une partie de son travail publié[6].
Son Sampo Tenzan Shinan-roku (« Traité sur l'algèbre Tenzan ») en 1810 est le premier ouvrage publié au Japon qui propose l'utilisation des tables de logarithmes. Il explique que « ces tables économisent beaucoup de travail, [mais] elles sont peu connues pour la raison qu'ils n'ont jamais été imprimés dans notre pays »[7]. La proposition de Sakabe ne se réalise que vingt ans après sa mort lorsque la première grande table logarithmique est publiée en 1844 par Koide Chōjūrō[8].
Dans son « Traité sur l'algèbre Tenzan », les problèmes mathématiques sont classés par ordre de difficultés croissantes. Le texte présente une méthode pour trouver la longueur d'une circonférence et la longueur d'un arc d'une ellipse. Il s'agit de la première apparition de problèmes relatifs aux ellipses parmi les livres imprimés au Japon[9].
Ouvrages (sélection)
modifier- 1795 - Shinsen Tetsujutsu[2]
- 1802 - Kaiujutsu-keima (Considérations sur la théorie du polygone)[2]
- 1803 - Rippō-eijiku, Procédé de recherche de racine cubique[4]
- 1810 - Tenzan Shinan-roku (點竄指南錄 ) OCLC 22057236896, Treatise on Tenzan Algebra[7]
- 1812 - Kwanki-kodo-shōhō, mesure des arcs sphériques et des tables trigonométriques[10]
- 1816 - Kairo Anshin-roku (海路安心錄 ) OCLC 122810576, théorie de la navigation appliquée à l'astronomie sphérique de l'Occident[6]
Articles connexes
modifier- Sangaku, coutume de présenter des problèmes mathématiques, sculptés sur des tablettes de bois, au public dans les sanctuaires shinto
- Soroban, boulier japonais
- Mathématiques japonaises (wasan)
Notes et références
modifier- Smith, David. (1914). A History of Japanese Mathematics, pp. 208–213. sur Google Livres
- Smith, p. 208. sur Google Livres
- Hatashi, T. [Hayashi Tsuruichi?] "The Conic Sections in the Old Japanese Mathematics, The American Mathematical Monthly, Vol. 13, No. 10 (Octobre 1906), pp. 173–174. sur Google Livres
- Hayashi, Tsuruichi. (1907). "A Brief history of the Japanese Mathematics", Nieuw archief voor wiskunde ("New Archive of Mathematics"), pp. 120. sur Google Livres
- Smith, p. 213. sur Google Livres
- Smith, p. 266. sur Google Livres
- Smith, pp. 268–270. sur Google Livres
- Smith, pp. 268–270. sur Google Livres
- Hayashi, p. 121. sur Google Livres
- Hayashi, p. 122. sur Google Livres
Bibliographie
modifier- Endō Toshisada (1896). History of mathematics in Japan (日本數學史史, Dai Nihon sūgakush ). Tōkyō: _____. OCLC 122770600
- David Eugene Smith et Yoshio Mikami. (1914). A History of Japanese Mathematics. Chicago: Open Court Publishing. OCLC 1515528 – note alternate online, full-text copy at archive.org
- Wiskundig Genootschap (Mathematical Society). (1907) Nieuw archief voor wiskunde (New Archive of Mathematics). Amsterdam, Swets & Zeitlinger. OCLC 5814818
Source de la traduction
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sakabe Kōhan » (voir la liste des auteurs).