Salam Jassem Hussein

personnalité militaire irakienne

Salam Jassem Hussein al-Obeidi
Naissance (44-45 ans)
Origine Irakien
Allégeance Drapeau de l'Irak Irak
Arme Iraqi Special Operations Force
Grade colonel
Années de service 2003en cours
Conflits Guerre d'Irak
Première guerre civile irakienne
Seconde guerre civile irakienne
Faits d'armes Bataille de Nadjaf (2004)
Bataille de Tikrit
Bataille de Ramadi (2015-2016)
Bataille de Falloujah (2016)
Bataille de Mossoul (2016-2017)

Salam Jassem Hussein al-Obeidi, né en 1979[1], est un militaire irakien qui s'est distingué au cours de la seconde guerre civile irakienne et notamment lors de la bataille de Mossoul (2016-2017)[1].

Biographie modifier

De confession chiite, Salam Jassem Hussein est étudiant à faculté de langues, où il apprend l'anglais et l'hébreu, lorsque débute la guerre d'Irak[1]. Il s'engage contre l'avis de son père dans l'armée irakienne en 2003, après l'invasion du pays par les États-Unis[1]. Il intègre la première promotion de soixante recrues sélectionnées après une formation de quatre mois en Jordanie[1]. Il intègre alors l'Iraqi counter-terrorism force (ICTF), entraînée par les Américains[1].

En 2004, il participe à la bataille de Nadjaf contre les miliciens chiites de l'Armée du Mahdi[2].

Lors de la seconde guerre civile irakienne, il commande le 2e bataillon de la 1re division (ISOF-1) des forces d'opérations spéciales irakiennes, surnommées la « Division Or »[3],[4],[1],[5]. Il se montre très critique envers les responsables politiques irakiens et en particulier envers l'ancien premier-ministre Nouri al-Maliki qu'il considère comme le principal responsable de la crise en Irak[1]. Il interdit également que des drapeaux de l'imam chiite Hussein soit accrochés sur les véhicules de son bataillon et critique la politique sectaire anti-sunnite menée par un certain nombre de responsables politiques chiites irakiens[1].

Il participe à la bataille de Tikrit et à la bataille de Ramadi[1],[5]. Le , il est blessé durant la bataille de Falloujah par un tir de RPG-9 qui traverse son véhicule blindé de type Humvee. Les forces de l’État islamique ont fortement divulgué via leurs médias de propagande la nouvelle de sa mort[1].

En 2016, lors de la bataille de Mossoul, il est à la tête des forces de la division d'or qui percent les lignes de l'État islamique à l'est et entrent les premières dans la ville le 1er novembre[1],[6],[7]. Fin , après la conquête des quartiers est de la ville, il part aux États-Unis pendant six mois pour suivre une formation[1],[8]. Il regagne Mossoul en avec le grade de lieutenant-colonel pour prendre part à l'offensive sur la vieille ville[8].

Vidéographie modifier

Notes et références modifier

Références modifier

  1. a b c d e f g h i j k l et m Hélène Sallon, « Major Salam, icône de la guerre contre l’EI en Irak », Le Monde,
  2. Hélène Sallon, « Mossoul entièrement reprise par les forces irakiennes », Le Monde,
  3. Hélène Sallon, « Sur le front de Mossoul, avec les forces d’élites irakiennes », Le Monde,
  4. Rémy Ourdan, « Sur le front de Mossoul, une bataille rue par rue contre l’organisation État islamique », Le Monde,
  5. a et b Adrien Jaulmes, « À Mossoul, au cœur d'une guerre hors norme », Le Figaro,
  6. Hélène Sallon, « Les forces irakiennes visent les djihadistes, un à un, la nuit, dans les faubourgs de Mossoul », Le Monde,
  7. Hélène Sallon, « Les forces irakiennes sont entrées dans Mossoul, mais le plus dur reste devant elles », Le Monde,
  8. a et b Hélène Sallon, « A Mossoul, les forces spéciales irakiennes se préparent à reprendre le dernier carré de l’EI », Le Monde,