Salmson 2
Le Salmson 2 dit "Salmson 2A2" est un avion de reconnaissance biplan français de la Première Guerre mondiale.
Vue de l'avion. | ||
Constructeur | Salmson | |
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Rôle | Avion de reconnaissance | |
Mise en service | ||
Nombre construits | 3 200 | |
Équipage | ||
2 (1 pilote, 1 observateur) | ||
Motorisation | ||
Moteur | Salmson 9Za | |
Nombre | 1 | |
Type | 9 cylindres en étoile refroidi par liquide | |
Puissance unitaire | 260 ch | |
Dimensions | ||
Envergure | 11,80 m | |
Longueur | 8,50 m | |
Hauteur | 2,90 m | |
Masses | ||
Avec armement | 1 269 kg | |
Performances | ||
Vitesse maximale | 185 km/h | |
Plafond | 6 250 m | |
Armement | ||
Interne | 2 ou 3 mitrailleuses | |
modifier |
Engagements
modifierAviation militaire
modifierMuni d'un moteur en étoile Salmson Canton-Unné de 260 ch, cet avion de reconnaissance biplan entra en service au sein de l'Aéronautique militaire en 1917. Il connut un vif succès, et plus de 3000 exemplaires en furent construits, la plupart en sous-traitance[1]. Ainsi, l'industriel Pierre-Georges Latécoère, qui fabriquait avant la guerre des tramways et des wagons de marchandises, obtient le une commande ferme du Service des fabrications de l'aviation, dépendant du Ministère de l'Armement, pour 1 000 exemplaires au prix unitaire de 25 000 francs, soit un marché d'une valeur totale de 25 millions de francs[2]. Plusieurs centaines de cellules furent produites dans son usine de Toulouse-Montaudran.
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Pilote, moteur
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écorché,
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mitrailleuse coaxiale.
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Lâcher de pigeon par le mitrailleur.
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Photographie de reconnaissance.
Outre les escadrilles de reconnaissance françaises, il équipa aussi une dizaine de Squadrons de l'United States Army Air Service en France[1].
Après la guerre, la Marine nationale française reçut quelques unités, qui furent affectées au CAM de Saint-Raphaël, conjointement avec des Sopwith 1½ Strutter. Ils furent assez rapidement retirés du service et remplacés par des Breguet XIV.
Aviation civile
modifierC'est à bord d'un Salmson 2A2 construit dans son usine, démilitarisé et piloté par René Cornemont, que Pierre-Georges Latécoère effectue le vol inaugural des « Lignes aériennes Latécoère » (future Aéropostale), le , entre Toulouse et Barcelone[2].
Variantes
modifier- Salmson 4 : version de bombardement équipée d'un blindage. La faible production pendant la guerre fut arrêtée à la paix.
- Salmson 5 : pas de production.
- Salmson 7 : le pilote et l'observateur sont regroupés dans un cockpit. La production prévue à grande échelle ne fut pas engagée avec l'armistice.
- Salmson Limousine : Salmson converti après guerre pour le transport de passagers.
Répliques historiques
modifier- Kakamigahara Aerospace Museum, Kakamigahara, Gifu
- L'Envol des Pionniers, Toulouse, France[3]
Opérateurs
modifierAprès guerre
modifier- Composante air - un avion.
- Force aérienne du Pérou - un avion.
- un avion.
Références
modifier- Lucien Morareau, « Histoire de l'Aéronautique embarquée en France. La 4e Flottille, du bombardement à la reconnaissance (1) », Le Fana de l'Aviation, no 243, , p. 14-19.
- Laurent Albaret, « Ce jour-là... 25 décembre 1918 ouverture du premier tronçon de la ligne. L'aéropostale se lance dans l'aventure », Le Fana de l'Aviation, no 589, , p. 68-78.
- « Découvrez un site de légende », sur L'Envol des Pionniers (consulté le )
Bibliographie
modifier- Lucien Morareau, « Histoire de l'Aéronautique embarquée en France. La 4e Flottille, du bombardement à la reconnaissance (1) », Le Fana de l'Aviation, no 243, , p. 14-19.