Salomon Franck

juriste, scientifique et poète allemand

Salomon Franck est un juriste, scientifique et poète allemand né le à Weimar et décédé dans la même ville le (ou le 14). Il est un des librettiste des cantates les plus connues de Johann Sebastian Bach[1],[2].

Salomon Franck
Biographie
Naissance
Décès
(à 66 ans)
Weimar
Pseudonyme
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Activités

Biographie

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Venant d'une vieille famille liée à la cour ducale, Franck étudie le droit et la théologie à Iéna. Il obtient un poste dans le gouvernement à Zwickau, Arnstadt, Iéna et Weimar. Des écrits stipulent qu'en 1702 Franck était secrétaire du haut consistoire, gérant la collection numismatique et les archives de la bibliothèque de la cour du duc Guillaume-Ernest de Saxe-Weimar.

Franck avait déjà écrit plusieurs cantates profanes avant son association avec Jean Sébastien Bach, par exemple Himmelsflammende Wunschopfer chantée au château de Weimar en 1697. Franck a également écrit de nombreux textes sacrés. Sa cantate sacrée la plus ancienne connue était écrite selon la forme ancienne, avec des vers de la bible et des chansons strophiques. En 1711 il utilise pour la première fois la nouvelle forme introduite par Erdmann Neumeister[3].

En 1717, Franck publie un recueil de textes sacrés intitulé Evangelische Sonn- und Festtages Andachten auf Hochfürstliche Gnädigste Verordnung zur Fürstlich Sächsischen Weimarischen Hof-Capell-Music in Geistlichen Arien erwecket von Salomon Francken, Fürstlich Sächsischen Gesamten Ober-Consistorial-Secretario in Weimar. Weimar und Jena bey Johann Felix Bielcken. 1717.

Collaboration avec Bach

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Il écrit le texte de la plus ancienne cantate profane de Bach (1713), Was mir behagt, ist nur die muntre Jagd (BWV 208) dans laquelle, selon les coutumes de l’époque, il s’appuie sur des personnages mythologiques[1]. La cantate est composée pour le trente-unième anniversaire du duc Christian de Saxe-Weissenfels.

L’auteur des textes de certaines cantates n'est pas connu, c'est pourquoi l'on ignore la date exacte du début de sa collaboration avec Bach. Cependant leur collaboration est particulièrement active à partir de 1714 quand le compositeur devient Konzertmeister à Weimar et commence la composition mensuelle de cantates pour la Schlosskirche. Bach adopte la nouvelle formes des cantates composant des récitatifs et des arias da capo. En 1717 le compositeur quitte Weimar mais il continue à mettre en musique les textes de Franck des années plus tard alors qu'il vit à Leipzig.

Les cantates de Bach utilisant les textes de Franck sont les BWV 31, BWV 70a, BWV 72, BWV 80, BWV 132, BWV 147, BWV 152, BWV 155, BWV 161, BWV 163, BWV 164, BWV 165, BWV 168, BWV 182, BWV 185 et BWV 186[4]. Franck a également probablement écrit les textes des cantates BWV 12, BWV 172 et BWV 21.

Œuvres

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  • Madrigalische Seelen-Lust über das heilige Leiden unsers Erlösers (1697)
  • Cycle de cantates pour le Calendrier liturgique 1714/1715 : Evangelisches Andachts-Opffer
  • Cycle de cantates pour le Calendrier liturgique 1715/1716 : Evangelische Seelen-Lust
  • Cycle de cantates pour le Calendrier liturgique 1716/1717 : Evangelische Sonn- und Fest-Tages-Andachten
  • Heliconische Ehren-, Liebes- und Trauer-Fackeln, Weimar, Iéna (1718)

Textes mis en musique par Johann Sebastian Bach

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Textes probablement de Salomon Franck (1714)

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Tiré d'Evangelisches Andachts-Opffer (1715)

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Tiré d'Evangelische Sonn- und Fest-Tages-Andachten (1717)

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Notes et références

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  1. a et b (en) J. C. J. Day, « The texts of Bach's Church cantatas: some observations », German Life and Letters, vol. 13, no 2,‎ , p. 137–144
  2. (de) Christoph Wolff, Die Welt der Bach-Kantaten, 3 Bände Sonderausgabe, Stuttgart et Cassel, Metzler/Bärenreiter, , 238 p. (ISBN 3-476-02127-0)
  3. (en) Geoffrey Turner, Singing The Word : The Cantatas of J S Bach, vol. 87, New Blackfriars, chap. 1008, p. 144–154
  4. (it) Luigi Ferdinando Tagliavini, « Studi sui testi delle Cantate sacre di J. S. Bach », pubblicazioni della Facoltà di Lettere e Filosofia, Università di Padova, Padova & Kassel, vol. XXXI,‎ 1956,, xv-291

Bibliographie

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  • (en) Ian F. Finlay, « Bach's Secular Cantata Texts », Music & Letters, vol. 31, no 3,‎ , p. 189–195
  • (de) Alfred Dürr: Die Kantaten Johann Sebastian Bachs, dtv/Bärenreiter, München und Kassel, 6. Auflage, 1995
  • (de) Christoph Wolff (Hrsg.): Die Welt der Bach-Kantaten, Metzler/Bärenreiter, Stuttgart und Kassel, 3 Bände Sonderausgabe 2006 (ISBN 3-476-02127-0)
  • (it) Luigi Ferdinando Tagliavini, « Studi sui testi delle Cantate sacre di J. S. Bach », pubblicazioni della Facoltà di Lettere e Filosofia, Università di Padova, Padova & Kassel, vol. XXXI,‎ 1956,, xv-291
  • (en) Geoffrey Turner, Singing The Word : The Cantatas of J S Bach, vol. 87, New Blackfriars, chap. 1008, p. 144–154
  • (en) J. C. J. Day, « The texts of Bach's Church cantatas: some observations », German Life and Letters, vol. 13, no 2,‎ , p. 137–144
  • (de) Harald Streck, Die Verskunst in den poetischen Texten zu den Kantaten J. S. Bachs, Universität Hamburg,

Liens externes

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